Chef présumé de Yoda, un puissant réseau de trafic de drogue dont les affrontements avec la DZ Mafia ensanglantent Marseille depuis plusieurs mois, Félix Bingui a été arrêté à Casablanca ce 8 mars par la police marocaine (BNPJ). Il va être extradé vers la France.
C’est un phénomène qui prend de l’ampleur : de nombreux binationaux et Marocains résidant à l’étranger envisagent de venir s’établir au royaume. Si le climat politique délétère en Europe y est pour beaucoup, il y a aussi des raisons pragmatiques : les opportunités entrepreneuriales en Afrique.
Mandaté par le ministère de la Culture pour gérer le pavillon du Maroc à la Biennale de Venise, Mahi Binebine a finalement été écarté du projet. Faut-il y voir la main de son rival Mehdi Qotbi ? Récit d’un triste imbroglio.
Entre le Maroc et la France, les signes de rapprochement se multiplient. Mais pour que le processus avance, une clarification française sur la question du Sahara reste indispensable.
Ville fortifiée proche de Casablanca, El-Jadida a longtemps été occupée par les Portugais, qui l’avaient baptisée Mazagan. Lorsque, au XVIIIe siècle, elle a enfin été reprise par les Marocains, ses habitants ont choisi de traverser l’Atlantique pour fonder, au Brésil, Néo-Mazagão. Une nouvelle Mazagan.
Le départ de la banque français du royaume n’était pas immédiatement attendu, mais il s’inscrirait dans une stratégie claire de désengagement en Afrique. L’ancien ministre marocain de l’Industrie et du Commerce, lui, reviendrait aux affaires financières par la grande porte.
Jusqu’ici secrétaire d’État adjoint pour l’Afrique du Nord, le nouvel ambassadeur des États-Unis à Alger tentera-t-il de convaincre les Algériens d’assouplir leur position sur le dossier du Sahara ? Éléments de réponse.
Annoncée fin 2023 par le roi, la décision marocaine de développer la façade atlantique du royaume et d’associer au projet les pays du Sahel s’impose chaque jour davantage comme une nouvelle priorité. Chaque manifestation de soutien venue de l’étranger est donc accueillie avec beaucoup d’enthousiasme à Rabat.
Trafic international de cocaïne et de haschich, complicités au plus haut niveau, inculpation et incarcération de personnalités politiques marocaines de premier plan… Découvrez l’affaire du « Pablo Escobar du Sahara » en vidéo.
Le scandale qui a éclaté au cœur de l’été 2023 à la suite des confessions d’El Hadj Ahmed Ben Ibrahim, dit le « Malien », livrera-t-il un jour tous ses secrets ? Seule certitude : il a déjà provoqué un séisme au sein de la société et de la classe politique marocaines.
Le leader chérifien de la production de sucre s’est recentré sur son marché national en 2023, à rebours de sa stratégie misant sur l’essor des exportations. La faute à un contexte adverse.
Depuis le début de 2024, le ton monte entre Rabat et Nouakchott. Le prétexte ? La forte hausse des taxes douanières à la frontière. Des accès de fièvre récurrents, héritage d’un très ancien passé commun.
Au Maroc, le scandale provoqué par les confessions d’El Hadj Ahmed Ben Ibrahim est loin d’avoir livré tous ses secrets. Après le temps des coupables, voici venu celui des complices…
Les suspects, leur entourage, un procureur et un enquêteur. Qui sont les principaux acteurs du scandale qui secoue le Maroc depuis les révélations explosives du trafiquant de drogue El Hadj Ahmed Ben Ibrahim, dit le « Malien » ?
De fil en aiguille, les scandales entourant le « Malien » et ses complices ont mis au jour de nombreux cas de corruption au sein de la classe politique marocaine, avec des conséquences probablement très lourdes, notamment pour le Parti Authenticité et Modernité.
L’anthropologue et historien était présent à la Semaine de la science, qu’organisait l’UM6P de Benguérir (Maroc). Depuis des années, il travaille sur les jeux vidéo, sur le phénomène d’addiction qu’ils provoquent, ainsi que sur les nouvelles formes de sociabilité dans les mondes virtuels.
Élue en 2021, l’ancienne journaliste était critiquée pour sa gestion par des élus et des conseillers municipaux, y compris de son propre parti, le Rassemblement national des indépendants.
Après une baisse de régime en 2023, le groupe minier poursuit ses projets d’envergure au Maroc et au Sud du Sahara pour concrétiser son ambition : devenir un champion régional diversifié.
Dans un film intime et inclassable, « La Mère de tous les mensonges », la réalisatrice évoque les « émeutes du pain » de Casablanca, en 1981. Rencontre.
Invité pour parler de ses travaux à l’Université Mohammed-VI-Polytechnique de Benguerir, le scientifique français Luc Hardy y a fait le point sur l’évolution mondiale du clonage, qui touche un nombre croissant d’espèces animales, y compris dans certains pays du Moyen-Orient.
Alors qu’il pâtit déjà d’un contexte difficile, le leader marocain du couscous et de la pâte alimentaire risque de faire les frais d’une nouvelle polémique.
Très attendu sur la question du Sahara, le ministre français des Affaires étrangères s’est contenté, lors de sa venue à Rabat, de réitérer la position traditionnelle de Paris. En attendant – enfin ! – une visite du président Macron dans le royaume ?
Sècheresse, pollution… Chimiste de l’atmosphère, climatologue, météorologue, Guy Brasseur était invité à l’UM6P de Benguerir pour évoquer la phase climatique que nous vivons et les risques de pollution atmosphérique au Maroc et sur le continent. Il répond aux questions de Jeune Afrique.
En visite à Rabat, le ministre français des Affaires étrangères est chargé d’ouvrir un nouveau partenariat entre la France et le Maroc. Et de préparer une future visite officielle du président Macron, au cours de laquelle la question du Sahara pourrait à nouveau être abordée.
Mi-février, le campus universitaire de l’Université Mohammed-VI-Polytechnique (UM6P) Benguerir accueillait la 4e édition de la Semaine de la science. Pour Jeune Afrique, son président Hicham El Habti fait le bilan de cette manifestation qui réunit, au Maroc, des chercheurs du monde entier.
Publié le 6 février dernier par l’organisation islamiste, « Le Document politique » semble être l’ébauche d’un programme électoral. Est-ce le signe d’une rupture avec la position classique de ce puissant acteur de la société marocaine ? Réponse d’Omar Iharchane, membre du Cercle politique de la Jamaâ.
Fondée par cheikh Abdessalam Yassine, la très populaire association islamiste est à la croisée des chemins. Son nouveau « Document politique », présenté le 6 février dernier, va dans le sens d’une prochaine institutionnalisation, voire d’une participation au jeu électoral.
Le youtubeur Mohamed Reda Taoujni a été reconnu coupable d’« outrage à un fonctionnaire public » et de « diffamation ». On lui reprochait de s’être interrogé, dans ses vidéos, sur les éventuels liens entre un ministre et le scandale du « Pablo Escobar du Sahara ».
Au lendemain du voyage du chef du gouvernement espagnol à Rabat, les réactions parfois agacées se multiplient. Alors qu’en Espagne, les députés du Parti populaire espagnol demandent des comptes, la réaffirmation du soutien au plan d’autonomie marocain sur le Sahara a rallumé les tensions avec Alger.