Touristes et Marocains de l’étranger sont de retour au royaume, où les nouveaux projets hôteliers se multiplient. Mais l’impact de la longue période de fermeture des frontières en janvier se fait encore ressentir.
L’accueil à Tunis du chef de la RASD Brahim Ghali par le président Kaïs Saïed en personne provoque une crise sans précédent entre la Tunisie et le Maroc.
Rebondissements en série dans l’affaire de l’imam que la France veut expulser, et qui s’est évanoui dans la nature. Alors que le ministre français de l’Intérieur avait affirmé que le Maroc était prêt à accueillir le prédicateur sur son territoire, Rabat se montre moins coopératif que prévu.
L’ancien international marocain Walid Regragui, 46 ans, a été choisi pour succéder à Vahid Halilhodzic, limogé au début du mois d’août, à un peu plus de trois mois du Mondial au Qatar (20 novembre-18 décembre).
Le Conseil d’État a validé, ce mardi 30 août, l’expulsion vers le Maroc de l’imam Hassan Iquioussen. Cette mesure ayant un effet exécutoire, le prédicateur devra quitter rapidement le territoire français.
Près d’un mois après ses propos controversés sur les délimitations frontalières nord-africaines, qui ont suscité de violentes réactions, le prédicateur Ahmed Raïssouni a présenté sa démission de la présidence de l’institution islamique.
« Les rois du business » (1/5). Après s’être imposé à domicile, le volailler marocain vise l’Afrique de l’Ouest, Sénégal et Mauritanie en tête, en misant sur la qualité et sur sa maîtrise de la filière avicole.
« Maroc : diplomatie tous azimuts » (5/5). Rabat ne conditionne plus ses relations avec les autres États africains à leur position sur le Sahara. Mais ce nouveau pragmatisme ne fait pas perdre de vue l’objectif central de la diplomatie chérifienne : isoler la RASD et faire reculer l’influence algérienne.
Considérée comme le paradis des surfeurs, la cité sahraouie attire une clientèle de plus en plus aisée. Au point de devenir un nouveau lieu de villégiature pour VIP sur le continent ?
La présence de Brahim Ghali, le président sahraoui accueilli à Tunis par le président tunisien Kaïs Saïed dans le cadre de la Ticad, a déclenché une crise diplomatique entre les deux pays. Rabat voit, en arrière-plan, des pressions venues d’Alger.
« Maroc : diplomatie tous azimuts » (4/5). Avec la reconnaissance par Washington de la marocanité du Sahara occidental, Rabat peut désormais se prévaloir du soutien de la première puissance militaire mondiale. Le Canada, lui, se montre plus réticent.
« Maroc : diplomatie tous azimuts » (3/5). Alors que le royaume commençait à engranger plusieurs succès dans une région traditionnellement acquise au Polisario, la nouvelle « vague rose » menace de saper le lobbying exercé ces dernières années par Rabat. Qui n’a pas dit son dernier mot.
La cohabitation estivale a été l’occasion d’un regain de critiques envers les Marocains résidant à l’étranger, que les habitants du royaume accusent de condescendance. À l’inverse, certains MRE ont l’impression d’être perçus comme des « vaches à lait » et d’être privés de leurs droits constitutionnels.
« Maroc : diplomatie tous azimuts » (2/5). Malgré des échanges économiques encore timides entre le royaume et l’Asie, ce continent soutient presque unanimement la position marocaine sur le Sahara aux Nations unies. Rabat, de son côté, ne ménage pas ses efforts pour resserrer ses liens avec tous les pays asiatiques.
L’opérateur historique marocain avait été sanctionné financièrement pour ne pas avoir partagé ses infrastructures, à la suite d’une demande du régulateur dans le cadre d’une affaire d’abus de position dominante.
La plus haute juridiction administrative française se penche, ce vendredi, sur la requête du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui entend obtenir à terme l’expulsion du prédicateur.
« Maroc : diplomatie tous azimuts » (1/5). Face à la lenteur bureaucratique d’institutions multilatérales comme l’UE et l’ONU, le Maroc a opté, ces dernières années, pour une approche bilatérale de ses relations avec l’Europe.
Depuis plusieurs années, le Maroc a réorienté toute sa diplomatie autour de la seule question du Sahara occidental. Entre annonces chocs et accrochages médiatisés, succès et échecs, réchauffements et brouilles, tour d’horizon des états de service d’une diplomatie hyperactive.
Dans « Breaking History : A White House Memoir », publié le 23 août aux États-Unis, le gendre et principal conseiller de l’ancien président américain Donald Trump revient sur son action diplomatique durant le mandat de son beau-père et dévoile quelques secrets. Parmi les principaux dossiers abordés : le Maroc et son monarque.
Voilà près de six mois que les chefs de la diplomatie des deux pays, Annalena Baerbock et Nasser Bourita, ont mis un terme à une brouille remontant au 1er mars 2021. Un rapprochement qui va se confirmant.
Né au Maroc, Mohammed Abattay, alias Abou Rahman al-Maghrebi, est l’un des prétendants à la succession d’Ayman al-Zawahiri, le chef d’Al-Qaïda tué le 31 juillet en Afghanistan par une frappe américaine.
Zone de libre-échange continentale africaine, contexte post-Covid, business avec Israël et gestion de la succession dans les groupes familiaux… Le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc revient sur les grands enjeux du secteur privé du royaume.
Le roi Mohammed VI a invité, le samedi 20 août, les pays partenaires du Maroc à « clarifier » leur position sur la question du territoire disputé du Sahara occidental et à le soutenir « sans aucune équivoque ».
Discret, voire mutique, le chef du gouvernement peine à parler aux Marocains. Le politologue Mustapha El Mnasfi, enseignant-chercheur à l’université Moulay Ismaïl, décrypte cette difficulté.
Le royaume multiplie les projets pour profiter de l’essor des voitures « écologiques » en Europe, son principal marché. Au niveau local, les ventes de véhicules électriques connaissent un net bond, mais restent négligeables, faute d’infrastructures et d’incitations des autorités marocaines.
Le président de l’Union internationale des savants musulmans, Ahmed Raissouni, a remis en cause l’existence de la Mauritanie et prôné un retour au « Grand Maroc ». Des déclarations qui ont suscité de nombreuses réactions au Maghreb et qui n’ont pas manqué de relancer la polémique autour des conflits frontaliers avec l’Algérie et la Mauritanie.
À la demande du roi, le Premier ministre préparerait une importante modification de l’équipe gouvernementale. Jeune Afrique en dévoile les premiers contours.
Après plusieurs années d’études techniques et une levée de fonds de 47 millions de dollars, l’entreprise britannique Emmerson se dit prête à lancer au Maroc les travaux de la première usine africaine de potasse, un minerai dont le prix s’est envolé depuis la guerre en Ukraine.