À Dakhla, les personnalités influentes forment un club très fermé. Pour en faire partie, il faut pouvoir se prévaloir d’une appartenance tribale, ou avoir la bosse du business, ou encore être riche. Portraits.
Au Maroc, après plusieurs rebondissements, la patronne de l’hôtel préféré de Jacques Chirac vient encore de céder du terrain dans son combat judiciaire face à Bank of Africa – et prépare désormais la riposte.
Dès les premières heures qui ont suivi le séisme meurtrier d’Al Haouz, les habitants de Dakhla, de Laâyoune et de leurs environs se sont mobilisés pour venir en aide à leurs compatriotes sinistrés. Un signe, un de plus, du nouveau statut des provinces du Sud, et de leurs ambitions.
Les kitesurfeurs qui y affluent des quatre coins du monde l’ignorent, mais Dakhla est une ville chargée d’histoire. Des conquêtes espagnoles à l’Aéropostale, JA exhume les vestiges d’un passé oublié.
Alors qu’il aurait pu contribuer à apaiser les tensions entre Rabat et Paris, le séisme d’Al Haouz a exacerbé l’état détestable des relations entre les deux capitales. En cause, la question du Sahara.
La veille de l’attribution de l’organisation des Coupes d’Afrique des nations 2025 et 2027, l’Algérie, candidat sérieux, a surpris tout le monde en annonçant son désistement. Pourquoi et comment cette décision a-t-elle été prise ?
Alors que Marrakech intensifie ses efforts pour rassurer les touristes, sa voisine Ouarzazate, haut lieu de l’industrie cinématographique, s’enfonce dans une crise touristique sans précédent.
Le roi Mohammed VI a décidé d’octroyer le statut de pupille de la nation à tous les orphelins du tremblement de terre. Qu’implique ce statut autrefois réservé aux enfants de militaires ?
Dans les jours qui ont suivi le séisme d’Al Haouz, d’aucuns se sont interrogés sur les causes de la catastrophe, sur les mesures préventives, mais aussi sur la réaction de Rabat et sur le choix opéré dans les offres d’aide internationales. Décryptage du politologue marocain Mohamed Tozy.
Les deux compagnies ont signé un accord de coopération qui va de l’augmentation des horaires et des connexions à la possibilité pour les passagers d’acheter leurs billets auprès de l’un ou l’autre transporteur.
Le leader mondial des engrais phosphatés dirigé par Mostafa Terrab enregistre des résultats en repli. Le retour à la normale des prix de vente et la fébrilité de la demande expliquent cette contraction.
En perte de vitesse depuis quelques années, l’ancien chef du gouvernement tente de reconquérir la base traditionnelle de l’électorat islamiste en liant le tremblement de terre à la corruption des mœurs… et à des péchés politiques collectifs.
Décidés à obtenir la vérité et la justice, les avocats de la famille de Bilal Kissi et d’Abdelali Mchiouer, les deux Franco-Marocains tués par des garde-côtes algériens, sollicitent une enquête internationale de l’ONU. En attendant, les parquets français et marocain poursuivent leurs investigations.
Le tremblement de terre qui a frappé le Maroc le 8 septembre a dévasté toute une région, mais il a aussi démontré la capacité du royaume à serrer les rangs face à cette terrible épreuve.
Le tout premier tronçon opérationnel de ce mégachantier d’interconnexion entre bassins hydrauliques, prévu dans le Plan national de l’eau lancé en 2020, a été inauguré le 28 août. Son ambition : améliorer la gestion des ressources en eau, dans un contexte de stress hydrique qui touche toute la région.
Son faible prix est l’un des facteurs qui expliquent sa large diffusion. Assimilable au crack, cette drogue séduit du lycéen au père de famille, toutes classes sociales confondues.
Si le Maroc a décliné l’offre d’assistance de Paris, il reste toujours possible pour la diaspora marocaine résidant en France d’apporter son aide aux victimes du séisme du 8 septembre. En évitant certaines erreurs pour une efficacité maximale.
Alors que commence à se dessiner au Maroc la reconstruction de la province d’Al-Haouz, il faut désormais s’atteler au développement des régions marginalisées, qui n’ont guère profité de la transformation du pays et du tourisme.
À quelques semaines de la présentation devant le Conseil de sécurité du rapport annuel de l’ONU sur le Sahara, les récentes tournées de Staffan de Mistura et d’un diplomate américain dans la région sont interprétées comme une volonté de relancer le processus politique.
La fille cadette de l’émir du Rif, symbole de la résistance face au colonialisme, s’est éteinte ce 20 septembre. Une grande dame connue pour son engagement sans faille auprès des Rifains, et qui a pu compter sur la considération et l’écoute du roi Mohammed VI.
À la croisée de la satire sociale et du western, « Déserts », le nouveau film du réalisateur marocain présenté au dernier festival de Cannes, résonne tragiquement avec l’actualité du pays, récemment frappé par un tremblement de terre qui a fait plus de 2 500 morts
Rabat a annoncé mercredi 20 septembre un budget de près de 11 milliards d’euros destiné à la reconstruction, au relogement et à la valorisation socio-économique des zones touchées par le séisme du 8 septembre.
Malgré les obstacles posés par le séisme du 8 septembre, Marrakech s’apprête à accueillir les assemblées générales du FMI et de la Banque mondiale, témoignant de la résilience de la ville et de la confiance de la communauté internationale à son égard.
Dans une interview à LCI vendredi dernier, Catherine Colonna a assuré qu’une visite d’Emmanuel Macron au Maroc était toujours d’actualité, sans en préciser l’échéance. Des déclarations auxquelles Rabat a aussitôt opposé un démenti catégorique.
Une semaine après le terrible tremblement de terre d’Al-Haouz, les Marocains se perdent en conjectures sur les raisons de cette catastrophe. Fouad Laroui, lui, privilégie les causes purement scientifiques.
Pour venir en aide aux victimes du tremblement de terre au Maroc, les artistes se mobilisent. La foire 1-54 et l’initiative Artists for Morocco récoltent des fonds pour les associations qui œuvrent sur le terrain.
Banques, administrations et spécialistes du transfert d’argent rivalisent d’annonces destinées à booster la solidarité à travers le Royaume et les envois de fonds de la diaspora.
Si les médias internationaux ont pointé les dommages causés à la médina de Marrakech et à la mosquée de Tinmel, les dégâts subis par le patrimoine du pays concernent en réalité de très nombreux sites, en cours de recensement.
Le constructeur de datacenters, fondé par Amine Kandil, vient d’annoncer la création d’une coentreprise avec Africa Infrastructure Investment Managers (AIIM) afin d’accélérer son développement, principalement au sud du Sahara.
En première ligne sur le terrain dès les premières heures qui ont suivi la catastrophe, l’armée marocaine assure toutes les missions de sauvetage, de distribution des aides et de prise en charge des blessés. Reportage à l’hôpital de campagne d’Asni.