Dans un rapport, l’International Crisis Group souligne une nette diminution des actes terroristes dans le pays depuis 2016. Mais l’organisation alerte sur les conséquences du manque de prévention et de la répression.
La visite du Premier ministre français Jean Castex à Tunis s’est achevée le 3 juin, sans annonces fracassantes. Au-delà de la bonne entente affichée entre les deux pays, plusieurs projets franco-tunisiens ont échoué.
Enfermés dans le duel PDL-Ennahdha, les Tunisiens considèrent avec intérêt les prises de parole de l’ex-officier, dont le patriotisme se veut un symbole d’indépendance vis-à-vis des partis. Portrait.
La visite à Tunis du Premier ministre français Jean Castex est l’occasion de rencontres entre parlementaires des deux rives. Parmi eux, Saïda Ounissi, députée d’Ennahdha, présente à « Jeune Afrique » sa vision d’une relation bilatérale encore en mal de confiance.
La Tunisienne a remporté le 20 juin l’Open de Birmingham. Elle devient la première femme maghrébine à remporter un tournoi sur le circuit WTA. Jeune Afrique était allé à sa rencontre lors du tournoi de Roland-Garros, le 2 juin.
Acculées par une situation économique plus préoccupante que jamais, les autorités tunisiennes sont contraintes de se tourner vers le Qatar et la Libye dans l’espoir de faire retomber la pression.
Le traité du Bardo, signé en 1881, a ouvert pour la Tunisie une ère de répression et d’exploitation telle que l’on espérait ne jamais en revoir. Pourtant, en un an de Colvid-19, le pays et une partie de sa classe dirigeante ont démontré que le pire est toujours possible.
La gestion approximative de la pandémie, tant par l’exécutif que par les autorités sanitaires, ainsi que l’indiscipline d’une population à bout de patience ont conduit à une nouvelle flambée virale.
Figure de la lutte pour l’indépendance et premier ministre de la Justice de la Tunisie, l’avocat est décédé le 23 mai. Retour sur une vie d’engagements sans concession.
Doucement, les sociétés étrangères sont en train de quitter la Tunisie. Loin de profiter de la délocalisation espérée, le pays pourrait voir les départs s’amplifier, les incertitudes politiques et économiques prenant de plus en plus le pas sur ses nombreux atouts.
Le Premier ministre français Jean Castex se rendra en visite officielle en Tunisie les 2 et 3 juin à l’occasion du troisième Haut conseil de coopération franco-tunisien.
Le gouverneur de la Banque centrale tunisienne Marouane Abassi a affirmé qu’il n’y avait pas d’autre solution pour la Tunisie qu’un recours au Fonds monétaire international pour boucler son budget.
Des incidents à la mosquée Al-Aqsa aux bombardements sur la bande de Gaza, les derniers événements au Proche-Orient ont suscité un élan de solidarité pour les Palestiniens en Tunisie.
La visite de Kaïs Saïed à Paris, à l’occasion du Sommet sur les économies africaines, a été l’occasion d’entretiens bilatéraux. Mais plusieurs sujets compliquent les échanges entre les deux pays.
« Il y a 140 ans, la Tunisie tombait sous la domination française » (2/4) – Endetté, le beylicat est contraint d’accepter la tutelle européenne. L’engrenage qui mènera à la conquête du pays par la France et à l’instauration d’un protectorat en 1871, est enclanché.
« Il y a 140 ans, la Tunisie tombait sous la domination française » (4/4) – À la suite de l’indépendance, Habib Bourguiba retient les leçons du traité du Bardo. Mais la situation du pays, après 2011, rappelle fâcheusement celle qui a prévalu avant l’instauration du protectorat français…
« Il y a 140 ans, la Tunisie tombait sous la domination française » (3/4). Ben Bechir, Bizerte et enfin Tunis : l’avancée des troupes françaises en ce mois d’avril 1881 est telle qu’elle ne laisse aucun choix au bey. Le 12 mai, Mohamed es-Sadok abandonne la souveraineté tunisienne sur une table ronde.
Premier contact entre Carthage et la Maison blanche depuis l’investiture du président Joe Biden, l’appel entre la vice-présidente des États-Unis et le président tunisien donne lieu à des lectures différentes de part et d’autre de l’Atlantique.
Par quel engrenage la Tunisie est-elle devenue un protectorat français à la fin du 19e siècle ? JA déroule fil des événements, qui résonnent étrangement avec la situation actuelle du pays.
« Il y a 140 ans, la Tunisie tombait sous la domination française » (1/4). Alors que les bey se lancent dans une ambitieuse politique de développement économique, au milieu du 19e siècle, la mauvaise gestion des deniers publics mène la régence sous la tutelle d’une commission financière internationale.
Malgré l’entrée en application d’une loi contre les violences faites aux femmes, les mentalités archaïques et conservatrices dont font souvent preuve les magistrats perpétuent l’impunité.
Alors que les pesticides dangereux interdits au sein de l’Union européenne sont encore produits et exportés vers le Maghreb, des décideurs de part et d’autre de la Méditerranée s’engagent à faire évoluer les législations, Rabat et Bruxelles en tête.
Élection d’un président, restructuration à tous les étages, démocratie interne ou encore concrétisation de sa ligne économique… Ennahdha devrait enfin organiser son onzième congrès d’ici fin décembre. Le tout sur fond de crise nationale.
Plus jeune ministre de Habib Bourguiba, BBY a contribué aux pourparlers pour l’indépendance de la Tunisie. Devenu patron de presse, ce natif de Djerba continuait à accorder une place spéciale à son pays d’origine dans « Jeune Afrique ». Témoignages.
Dans son livre « Généalogie des villes de Tunisie », la chercheuse Leila Latreche explore l’histoire des échanges et des conquêtes du pays en révélant l’évolution des noms de ses centres urbains. Un voyage à travers les époques et la géographie.
Subventions, rente, actionnariat public… Le chef du gouvernement tunisien est prêt à briser bien des tabous dans ses discussions avec l’administration Biden, le FMI et la Banque mondiale.