Si le pays n’a pas été épargné par la violence politique depuis 2011, la campagne en vue de la présidentielle est marquée, sur les réseaux sociaux notamment, par un niveau de brutalité dans les propos qui dépasse largement celui observé en 2019. Sans provoquer, pour l’instant, de réaction officielle.
En Algérie, au Maroc et en Tunisie, certains clubs professionnels pratiquent une politique salariale qu’ils ont du mal à assumer, faute de recettes suffisantes. Pour beaucoup d’entre eux, les difficultés économiques ne sont jamais loin.
Le rappeur tunisien ne s’est pas seulement vu refuser une candidature à la présidentielle d’octobre. Le tribunal de Jendouba vient de le condamner à quatre ans de prison, par contumace, pour achat présumé de parrainages.
Chadha Haj Mbarek, Sonia Dahmani, Mourad Zeghidi, Borhen Bsaies… Plusieurs journalistes tunisiens sont emprisonnés et, à l’approche de la présidentielle du 6 octobre, les pressions sur les médias s’intensifient. Entre la crainte qui s’installe et la volonté de résister, le combat pour une presse libre est de plus en plus difficile.
Le rappeur et homme d’affaires tunisien Karim Gharbi, alias K2Rhym, a reçu le 14 août une peine de quatre ans de prison par contumace pour avoir acheté des parrainages afin de se porter candidat à la présidentielle du 6 octobre, a indiqué un porte-parole judiciaire.
Figures de l’opposition, avocates, militantes antiracistes… Les manifestants ont appelé à la libération de nombreuses opposantes emprisonnées pour avoir critiqué le chef de l’État.
À l’occasion de la célébration des droits de la femme en Tunisie, ce 13 août, retour sur deux initiatives qui méritent d’être soulignées, dans un contexte politique plus que tendu.
Sur 17 prétendants à avoir déposé un dossier, seuls trois candidats, dont l’actuel président, ont été retenus pour se présenter à l’élection du 6 octobre 2024. L’opposition dénonce un simulacre de démocratie destiné à renforcer la légitimité du chef de l’État sortant.
Trois prétendants à la présidence, dont Kaïs Saïed, qui brigue un deuxième mandat, vont pouvoir se présenter à l’élection du 6 octobre, un scrutin qui paraît « joué d’avance », selon des experts et des postulants ayant renoncé devant les « obstacles ».
Le désormais ex-Premier ministre tunisien Ahmed Hachani a été remercié le 7 août, dans la nuit, sans plus d’explications. Jeune Afrique décrypte les raisons de cette mise à l’écart, à deux mois de la présidentielle.
Le cinéaste tunisien auteur du docu-fiction « Subutex » envisageait de se présenter à l’élection présidentielle du 6 octobre. Il vient de retirer sa candidature.
Le Premier ministre Ahmed Hachani a été limogé et remplacé par le ministre des Affaires sociales Kamel Madouri, ont annoncé mercredi soir les services du président Kaïs Saïed.
La Fifa a décidé de placer la fédération tunisienne de football (FTF) sous la direction d’un Comité de normalisation (Conor). Mais la composition de celui-ci se fait attendre.
Son conseil d’administration du 12 juin, son interpellation le 31 juillet, sa première audition… Des sources proches du dossier racontent à Jeune Afrique ce qui s’est passé avant, pendant et depuis l’arrestation du PDG de la compagnie aérienne tunisienne.
Après l’arrestation du désormais ex-PDG le 31 juillet, deux responsables ont été désignés pour assurer l’intérim à la tête de la direction générale et du conseil d’administration de la compagnie aérienne nationale.
Le chef de l’État tunisien a présenté, ce 5 août, sa candidature à l’élection du 6 octobre prochain. Elle s’inscrit selon lui dans le cadre d’une « guerre de libération et d’autodétermination » visant à « établir une nouvelle République ».
Depuis le début du mois de juin, la Tunisie a engagé une campagne de renflouement en sable des plages de plusieurs régions littorales. Dans les zones touristiques, mais pas seulement.
Les propos populistes lancés gratuitement par la chanteuse Latifa lors du festival de Tabarka, le 27 juillet, sont l’occasion de faire le point sur la pente xénophobe qu’ont pris certains Tunisiens. Mais aussi sur ce qui a changé – ou pas – un an après la signature de l’accord migratoire avec l’Union européenne.
La véhémente adversaire du président Kaïs Saïed, emprisonnée depuis l’automne 2023, a déposé sa candidature à l’élection présidentielle du 6 octobre via ses avocats, selon des médias locaux.
Le dépôt des candidatures pour le scrutin présidentiel du 6 octobre est ouvert depuis ce 29 juillet. Ils étaient alors plus de 108 prétendants à avoir retiré leur formulaire pour collecter les parrainages et espérer pouvoir se présenter. La plupart n’iront cependant pas plus loin.
En poste depuis 2021, le dirigeant de 57 ans a été arrêté et placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour corruption contre des hauts cadres la compagnie aérienne tunisienne.
Contre toute attente, le président tunisien s’est exprimé sur les ondes de la télévision nationale tunisienne, le 25 juillet, jour de la fête de la République. Une allocution à mi-chemin entre défense de son bilan et élans messianiques… Décryptage.
Il y a quelques jours, confronté à une rupture de stock de sérum physiologique, un produit simple mais indispensable, le directeur du centre d’hémodialyse de Sfax a dû adresser une alerte d’urgence à Ali Mrabet. Pourquoi la Tunisie, pourtant productrice de ce produit, n’a-t-elle pas anticipé la situation ?
Le premier athlète africain à s’être sublimé aux Jeux olympiques de Paris 2024 est le Tunisien Farès Ferjani, qui a décroché la première médaille pour son pays dans l’épreuve de sabre individuel hommes. Récapitulatif des moments forts de cette première journée de compétition.
Avec la tenniswoman Ons Jabeur et le nageur Ahmed Hafnaoui, la Tunisie nourrissait de légitimes ambitions de médailles. Mais leur forfait a douché l’optimisme local, même si quelques athlètes peuvent décrocher des succès à Paris.
L’artiste tunisien Karim Gharbi a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre dont l’issue semble verrouillée par le chef de l’État sortant, Kaïs Saïed. Anecdote ou événement ?
Au prétexte d’un péril imminent, le 25 juillet 2021, le président Kaïs Saïed a accaparé tous les pouvoirs. L’opération, vue comme un moyen de mettre au ban les représentants honnis de l’ancienne classe politique, avait alors suscité un enthousiasme populaire sans précédent. Quatre ans plus tard, le désenchantement est palpable.
Suite à la parution de notre article du 28 juin sur la manifestation organisée pour demander la dépénalisation de l’homosexualité en Tunisie, l’association Shams a tenu à réagir et à apporter certaines précisions.
Alors que les contours de l’élection présidentielle du 6 octobre se précisent, beaucoup de candidats se plaignent de procédures compliquées, voire impossibles à appliquer. Pour l’avocat et ancien magistrat Ahmed Souab, certains articles du nouveau code électoral sont, en effet, problématiques du point de vue du droit.
Alors que les autorités avaient annoncé la production d’un nouveau pain subventionné fin décembre 2023, plus nutritif et complet que le pain actuel, très peu d’informations filtrent autour de ce projet. Qui, plus de six mois plus tard, n’a pas encore été mis en application.