Les confréries soufies ont souvent été présentées comme des alliées du Protectorat français (1912-1956). Mais la réalité est plus complexe et nuancée. Récit.
Figure du PAM, ce quadragénaire s’est imposé comme l’une des têtes d’affiche du gouvernement Akhannouch. Itinéraire d’un jeune prodige de la politique.
En avril, les universités de Martil, d’Oujda et d’Agadir ont été le théâtre d’une série d’affrontements entre factions étudiantes rivales. Des incidents qui, sans être aussi sanglants qu’au début des années 2000, inquiètent les autorités.
Depuis 2007, les deux royaumes ont figé leurs négociations concernant la délimitation de leurs eaux territoriales respectives sur la façade atlantique. Un dossier particulièrement sensible qui devrait bientôt être rouvert.
Son goût du mystère n’a d’égal que sa soif de développement. À 91 ans, le patriarche de la banque marocaine n’envisage pas du tout de prendre sa retraite, mais la question de sa succession revient avec insistance.
L’accord social signé par le gouvernement, la CGEM et les syndicats vient en réponse aux importantes revendications des travailleurs marocains, dont le pouvoir d’achat est mis à mal par plusieurs mois d’inflation.
Le temps d’un week-end, à Madagh, au cœur de la zaouïa Qadiriya Boutchichiya, Jeune Afrique a rencontré Sidi Jamal, le grand maître de cette confrérie soufie dont l’influence dépasse les frontières du royaume.
Au royaume, face à la cherté de l’essence et du gasoil, nombreux sont ceux qui soupçonnent les distributeurs de réaliser des « marges immorales » ou d’entente sur les prix. Ahmed Rahhou, président du Conseil de la concurrence, a décidé de rouvrir l’enquête sur un dossier explosif.
Perspectives prometteuses, incitations fiscales attractives, avalanche de permis de prospection… Caressant toujours l’ambition de devenir une puissance pétrolière, le royaume met les bouchées doubles pour développer l’exploration de l’or noir.
Si le déploiement de l’armée israélienne sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem a provoqué la colère des États arabes, les deux voisins du Maghreb ont surtout trouvé dans ces événements de quoi nourrir leur antagonisme.
L’homme fort des Émirats arabes unis et prince héritier d’Abou Dhabi, Mohammed Ben Zayed Al Nahyane, a passé une partie de son adolescence au Maroc. Condisciple du futur roi Mohammed VI, il a aussi été… serveur dans un restaurant de Rabat.
Le renchérissement des matières énergétiques plombe le bilan de l’Office nationale de l’électricité et de l’eau potable (Onee). Un déficit de plus de 2 milliards d’euros est envisagé. Éclairage.
Au cœur de la relance économique, l’ancienne directrice marketing a de grandes ambitions pour son ministère, qui couvre le tourisme, l’artisanat, mais aussi l’économie sociale et solidaire. Rencontre avec l’une des pièces maîtresses du gouvernement Akhannouch.
Spécialiste de l’industrie sucrière, le Marocain Hassan Mounir a été promu à la tête de Cosumar. Deux ans après la crise du Covid-19, et quelques mois après avoir amorcé sa diversification à l’international, le leader chérifien entame une nouvelle période riche pleine de défis.
« Gangs of Maghreb » (1/3). En un claquement de doigts, Ridouan Taghi est passé du rang de petit dealer à celui de parrain de la Mocro Maffia, une organisation criminelle aux ramifications rifaines qui terrorise le Benelux et sévit dans l’ensemble de l’Europe.
Dans cette circonscription, l’incertitude qui plane sur le sort du député sortant M’jid El Guerrab dont le procès a eu lieu le 7 avril, a aiguisé l’appétit de nouveaux prétendants.
Même si le Maroc est qualifié pour la Coupe du Monde, le sélectionneur Vahid Halilhodzic n’est pas certain de rester à son poste. À en croire les propos de Fouzi Lekjâa, le président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF).
La décision française de réduire le nombre de visas pour l’Algérie, le Maroc et la Tunisie avait provoqué de vives tensions. État des lieux, six mois après l’annonce.
Le 7 avril, la Russie a été exclue du conseil des droits de l’Homme des Nations unies. Mais cette résolution est loin d’avoir recueilli autant de voix que les précédentes sur la question, en particulier dans le monde arabe. Explications.
« Vivre à ta lumière », que l’écrivain marocain vient de publier, retrace, à travers le regard de la mère de l’auteur, le parcours d’une « femme du peuple », déterminée à faire plier la fatalité.
La récente décision espagnole de reconnaître le plan d’autonomie marocain pour le Sahara comme la base la plus solide au règlement du conflit indique une tendance longue, mais qui s’est accélérée. Comment la position des États a-t-elle évolué depuis 1991 sur cette crise sans fin ? Décryptage en infographies.
Surnommé le « chirurgien des pauvres », El Hassan Tazi est cité dans une affaire d’escroquerie et de factures médicales falsifiées. Des révélations chocs qui sont venues écorner l’image de philanthrope qu’il s’était construite. Portrait d’une star du bistouri devenue personnalité publique.
Lors de sa visite éclair au royaume, le Premier ministre espagnol a réitéré son soutien à la position marocaine sur le Sahara. Un événement millimétré et très attendu par Rabat, qui montre des signes d’ouverture sur le sort des enclaves de Ceuta et Melilla.
Attendu ce 7 avril à Rabat, le chef du gouvernement espagnol avait, contrairement à ses prédécesseurs, toutes les cartes en main pour prendre et assumer sa décision sur le Sahara. Radiographie d’un revirement politique et idéologique.
L’ACTU VUE PAR. Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter les sujets d’actualité. De la campagne présidentielle en France aux conséquences de la guerre en Ukraine sur la sécurité alimentaire du continent, l’ancienne ministre de François Hollande livre son analyse.