Profondément choqué par les propos polémiques du chef de l’État tunisien sur les migrants subsahariens, Moncef Marzouki, le premier président post-Ben Ali, ne mâche pas ses mots.
Sidérurgie, mines et même outsourcing ont permis aux groupes nord-africains d’enregistrer de belles performances dans notre classement régional des 500 Champions africains 2023.
Les fact-checkeurs des médias traditionnels tentent de démonter les fausses informations qui pullulent sur les réseaux. Qu’elles soient en faveur des autorités tunisiennes comme des migrants.
L’Assemblée tunisienne issue des dernières législatives a siégé pour la première fois ce lundi 13 mars. Nouveaux élus, nouvelles règles constitutionnelles, nouveaux pouvoirs… et beaucoup d’approximations.
Africaine, la Tunisie ? Les propos polémiques que son président, Kaïs Saïed, a tenus le 21 février ont pu semer le doute. Sa géographie, son histoire, sa culture et ses valeurs disent pourtant, et sans équivoque, son africanité.
Dans une lettre ouverte, l’universitaire tunisien Skander Ounaies exhorte les Subsahariens, notamment ses étudiants, à ne pas condamner l’ensemble du peuple tunisien à cause des agissements irresponsables et méprisables d’une minorité.
Le président tunisien poursuit le dépeçage des acquis de la Révolution de 2011. La nouvelle réforme annoncée le 9 mars s’attaque au maillage communal, municipal et régional.
Président de la Cedeao, le chef de l’État bissau-guinéen a fait une halte surprise à Tunis, le 8 mars au soir, afin de rencontrer Kaïs Saïed et tenter de mettre un point final à la crise provoquée par les propos de ce dernier sur les migrants subsahariens.
Dans une déclaration au vitriol, Taoufik Charfeddine a traité les journalistes et les syndicalistes de « traîtres ». Avant d’appeler les Tunisiens à soutenir le chef de l’État.
La Banque mondiale est un créancier incontournable de la Tunisie. Quelles pourraient être les conséquences économiques d’une longue suspension de son appui budgétaire au pays ?
Malgré des réunions de crise et des mesures en faveur des migrants subsahariens, le rétropédalage du gouvernement Bouden a été jugé insuffisant par l’organisation financière.
Beurre, couscous, dattes… Depuis les propos du président Kaïs Saïed sur les migrants, les produits tunisiens sont en perte de vitesse en Afrique subsaharienne. Explications.
Se disant préoccupé par les « violences racistes » qui secouent le pays, le patron de la Banque mondiale a annoncé, lundi 6 mars au soir, la suspension de la collaboration avec Tunis. Une mauvaise nouvelle de plus pour l’État, qui peine déjà à boucler son budget 2023.
Pour la première fois depuis les propos du président Kaïs Saïed sur les migrants, le 21 février, et alors que les rapatriements de ressortissants subsahariens craignant pour leur sécurité se poursuivent, Tunis a présenté de nouvelles mesures visant à améliorer le quotidien des étrangers, en particulier les étudiants.
Malgré l’interdiction édictée par les autorités, une manifestation s’est tenue à Tunis à l’appel du FSN, la principale coalition d’opposition qui ne cesse de dénoncer « la dérive autoritaire » du président Saïed.
Depuis les propos très durs du président tunisien sur les Subsahariens demeurant dans le pays, beaucoup vivent dans la peur et certains États ont commencé à rapatrier leurs ressortissants. Spécialiste des diasporas, Samir Bouzidi déplore un immense gâchis et craint des conséquences graves et durables pour la Tunisie.
Près de 300 ressortissants de Côte d’Ivoire et du Mali ont rejoint samedi leurs pays pour fuir des agressions et des manifestations d’hostilité après le discours du président Kaïs Saïed contre les immigrés subsahariens en situation irrégulière.
Ce premier long-métrage du réalisateur tunisien Youssef Chebbi a obtenu la plus prestigieuse des récompenses du Fespaco ce samedi 4 mars. Le film est une allégorie sur la révolution, dans un brasier où se mêlent mystique et mystère.
Les rapatriements de migrants subsahariens se multiplient en Tunisie après que le récent discours du président Kaïs Saïed a déclenché une vague de xénophobie dans le pays.
La Guinée est le premier pays d’Afrique subsaharienne à avoir rapatrié certains de ses ressortissants désireux de quitter la Tunisie. Les récits de ceux qui commencent à témoigner de ce qu’ils y ont vécu sont cauchemardesques, et font état d’une véritable « sauvagerie » à l’œuvre dans certaines parties du pays.
Près d’un mois après l’arrestation très médiatisée de plusieurs personnalités, on ne sait toujours pas ce que la justice leur reproche. Ce qui alimente les rumeurs les plus folles…
Le Front de salut national appelle à un rassemblement, ce dimanche à Tunis, pour dénoncer « les arrestations politiques et les violations contre les libertés publiques et individuelles ». Une autre manifestation organisée par l’UGTT est prévue samedi.
Si beaucoup de Tunisiens protestent contre les propos anti-migrants de leur président et affichent leur solidarité avec les Subsahariens, d’autres tiennent un discours ouvertement raciste et multiplient les actes d’hostilité.
Une cinquantaine de Guinéens, principalement des enfants et des nourrissons, sont arrivés à Conakry dans un vol affrété depuis Tunis. Après les déclarations du président Saïed, plusieurs pays d’Afrique subsaharienne organisent le rapatriement de leurs ressortissants.
En appelant, le 21 février, à des mesures radicales contre les « vagues de migration », Kaïs Saïed a rendu la vie des ressortissants subsahariens en Tunisie très difficile, quel que soit leur statut légal. Témoignages.
Le lieutenant-colonel Damiba, Nabil Karoui, Denis Sassou Nguesso, Laurent Gbagbo, le général « Hemetti »… Tels sont quelques-uns des clients de cet obscur lobbyiste israélo-canadien aux méthodes discutables.
Ancien député des Tunisiens vivant en Italie et spécialiste des phénomènes migratoires, Majdi Karbai dénonce à la fois les propos brutaux de Kaïs Saïed, les contre-vérités sur les migrants en Tunisie et le cynisme des Européens. Et appelle à un vrai dialogue Sud-Nord sur la question migratoire.
L’Union africaine a condamné les propos du président tunisien sur les migrants originaires d’Afrique subsaharienne et appelé ses États membres à « s’abstenir de tout discours haineux à caractère raciste ».