Défenseur des droits de l’homme, l’avocat, qui fut ministre du premier gouvernement de Kaïs Saïed, est poursuivi pour avoir tenu des propos critiques à l’égard de la justice. De nombreuses organisations lui ont apporté leur soutien.
Le gouvernement tunisien a présenté un plan de développement pour 2023-2025 qui mise fortement sur les investissements du secteur privé, une nette reprise de la production des phosphates et une agriculture plus « verte ».
1952, 1978, 1980, 1984, 2008… et bien sûr 2011. Dans l’histoire récente du pays, le début de l’année a souvent été une période « chaude » sur le plan politique. Tous les ingrédients semblent aujourd’hui réunis pour que 2023 confirme la règle.
Trois ans à peine après son arrivée dans le pays, le groupe suédois ferme déjà ses boutiques et il n’est pas le seul. Un phénomène que la loi de finances 2023 risque encore d’accentuer.
Médias publics tenus d’une main ferme par l’exécutif, médias privés qui peinent à sortir de la culture du buzz. Comment expliquer la crise que traverse la presse tunisienne ? Analyse.
Depuis bientôt douze ans, Leila Ben Ali vit un exil doré en Arabie saoudite. Désormais veuve et grand-mère, elle est toujours visée par la justice tunisienne, même si la haine que lui vouaient ses concitoyens s’est un peu émoussée.
La loi de finances 2023, signée vendredi, prévoit une forte augmentation des recettes. C’est le secteur privé qui sera largement mis à contribution, en attendant que la Tunisie obtienne enfin l’accord du FMI et puisse se financer à l’international.
Ce magistrat est à la tête de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), qui a supervisé le déroulement des dernières législatives, dont le premier tour a eu lieu le 17 décembre.
Malgré des performances globales en repli sur les marchés du continent, certains secteurs – et des entreprises phares – résistent. Et des signes encourageants pour l’ensemble des investisseurs subsistent.
À travers le cinéma ou la littérature, ces deux artistes ont acquis une renommée internationale en mettant les questions sociales et les injustices au centre de leur travail. Loin de tout stéréotype.
Le taux d’abstention record des élections législatives du 17 décembre révèle la profondeur du fossé qui sépare les dirigeants tunisiens de leur population. Il est donc urgent d’organiser un scrutin présidentiel anticipé.
En Tunisie, un rassemblement contre la criminalisation de l’homosexualité démontre que la parole se libère, malgré une législation toujours très répressive. Comme dans d’autres pays africains…
Confrontés à un fort stress hydrique, les pays d’Afrique du Nord se tournent désormais vers la désalinisation de l’eau de mer pour assurer un approvisionnement en eau potable fiable à leur population.
Le taux d’abstention de plus de 91 % lors du premier tour des législatives est un véritable camouflet pour le président Kaïs Saïed, dont l’opposition réclame le départ.
Demain, les Tunisiens se rendront aux urnes pour renouveler le Parlement. Si le sort de la Première ministre Najla Bouden n’est théoriquement pas directement lié à ce scrutin, il semble clair qu’elle vit ses derniers jours à la tête du gouvernement. Mais qui va lui succéder ?
Le Fonds monétaire vient d’annoncer que le prêt de 1,9 milliard de dollars ne serait pas au menu de ses discussions de décembre. Tunis va devoir revoir sa copie.
C’est ce samedi 17 décembre que les électeurs tunisiens renouvelleront les membres de l’Assemblée. Sur fond d’affaiblissement du Parlement face au président, cette élection – et ses résultats – s’annonce très différente des scrutins précédents.
Sur fond d’inflation et de pénurie, les boulangers se sont mis en grève ce 7 décembre. À dix jours des élections législatives, ils réclament des aides promises par l’État qui n’auraient pas été versées.
Depuis sa nomination en 2018, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie est le référent financier du pays. Salué pour sa capacité à maintenir le pays à flot, Marouane Abassi est aussi critiqué pour sa gestion trop classique des crises.
Quelques semaines après le sommet de la Francophonie, qui s’est tenu les 19 et 20 novembre, l’Association des parents et des élèves de Tunisie s’alarme des risques de l’usage exclusif de l’arabe au détriment du français dans certaines disciplines.
Dans un contexte déjà tendu, un nouveau rendez-vous manqué, fin novembre, a fini d’exaspérer la puissante centrale syndicale, qui se sent ignorée par la présidence et le gouvernement.
Quelques jours après le lancement officiel de la campagne pour les législatives du 17 décembre, de nombreux Tunisiens ne cachent pas leur scepticisme et leur lassitude à l’égard de la politique. L’heure est de toute façon au football…
Le comité du patrimoine de l’Unesco étudie cette année l’inscription de trois candidatures africaines. Des richesses culturelles dont la paternité est parfois contestée.