Israël multiplie les frappes dans la bande de Gaza après un nouvel échec des négociations visant à arracher une trêve et empêcher une offensive israélienne sur Rafah.
L’armée israélienne mène d’intenses bombardements à Rafah afin d’accentuer la « pression » sur le Hamas quelques heures avant de nouveaux pourparlers au Caire sur un accord de trêve.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, reste sur ferme sur ses positions, refusant d’« accepter » les demandes du Hamas, qui réclame un cessez-le-feu définitif dans le territoire palestinien assiégé par Tsahal.
Le gouvernement israélien a « décidé à l’unanimité » de « fermer en Israël » la chaîne qatarie. Le Parlement avait voté le 1er avril dernier une loi permettant d’interdire la diffusion en Israël de médias étrangers portant atteinte à la sécurité de l’État.
Ismaïl Haniyeh a « confirmé » qu’une délégation du mouvement palestinien se rendrait en Égypte tandis que Benyamin Netanyahou continue de brandir la menace d’une offensive terrestre sur Rafah.
L’organisation islamiste penche pour le moment vers un refus de la proposition d’accord négociée par les pays médiateurs avec Tel-Aviv qui, dans le même temps, continue de préparer son offensive sur Rafah, en dépit des protestations internationales.
Une délégation du mouvement palestinien a quitté Le Caire pour Doha afin d’étudier une nouvelle offre de trêve. Celle-ci est considérée comme « extrêmement généreuse » par les États-Unis, alliés de Tel-Aviv.
Le mouvement islamiste doit valider la dernière proposition de trêve en date, élaborée par l’Égypte et amendée par Israël. Jusque-là, Tel Aviv refusait de signer un accord de cessez-le-feu permanent.
Le Hezbollah libanais et Tsahal ont encore échangé des tirs de missile à la frontière israélo-libanaise. Selon des médias israéliens, le cabinet de Benyamin Netanyahou a discuté d’un nouveau projet de trêve associée à une libération d’otages détenus par le Hamas.
Tsahal a visé des infrastructures du Hezbollah et poursuit ses tirs sur Rafah, alors qu’une offensive sur la ville paraît toujours d’actualité, en dépit des mises en garde internationales.
Après plus de 200 jours d’affrontements, la guerre à Gaza ne donne aucun signe de répit, pendant que le Sénat américain donne son feu vert à des milliards d’aide militaire à Israël.
Le général Aharon Haliva est le premier haut responsable israélien à quitter son poste à la suite de l’attaque du Hamas. Estimant que son service « n’a pas rempli sa mission », il dit en tirer les conséquences.
Benjamin Netanyahou s’est engagé dimanche 21 avril à accroître la « pression militaire » sur le Hamas « dans les prochains jours », sans évoquer un assaut sur la ville surpeuplée de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, qu’il s’est dit à maintes reprises déterminé à lancer.
La tension était brusquement montée au Moyen-Orient le 13 avril, lorsque Téhéran a mené une attaque sans précédent contre Tel Aviv, en réponse à une attaque attribuée à Israël le 1er avril. La riposte israélienne survenue le 19 avril a été minimisée par le ministre iranien des Affaires étrangères.
Les appels au calme de nombreux pays se multiplient pour éviter une escalade après la première attaque directe de l’Iran contre Israël, perpétrée le 13 avril dernier.
L’armée israélienne poursuit lundi 15 avril ses opérations dans la bande de Gaza et affirme que l’attaque iranienne ne la fera pas dévier de ses objectifs face au Hamas.
L’Iran a lancé dans la nuit de samedi à dimanche plus de 200 drones et missiles contre Israël, en réponse à une frappe contre son consulat à Damas. Une attaque directe iranienne inédite qui « a atteint tous ses objectifs », selon le chef des forces armées iraniennes, et que l’armée israélienne affirme avoir « déjouée ».
Des menaces de représailles font monter la tension ce 12 avril au Proche-Orient, suscitant des appels internationaux des alliés d’Israël et de l’Iran, au moment où des progrès en vue d’une trêve dans la bande de Gaza se font attendre.
Le chef de l’organisation islamiste a dit que celle-ci ne fléchirait pas dans les négociations pour une trêve, après qu’une frappe israélienne dans la ville de Gaza a tué trois de ses fils et quatre de ses petits-enfants.
Benyamin Netanyahou a annoncé qu’une date avait été fixée pour une offensive sur Rafah, malgré l’opposition de Washington, à l’heure où le Hamas et Israël tentent de se mettre d’accord sur une trêve.
Les négociations entre le Hamas et Israël se poursuivent via les médiateurs internationaux que sont l’Égypte, les États-Unis et le Qatar. En parallèle, Tsahal s’est retirée de Khan Younès pour préparer son offensive sur ce qu’elle estime être le dernier bastion de l’organisation islamiste.
Israël a annoncé vendredi 5 avril autoriser la livraison « temporaire » d’aide dans la bande de Gaza, assiégée et menacée de famine, via le port d’Ashdod et le point de passage d’Erez, au lendemain d’une mise en garde inédite de son grand partenaire américain.
Le dernier échange entre le Premier ministre israélien et le président des États-Unis remonte au 18 mars. La mort dans une frappe israélienne de sept travailleurs humanitaires de l’ONG World Central Kitchen a encore accru le mécontentement américain.
L’armée israélienne a reconnu le 3 avril une « grave erreur » après la frappe qui a tué sept collaborateurs de l’ONG humanitaire World Central Kitchen dans la bande de Gaza, un drame qui suscite la consternation internationale.
Un texte voté le 1er avril au Parlement israélien permet d’empêcher la diffusion de médias étrangers portant atteinte à la sécurité de l’État. L’Union européenne et les États-Unis ont fait part de leur préoccupation.