Inscrite dans la Constitution de 2011, lancée avec l’élection des premiers présidents de région en 2015, la réforme est en cours mais tarde à produire des résultats tangibles.
Casablanca Finance City ne pourra plus compter sur son régime fiscal incitatif pour attirer les groupes internationaux. La nouvelle loi de finances écarte toutes les dispositions susceptibles de coûter au Maroc de rester sur la liste grise européenne des paradis fiscaux.
Parmi les 35 membres de la commission chargée d’élaborer un nouveau modèle de développement pour le royaume, on retrouve notamment un anthropologue spécialiste du milieu rural. Alors que les rôles assignés à chacun ne sont pas encore connus, zoom sur Hassan Rachik, une voix discrète mais qui sera sûrement écoutée avec attention.
La métropole chérifienne est un chantier à ciel ouvert depuis 2015. Outre l’ouverture d’hôtels, l’offre immobilière pour les entreprises s’agrandit. Mais le manque de coordination des dirigeants publics freine la croissance de la Ville blanche.
Le hub pour investisseurs étrangers de Casablanca Finance City peut revendiquer un démarrage réussi, pour le premier de ce genre sur le continent. Mais la nouvelle loi de finances pourrait freiner la dynamique.
La montée en puissance du Rassemblement national des indépendants (RNI) et la fronde au sein du Parti authenticité et modernité (PAM) expliquent en partie l’assouplissement du bras de fer entre les deux partis politiques marocains.
Le roi Mohammed VI a nommé jeudi les 35 membres de la commission chargée de livrer en juin un rapport sur le nouvel modèle de développement du Maroc. Dans le panel, peu de surprises, mais plutôt des personnalités habituées à travailler dans des groupes de réflexion nationaux.
Fortement liée au Gabon, où elle possède une filiale, mais également présente sur les marchés camerounais, sénégalais, tunisien et ivoirien, Involys a su convaincre AM Invest Morocco, son actionnaire principal, de franchir les 33 % du capital de cette PME qui ne cache pas ses ambitions sur le reste du continent.
Un collectif de la société civile marocaine a décidé de recourir à une nouveauté de la Constitution de 2011 – le droit de pétitionner – pour demander l’abrogation des lois « liberticides », alors qu’un projet de réforme du Code pénal est en cours d’examen au Parlement.
En visite officielle au Maroc, Mike Pompeo, le secrétaire d’État américain, s’est rendu le 5 décembre au siège de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), à Témara, où l’a reçu Abdellatif Hammouchi, son directeur.
La feuille de route ambitieuse de ce spécialiste du transfert d’argent, qui se prépare à se lancer à l’international, a su attirer un investisseur de poids, alors même que de chaque côté on se projette vers les pays d’Afrique subsaharienne.
Depuis les années 1960, le royaume est une destination santé mondiale. D’abord pour la chirurgie esthétique, ensuite pour d’autres spécialités. Et attire aussi la patientèle africaine, notamment depuis une dizaine d’années.
Jugée partiellement responsable d’une sorte de prédation économique et du maintien d’une certaines prédominance culturelle dans la société marocaine, la France revient régulièrement sous le feu des critiques.
Même si la campagne électorale n’est toujours pas lancée, les intentions pour briguer le poste de président et de vice-président de la Confédération générale des entreprises du Maroc sont nombreuses.
Le chef du gouvernement marocain se rendra accompagné d’une importante délégation à Paris mi-décembre, à l’occasion de la Rencontre annuelle de haut niveau France-Maroc.
Première fortune du royaume et inamovible ministre de l’Agriculture, il a transformé le Rassemblement national des indépendants, qu’il préside depuis trois ans, en machine de guerre en vue des élections de 2021. Enquête sur une stratégie menée au pas de charge sous l’impulsion d’un homme pressé.
Après la naissance en 2006 d’Afriquia Lubrifiants, leur co-entreprise, les deux groupes renouvellent ce partenariat et prévoient des implantations en Afrique francophone. Des discussions sont en cours au Maroc pour des contrats de commercialisation au Sénégal et en Côte d’Ivoire.
Des retraites proposées au sein de riads bien gardés de Marrakech attirent de plus en plus de voyageurs. Une alternative chic et zen aux hôtels cinq étoiles de la ville.
Le Maroc est lié à une cinquantaine de pays par des accords de libre-échange, conclus pour la plupart dans les années 2000. De la part de bords différents, leur bilan est contesté, et le ministre de l’Industrie et du Commerce a donc rassuré en déclarant publiquement être prêt à reconsidérer certains accords.
Le 19 novembre, l’ambassadeur du Maroc en France a été nommé par Mohammed VI à la tête de la Commission spéciale sur le modèle de développement. Un poste sensible pour un homme de confiance.
Sous contrat depuis peu avec Universal France, le rappeur casaoui Issam connaît un succès fulgurant avant même la sortie de son premier album, prévue début 2020.
Installé dans quatorze pays africains, le premier groupe bancaire marocain rêve d’expansion intercontinentale et se dote d’une nouvelle équipe de choc.
Si l’américain Uber a quitté le Maroc l’an passé, son rival français a su s’allier avec les chauffeurs locaux pour devenir leader du VTC dans la capitale économique marocaine.
Radisson Hotel Group vient d’inaugurer son premier hôtel à Casablanca, trois ans après celui de Marrakech. Nourrissant d’importantes ambitions au Maroc, le groupe espère ouvrir deux autres établissements dans un avenir proche.
L’action de la société immobilière est le titre le moins cher de la cote casablancaise. Une chute interminable qui démontre le manque de confiance dont souffre le groupe.
La situation financière de l’Office national de l’eau et de l’électricité (Onee) s’est fortement dégradée cette année. Les dirigeants espèrent la mise en place d’un nouveau contrat-programme. La scission de l’Office en trois entités est envisagée.
Le Maroc et le Royaume-Uni ont signé le 26 octobre un accord censé définir les relations entre les deux pays après le Brexit. Véritable succès diplomatique pour Rabat, ce nouvel accord devrait s’appliquer à l’ensemble du territoire marocain, Sahara inclus.