Trois jours après la répression sanglante des marches anti-Kabila, qui a fait cinq morts et 47 blessés selon un bilan provisoire de la Monusco, Jeune Afrique revient sur le déroulé de cette journée, dans l’une des paroisses de la capitale.
Lors d’un point-presse mercredi, le porte-parole du gouvernement a vivement réagi aux propos du cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, qui avait qualifié la répression des marches du 31 décembre de « barbarie ».
La répression de la marche des chrétiens organisée dimanche à Kinshasa a déclenché un torrent de réactions choquées ou inquiètes. Dans un communiqué publié ce mardi, le cardinal Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa, condamne « les agissements de nos prétendus vaillants hommes en uniforme ».
Quarante-huit heures après la répression sanglante des marches des chrétiens, organisées dimanche à Kinshasa et dans d’autres villes de la RDC, le général Sylvano Kasongo Kitenge, commandant de la police dans la capitale congolaise, s’explique.
La fourniture Internet et SMS a été rétablie dans la nuit de lundi à mardi en République démocratique du Congo. Son interruption avait été décidée samedi 30 décembre, à la veille des manifestations de dimanche contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila.
Après la répression des manifestations de la Saint-Sylvestre en RDC, la secrétaire générale de la Francophonie a dénoncé lundi les « attaques inqualifiables et désolantes » contre des fidèles et des citoyens. Michaëlle Jean a également exhorté les autorités de ce pays à garantir le droit de manifester.
Huit personnes ont trouvé la mort dimanche en République démocratique du Congo, et une centaine ont été arrêtées, en marge des manifestations de catholiques contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila, a-t-on appris de source onusienne.
Comme plusieurs leaders de l’opposition congolaise, Vital Kamerhe a pris part ce dimanche à une messe qui devait être suivie d’une marche de chrétiens pour réclamer l’application de l’accord de la Saint Sylvestre. C’était sans compter sur l’intervention musclée et inédite des forces de l’ordre dans des églises. Entretien.
Après avoir dispersé des messes à coup de gaz lacrymogènes dans des églises à Kinshasa, les forces de police congolaises menaient dimanche des opérations musclées dans ces lieux de culte, déterminées à empêcher toute marche contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila.
La RD Congo a connu un dimanche mouvementé avec des tirs de l’armée à Kinshasa et des messes dispersées dans des églises à coup de gaz lacrymogènes après l’appel des catholiques à manifester contre le maintien du président Joseph Kabila.
Les forces de sécurité congolaises ont tiré dimanche des coups de feu en l’air et dispersé une messe à coup de gaz lacrymogènes dans une église du centre de Kinshasa où des marches interdites contre le prolongement du pouvoir du président Joseph Kabila sont prévues à l’appel des catholiques.
Par une lettre d’information parvenue jeudi à l’Hôtel de ville de Kinshasa, le comité laïc de coordination de l’Église catholique confirme la tenue dimanche des marches chrétiennes à travers la RDC pour réclamer la « mise en oeuvre intégrale » de l’accord de la Saint-Sylvestre. La démarche est soutenue par plusieurs forces politiques et sociales anti-Kabila.
Trois principaux chantiers attendent Leila Zerrougui dès sa prise de fonction en février 2018. Cette juriste algérienne a été nommée mercredi chef de la Monusco, la mission onusienne en RDC.
Depuis Noël, une vidéo mettant en scène le vice-Premier ministre congolais dans une position embarrassante circule sur les réseaux. Le seul scandale, dans cette sombre affaire de « revenge porn », est la diffusion de la vidéo elle-même.
Le président Joseph Kabila a promulgué dimanche 24 décembre la nouvelle loi électorale, selon l’Agence de presse congolaise. Ce texte, particulièrement décrié, prévoit notamment la création d’un « seuil de représentativité » pour les législatives.
Les Ghanéens Yaw Frimpong et Salomon Asante, en fin de contrat au TP Mazembe (RDC), se sont engagés pour deux ans avec Phoenix Rising FC (États-Unis). Ils y retrouveront Patrice Carteron, leur ancien coach à Lubumbashi, mais aussi un certain Didier Drogba.
L’audit révélant des irrégularités sur la comptabilisation de la production de la mine de Kamoto a entraîné le départ de trois administrateurs de Katanga Mining, filiale de Glencore en RD Congo.
Le département du Trésor américain a décidé d’imposer une série de sanctions à 15 personnalités, en raison d’atteintes répétées aux droits de l’homme. L’ancien président gambien et l’homme d’affaires israélien proche de Joseph Kabila sont visés.
À quoi serviraient les quelque 432 millions de dollars nécessaires, selon la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), à l’organisation des élections du 23 décembre 2018 en RDC ? Jeune Afrique a pu consulter le budget électoral et vous en livre les détails en une datavisualisation.
Une enquête de RFI et de Reuters révèle le rôle trouble joué par quatre agents de l’État congolais dans la mort de deux experts de l’ONU dans le Kasaï, le 12 mars dernier.
Le Parti national pour la démocratie et le développement (PND) a indiqué mercredi sur Twitter que Khiller Mubambe, son représentant à Likasi, dans le sud de la RDC, a été enlevé la veille par des hommes en uniforme. L’entourage de ce proche de l’opposant Moïse Katumbi exige sa libération.
La mort le 15 décembre de l’influent professeur kényan Calestous Juma, spécialiste des questions progrès technologiques et de développement en Afrique, a suscité de nombreuses réactions à travers le monde, notamment de chefs d’États africains.
Dans Kinshasa et les autres grandes villes du pays, l’appel à manifester du Rassemblement – la grande plateforme de l’opposition congolaise – a été très peu suivi ce mardi. Cette mobilisation contre le nouveau calendrier électoral intervenait un an jour pour jour après la fin théorique du second mandat du président Joseph Kabila.
Journée symbolique, aujourd’hui en RDC : voilà un an que Joseph Kabila aurait dû quitter le pouvoir au terme de son second mandat, selon les termes de la Constitution. L’occasion de dresser l’état des lieux des règles qui encadrent les mandats présidentiels dans les Constitutions africaines.
La Cour pénale internationale (CPI) a estimé ce jour que 425 victimes directes ou indirectes de l’ancien chef de guerre Thomas Lubanga ont droit à des indemnisations.
Comment évalue-t-on une jeunesse perdue ? La Cour pénale internationale (CPI) doit répondre à la question vendredi, dans sa décision sur le montant des indemnisations destinées aux anciens enfants-soldats forcés à combattre dans une milice congolaise.