Après sept ans d’attente, le PDG de Royal Air Maroc vient de signer avec le chef du gouvernement un nouveau contrat-programme, appelé à propulser la compagnie aérienne vers les sommets du secteur en Afrique.
L’ancien parlementaire du parti islamiste vient d’être condamné pour la deuxième fois dans la même affaire de meurtre d’un étudiant de la gauche radicale en 1993, à Fès.
Trois mois après avoir posé ses valises dans le royaume, la plateforme russe de mobilité urbaine s’est vu interdire toute activité commerciale à Casablanca faute d’« autorisation préalable ».
En trois mois, plusieurs grands groupes chinois ont annoncé leur intention de s’implanter au Maroc pour y produire des batteries électriques. Si le royaume dispose de nombreux atouts sur ce filon d’avenir, des experts mettent en garde contre « les effets d’annonces ».
« Il faut accepter les crises et savoir rebondir ». Rita Zniber, qui dirige Diana Holding, premier producteur de vin et de spiritueux du Maroc, livre à Jeune Afrique sa vision des enjeux multiples auxquels son groupe est confronté.
Si les autorités marocaines se défendent de vouloir tourner le dos au français, la généralisation de l’enseignement de l’anglais traduit un changement de paradigme dans la pensée des citoyens du royaume, que le modèle français ne fait plus rêver.
Cession de l’activité d’embouteillage, pertes financières dans l’affaire Marie Brizard, succession… La patronne du premier producteur de vin au Maroc assure que recentrage des activités et partenariats sont la clé de l’avenir de son groupe.
Profitant d’un cadre juridique flou, le phénomène est récurrent et touche aussi bien des propriétaires locaux qu’étrangers. Si les victimes s’organisent, les méthodes des escrocs restent bien rodées.
Pour le président de la Fédération nationale des musées du Maroc, l’évolution du secteur artistique s’explique par une volonté du roi, qui voit dans la culture un élément central de développement.
Allongement de la durée, digitalisation, formation des enquêteurs… Pour le septième recensement du royaume, le Haut-commissariat au Plan marocain vise grand. Détails exclusifs.
Le holding royal marocain, via sa nouvelle filiale dédiée à l’agroalimentaire, doit devenir actionnaire majoritaire du champion sénégalais dirigé par Youssef Omaïs.
Il y a fort à parier que les propos de Fouzi Lekjaâ au sujet de la prochaine CAN occuperont les discussions du comité exécutif de la CAF qui se réunit à Rabat le 7 juillet pour évoquer l’organisation des prochaines compétitions. En Algérie, la polémique ne faiblit pas.
Engagée à ouvrir neuf sites à l’horizon 2027, la Moroccan Information Technopark Company lancera un nouveau hub à Essaouira d’ici à la fin de 2023, avant de finaliser ceux de Fès, d’Oujda et de Tiznit en 2024.
Cette artiste aux multiples talents a rencontré le succès en incarnant Aïcha dans la fameuse série « Lalla Fatima ». À l’affiche des films « Citoyens d’honneur » et « Jouj », elle continue de produire et d’exposer ses oeuvres, animée par le besoin de créer. Rencontre chez elle, à Tanger.
La main tendue au Maroc du ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, n’est pas passée inaperçue. Suffira-t-elle à convaincre le royaume de renouer une relation marquée par une longue suite de ruptures depuis les années 1980 ?
En difficulté au Maroc, le poids lourd de l’immobilier multiplie les projets à l’ouest du continent. Déjà présent à Abidjan, Dakar, Conakry et Accra, il vient de s’engager à construire 1 000 logements collectifs à Lomé.
Ce documentaire diffusé sur la chaîne marocaine 2M, réalisé par Nour-Eddine Lakhmari et produit par Ali’n Productions, nous plonge dans l’histoire de cette ville mal-aimée, dont on découvre la richesse préhistorique et l’importance stratégique millénaire.
Le projet de loi marocain relatif à l’échange automatique de renseignements financiers entre le royaume et l’OCDE inquiète certains MRE. À juste titre ? Tout dépend de leur situation.
Condamnée par l’Autorité des marchés financiers (AMF) pour manquement d’initié dans l’affaire Marie Brizard, l’emblématique patronne de Diana Holding multiplie les recours, notamment devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), pour faire annuler le jugement.
La demande d’extradition transmise par Tel-Aviv à Rabat concernant Nassim Kalibat, un citoyen arabe israélien actuellement détenu à Salé, pourrait signer les prémices d’une coopération judiciaire entre les deux pays.
On l’a connu sous le nom d’Abou Hafs quand il appelait au jihad. Il est aujourd’hui un fervent partisan d’un islam libéral. Son long voyage idéologique l’a conduit au ministère de la Justice, qui s’apprête à lancer des réformes audacieuses en matière d’égalité des droits.
Très suivie sur les réseaux, l’influenceuse franco-marocaine avait déjà été épinglée par le rappeur Booba. Elle est maintenant au cœur d’une affaire de détournement présumé d’argent destiné à des orphelins, mais proteste de son innocence, prenant ses followers à témoin.
C’est une tradition héritée de captifs subsahariens, et longtemps discréditée, que le grand rendez-vous artistique de la cité des Alizés valorise depuis 1998. Jusqu’à en faire une véritable vitrine musicale du pays à l’international.
Le Maroc a condamné cet acte décrit comme « inadmissible » et a rappelé, sur instruction du roi Mohammed VI, son ambassadeur à Stockholm « pour une durée indéterminée ».
D’ordinaire discrètes, de nombreuses entreprises familiales du royaume, grands groupes comme PME, se sont regroupées au sein d’un institut, en vue de préparer au mieux ces transmissions parfois délicates.
L’opérateur hôtelier français se désengage du groupe, propriétaire du Sofitel de Marrakech, au profit de la mystérieuse société d’investissements créée par Adil Douiri.
De nombreuses rumeurs ont couru sur une possible annulation de la fête du sacrifice en raison de la conjoncture économique difficile. Si une telle décision a déjà été prise par le passé, l’Aïd aura bien lieu cette année.
Quand il avait annoncé son retrait, en 2019, beaucoup pensaient ne plus revoir l’ancien dirigeant du PAM et patron de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma. Le voici qui réapparaît dans les médias, mais sans préciser ses intentions.
Pour Rabat, l’islam du « juste milieu » est vecteur de soft power sur le continent. De nombreux outils ont été mis en place pour le promouvoir. Mais il doit faire face à la concurrence des pétrodollars wahhabites.
En mars, les pourparlers entre Madrid et Rabat sur le transfert de la gestion de l’espace aérien semblaient sur la bonne voie. Ils ont visiblement été suspendus à l’initiative de l’Espagne, à l’approche des législatives anticipées.