Adopté par l’Assemblée nationale et le Sénat en janvier 2018, le nouveau code minier attend encore la signature du chef de l’État, facultative selon la Constitution congolaise, avant sa promulgation.
Dans son dernier rapport publié ce jeudi, le Groupe d’étude sur le Congo, réunissant des experts indépendants, recommande au Conseil de sécurité de « faire de la tenue d’élections crédibles la principale priorité de la Monusco », la mission onusienne en RDC.
Une conférence internationale sur la sauvegarde du lac Tchad s’est achevée mercredi à Abuja, au Nigeria. Les discussions sur l’avenir de ce bassin menacé par l’insécurité et la sécheresse, ont été marquées par la relance du projet controversé de remplissage du lac par transfert des eaux du bassin du Congo. Une entreprise colossale, envisagée de longue date, mais qui divise.
Que faire face à la récurrence des affaires d’exploitation et d’abus sexuels sur des populations civiles africaines par des employés de l’ONU – qui ne sont pas seulement des Casques bleus ? Sharanya Kanikkannan, conseillère juridique et politique de l’ONG Aids-Free World, nous explique les enjeux de son combat contre l’impunité.
La troisième marche du Comité laïc de coordination contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila a pris une tournure tragique, dimanche 25 février, dans la paroisse Saint-Benoît, où un homme de 35 ans a été tué par la police.
Le président de la RDC a donné son accord pour une visite conjointe du secrétaire général des Nations unies António Guterres et du président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat.
À dix mois d’hypothétiques élections et dans un climat tendu, le président Kabila a nommé ce fidèle compagnon de route vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur.
Un nourrisson âgé de trois jours est actuellement dans un état grave, après avoir été exposé dimanche à du gaz lacrymogène tiré par les forces de l’ordre dans la paroisse Saint-Benoît, à Kinshasa.
Le Botswana a publié lundi un communiqué appelant au départ du président Joseph Kabila. Des déclarations qui sont intervenues au lendemain de la répression d’une nouvelle marche anti-Kabila.
Moins d’une semaine après son départ du ministère de l’Intérieur, Emmanuel Ramazani Shadary a été désigné ce lundi au poste de secrétaire permanent du PPRD, parti du président congolais Joseph Kabila.
Alors que l’opposant Moïse Katumbi souhaitait obtenir un nouveau passeport biométrique à l’ambassade de RDC à Bruxelles, celle-ci lui a refusé sa demande, au motif qu’il doit d’abord en faire la demande aux autorités congolaises.
Outre la libération conditionnelle de Huit Mulongo, les autorités congolaises ont amnistié 33 autres prisonniers, jeudi 22 février. Une opération présentée par Joseph Olenghankoy, président du Conseil national de suivi de l’accord, comme l’application concrète des dispositions de l’accord de la Saint Sylvestre, suscitant l’indignation du Comité des familles des prisonniers politiques.
Une nouvelle fois, les marches pacifiques organisées par le comité laïc de coordination contre le maintien au pouvoir de Joseph Kabila se sont achevées dans le sang. Deux personnes ont été tuées lors des manifestations de dimanche, selon un communiqué de l’ONU, qui appelle les autorités congolaises à mener une enquête sur ces nouveaux incidents.
Un homme d’une trentaine d’années a été tué par balle dimanche à Kinshasa par la police, en marge des marches des catholiques contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila en RDC.
À l’approche de la troisième marche des chrétiens en deux mois, prévue le 25 février en RDC, des leaders de l’opposition congolaise se joignent, l’un après l’autre, à l’initiative. Le dernier appel de soutien est celui de Moïse Katumbi, ce vendredi depuis Bruxelles.
Un cabinet d’avocats belges a indiqué ce vendredi à Jeune Afrique que 15 proches du président congolais Joseph Kabila, sous le coup de sanctions de l’Union européenne, demandent à être entendus « le plus rapidement possible » devant le Conseil de l’UE. En voici les raisons.
L’Ocha a confirmé ce vendredi à Jeune Afrique la tenue, le 13 avril à Genève, de la première conférence internationale des donateurs pour la RDC. Objectif : récolter 1,37 milliard d’euros pour financer les actions humanitaires dans le pays.
Les Jeunes Leaders du PPRD ont prévu de jouer les trouble-fête lors de la marche prévue ce dimanche 25 février à l’appel du Comité laïc de coordination. Ils iront dans les églises pour, disent-ils, « prévenir des risques de troubles à l’ordre public ».
Les autorités congolaises ont annoncé ce jeudi la remise en liberté provisoire de l’ancien directeur de cabinet de l’opposant Moïse Katumbi, aux côtés de 33 autres personnes condamnées pour des « faits insurrectionnels » et « infractions politiques ». Eugène Diomi et Jean-Claude Muyambo, dont l’opposition réclamait la remise en liberté, restent en prison.
Après avoir frappé à la porte des banques de développement européennes pour défendre la cause des Pygmées, le militant congolais a été expulsé vers le Sénégal, où il vit en exil depuis 2014. Il a passé trois jours dans le centre de rétention de l’aéroport.
A la différence d’une partie de l’opposition congolaise, Moïse Katumbi estime que la France « est engagée auprès des Congolais » et « veut l’avènement de la démocratie » en RDC.
Les autorités congolaises ont présenté leur « machine à voter », mercredi. Une nouveauté qui, avant même sa présentation, a provoqué de nombreuses polémiques. Les États-Unis ont notamment laissé entendre que le système pourrait fausser les résultats des élections prévues le 23 décembre 2018.
Joseph Kabila a nommé mardi soir Henri Mova Sakanyi, jusqu’ici secrétaire général du parti au pouvoir, au poste de vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur. Ce dernier succède à Emmanuel Ramazani Shadary, un cacique de la formation politique du président de la RDC.
Un tribunal au grand complet s’est rendu mardi 20 février dans la chambre d’hôpital du député de l’opposition Gérard « Gecoco » Mulumba , poursuivi par la justice congolaise pour « offense au chef de l’État ».
A Bruxelles, deux cabinets d’avocats ont été chargés par les proches du président Joseph Kabila de défendre les intérêts des personnalités sanctionnées par l’Union européenne. L’un a été désigné par le ministre des Affaires étrangères, l’autre par le ministre de la Justice.
Deux humanitaires ont été assassinés samedi 17 février dans le Nord-Kivu, où ils travaillaient pour l’ONG Hydraulique sans Frontières. Les auteurs du double meurtre n’ont pas encore été identifiés.
L’opposant doit-il rester à Bruxelles, au risque de voir sa popularité s’étioler, ou retourner au pays et peut-être mettre sa sécurité en danger ? Un choix cornélien, après vingt mois d’exil.
Le Katanga, c’était le fief de Katumbi. Autrefois épicentre de la contestation, la province et son chef-lieu, Lubumbashi, ont été délibérément affaiblis.
La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) a appelé lundi les fidèles à « demeurer debout et vigilants », alors qu’une nouvelle « marche pacifique » est prévue dimanche à l’appel d’un collectif catholique contre la « dictature » et pour le départ du président Kabila.