Après la querelle interne entre les soutiens du Premier ministre Saadeddine El Othmani et son prédécesseur Abdelilah Benkirane, les dirigeants du Parti de la justice et du développement (PJD) ont voulu réaffirmer leur unité lors d’une séance exceptionnelle de leur Conseil national, samedi 15 septembre à Bouznika.
Le pilier de la stratégie africaine du groupe français baisse ses prix pour retrouver sa clientèle. En cas d’échec, son activité dans le royaume chérifien pourrait être menacée.
Le limogeage de la secrétaire d’État chargée de l’Eau déclenche les foudres du plus fidèle allié des islamistes. Mais la rupture n’est pas pour autant consommée entre le PJD et le PPS.
Après des années de vifs débats et au moment où une affaire de viol collectif suscite l’émoi dans le pays, une loi contre les violences faites aux femmes est entrée officiellement en vigueur mercredi 12 septembre au Maroc. Une victoire toutefois relative pour les féministes.
Contestant l’idée que le boycott au Maroc puisse être le fait de robots ou d’une concurrence déloyale, une étude menée par une agence française, que JA a pu consulter en exclusivité, souligne que la campagne a bien été menée par des internautes activistes et politisés.
Après avoir été patron, gestionnaire de la fortune royale et plusieurs fois ministre, l’ex-chef du gouvernement préside la Cour des comptes du Maroc. Ses rapports, très critiques, en font trembler plus d’un.
Le ministre français des Affaires étrangères était attendu à Rabat le lundi 10 septembre. Le voyage a été reporté, et ce alors que des indices pointent vers un refroidissement des relations entre les deux pays.
La diplomatie marocaine réfute le déménagement contraint de son ambassade à Beyrouth et le durcissement des contrôles pour les Libanais souhaitant se rendre sur son sol. Elle contredit ainsi de récentes rumeurs, quatre mois après les violentes accusations portées contre le Hezbollah lors de la rupture de ses relations avec l’Iran.
Bouchta Charef, ancien recruteur du Front Al Nosra en Syrie, avait affirmé en 2011 avoir été victime de sévices lors de sa détention dans les locaux de la DGST marocaine. Il dément aujourd’hui ces accusations.
Cela fait plus de trois ans que le gouvernement marocain a mis en place le statut d’auto-entrepreneur. Un dispositif rencontrant un grand succès mais qui, de l’avis des concernés, doit encore faire l’objet d’ajustements.
Nasser Zefzafi, leader emprisonné du mouvement de contestation sociale du « Hirak » qui avait agité une partie du nord du Maroc en 2016 et 2017, a mis fin jeudi 6 septembre à sa grève de la faim, a-t-on appris auprès de son avocat.
Plus de quatre mois après le lancement de la campagne de boycott qui a visé trois marques au Maroc, dont Centrale Danone, l’entreprise a annoncé le 5 septembre une baisse du prix du lait dans les rayons. Objectif : retrouver les volumes des ventes perdues.
Avec Sofia, prix du scénario au Festival de Cannes, la Marocaine Meryem Benm’Barek s’interroge sur les hypocrisies d’une société qui stigmatise les mères célibataires.
La récente suppression du secrétariat d’État chargé de l’Eau a provoqué une crise inédite entre le PJD et le PPS, son principal allié. Ce dernier ne risque pourtant pas de quitter le gouvernement, selon Saïd Saâdi, ex-secrétaire d’État et ancien cadre de la formation, qui s’en explique à Jeune Afrique.
En deux décennies de règne, Mohammed VI a limogé une bonne vingtaine de ministres. Pour quelles raisons ? Que sont-ils devenus ? Leur mise à l’écart est-elle irréversible ? De Driss Basri à Mohamed Boussaïd, tentative de recensement.
Casablanca a confié une partie de ses projets à sept sociétés de développement local. Un nouveau mode de gouvernance, également expérimenté à Rabat et à Tanger, qui a les avantages de la souplesse, mais pèche par manque de transparence.
En Afrique du Nord où 46% des moins de 30 ans se disent prêts à quitter définitivement leur pays, le roi du Maroc a fait de la jeunesse et de l’éducation sa priorité, proposant une thérapie de choc globale.
Nasser Zefzafi, le leader du mouvement « Hirak », qui purge une peine de vingt ans de prison à Casablanca, a annoncé le 30 août dans un message relayé par son père sur Facebook qu’il entamait une grève de la faim illimitée.
Le Maroc a lancé une opération de déplacements de migrants subsahariens destinée à « lutter contre les réseaux mafieux » qui développent leurs activités dans le nord du pays.
Mis en examen le 28 août, le chanteur marocain Saad Lamjarred ne sera plus défendu par Me Éric Dupond-Moretti, comme le confirme l’avocat à Jeune Afrique. Son second avocat, Me Jean-Marc Fedida, continuera d’assurer sa défense.
Les entrées de migrants en Europe via le Maroc ont explosé depuis le début de l’année 2018. Entre Madrid et Rabat, la question migratoire est devenue centrale. Chacun fait face à son agenda, ses besoins et sa politique intérieure.
Les autorités marocaines n’ont toujours pas digéré l’audience qu’Emmanuel Macron a accordée le 11 août à la mère de l’ingénieur français Thomas Gallay, détenu depuis février 2016 à la prison de Salé – et particulièrement l’engagement qu’aurait pris le président français de s’occuper « personnellement » de ce dossier.
Outre quatre affaires, restées secrètes, qui ont été transférées au ministère de la Justice, la Cour des comptes du Maroc relève dans son dernier rapport divers manquements dans la gestion de plusieurs organismes publics.
Le calvaire subit par Khadija, une jeune fille de 17 ans séquestrée, violée et torturée, secoue le Maroc depuis la mise en ligne de son témoignage en vidéo, le 21 août. Khadija Ryadi, ancienne présidente de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), évoque un problème de fonds et met en cause le retard dans l’adoption de la loi protégeant les victimes, qu’elle juge par ailleurs « insuffisante ».
Le PDG de la Satram, Mustapha Aziz est au cœur d’un imbroglio judiciaire mêlant héritage, abus de faiblesse et conflits familiaux. Mais qui est vraiment ce septuagénaire dont l’ombre continue de planer sur nombre de palais présidentiels du continent ? Portrait exclusif.
Lorsque Mustapha Aziz obtient, en 2004, la preuve de vie de Georges Malbrunot et Christian Chesnot, enlevés en Irak, il imagine aussitôt un plan utilisant ses contacts en Côte d’Ivoire.
Nommé contre toute attente ministre de l’Économie et des Finances, ce banquier va devoir porter les ambitions de Mohammed VI sans déséquilibrer les comptes du Maroc.