Plusieurs dizaines de personnalités de la société civile de RDC, parmi lesquels des membres de Filimbi, la Lucha ou encore Les Congolais Debout de Sindika Dokolo, ont signé vendredi à Paris un Manifeste du citoyen congolais. Leur objectif : unir le peuple afin d’obtenir le départ du président Joseph Kabila.
Avec son singulier rapport aux faits, Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement congolais amuse et fascine autant qu’il irrite. Au point d’avoir été sanctionné par l’Union européenne.
Plusieurs mouvements de la société civile congolaise viennent de tenir un grand rassemblement en région parisienne. L’objectif de cette réunion, qui a duré trois jours : obtenir le départ du président Joseph Kabila avant la fin de l’année.
Un glissement de terrain a englouti mercredi un camp de pêcheurs sur le versant occidental du lac Albert, dans la province de l’Ituri (nord-est de la RDC), provoquant la mort de 40 personnes, ont annoncé les autorités ce jeudi.
Le décret qui suspendait le paiement de la TVA sur les importations des sociétés minières avait expiré le mois dernier, provoquant une grogne chez les acteurs du secteur en République démocratique du Congo. Il s’agissait en fait d’un oubli du gouvernement, qui a depuis rectifié le tir en prolongeant la suspension.
Trafic d’or, accusations contre le général « Tango four », traque des ex-M23 ou encore des FDLR… Le dernier rapport des experts de l’ONU, rendu public le 13 août, contient de nombreux détails sur les crises que traverse la RD Congo. Il a été rédigé par les collègues de Michael Sharp et Zaida Catalán, assassinés en mars alors qu’ils enquêtaient dans la province du Kasaï-central.
Lambert Mende a approuvé jeudi l’accord de partenariat signé le 26 juillet à Paris entre les représentants de RFI et ceux de la Radio-Télévision nationale congolaise (RTNC). En conséquence, le signal de la radio publique française, coupé depuis neuf mois, a été rétabli à Kinshasa.
Petit-fils du leader congolais Patrice Émery Lumumba, Kahi Lumumba, jeune pousse de la com internet reste éloignée de la politique et vise à inspirer les managers africains.
L’homme d’affaires congolais et gendre du président angolais José Eduardo dos Santos lance, ce jeudi, un « mouvement citoyen » pour « sauver la RDC en 2017 ».
Une fois de plus, ces 8 et 9 août, la principale plateforme de l’opposition congolaise avait appelé à la journée ville morte dans tout le pays. Objectif : réclamer la publication du calendrier électoral qui se fait attendre. Un appel plutôt bien suivi mardi, nettement moins ce mercredi.
À 26 ans, Antoine* est assistant en administration dans une agence des Nations unies, dans la ville de Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu. Pour notre série sur l’argent des Africains, il a accepté de nous faire le détail de ses dépenses mensuelles.
Porte-parole de l’opposant Moïse Katumbi, l’ancien ministre congolais Olivier Kamitatu voit une « main noire du régime de Kinshasa » derrière les violences à répétition observées récemment dans la capitale et plusieurs autres villes de la RDC. Le but de cette main, selon lui : décréter l’état d’urgence.
L’autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo a prié lundi 7 août les opérateurs de téléphonie de prendre des mesures préventives face à l’usage selon elle abusif des réseaux sociaux en RDC. Une demande formulée la veille des deux journées « ville morte » organisées par l’opposition.
Selon des sources sécuritaires concordantes, des tirs ont été entendus ce lundi matin aux alentours de la prison de Makala, à Kinshasa. Une nouvelle attaque du centre pénitentiaire aurait été repoussée, mais la situation demeure confuse dans certains quartiers de la capitale de la RDC. Selon un premier bilan officiel, au moins douze morts sont à déplorer.
De nouveaux affrontements meurtriers ont éclaté samedi entre Bantous et Pygmées en RDC. Selon la société civile, ces affrontements auraient fait 55 morts, un bilan non confirmé de sources officielles.
Dans un rapport publié vendredi 4 août à Genève, le Haut-commissariat aux droits de l’Homme pointe la milice Bana Mura comme étant responsable d’une série d’attaques, ayant entraîné la mort d’au moins 150 personnes au Kasaï, dans le centre du pays. Le document fait également état de 251 exécutions sommaires. Kinshasa dément.
Le nouveau président du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA), en RD Congo, a longtemps été un adversaire radical de Joseph Kabila. Dernièrement, il a mis beaucoup d’eau dans son vin.
Depuis la mort d’Étienne Tshisekedi, son parti, l’Union pour la démocratie et le progrès social ( UDPS) est plus que jamais divisé, certains membres en ont été évincés, pendant que d’autres s’affairent à organiser le prochain congrès du parti. Dans tout cela, que deviennent les plus proches collaborateurs du Sphinx de Limete ?
Le 26 août, onze provinces congolaises doivent élire leur gouverneur. Malgré les polémiques, le processus est bel et bien lancé… sauf dans le Kasaï-Central et dans la province de Mongala, où il est suspendu depuis mercredi 2 août sur décision de la Commission électorale nationale.
Le 7 avril, à la suite de l’accord selon lequel le poste devait revenir à un membre du Rassemblement de l’opposition, l’ex-secrétaire général adjoint de l’UDPS est devenu Premier ministre. Une décision qui fait perdurer les divisions au sein du parti de Tshisekedi. Et au-delà.
Voilà maintenant neuf mois que, dans les quartiers populaires de Kinshasa, capitale d’un pays au sous-sol immensément riche, la survie devient plus dure chaque jour, à mesure que chute le franc congolais. Neuf mois au cours desquels les incertitudes sur la succession du président Joseph Kabila n’ont pas été dissipées. La Constitution lui interdit de se représenter pour un nouveau mandat.
Depuis décembre 2016, l’exécutif congolais est conduit par Joseph Kabila et un Premier ministre issu de l’opposition. Cette cohabitation peut-elle tenir jusqu’à la présidentielle ?
Pendant longtemps, ce fut un secret de polichinelle. Aujourd’hui, Corneille Nangaa, 46 ans, n’exclut officiellement plus l’hypothèse d’un report des scrutins présidentiel, législatifs et provinciaux, qui n’auront probablement pas lieu avant la fin de 2017, « en une séquence », comme l’a pourtant prévu l’accord de la Saint-Sylvestre.
Entre la crise consécutive à la chute des cours des matières premières et la dépréciation continue du franc congolais, les indicateurs financiers ont viré au rouge.
En 2016, son entreprise a décroché le marché de la numérisation du cadastre à Kinshasa. « Elle permettra d’établir la première base de données nationale sur la propriété en RD Congo, en sécurisant les titres fonciers », explique Christian Bin Issa.