La date du premier tour de l’élection présidentielle a finalement été modifiée au 17 novembre par l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE). La date initiale coïncidait avec la fête du Mouled. Pour Anis Jarboui, membre du conseil de l’ISIE, l’argument retenu est d’ordre économique. Interview.
La Tunisie accueillera les 30 et 31 mars le 30e sommet de la Ligue arabe. Si ses voisins maghrébins n’enverront pas leurs chefs d’État, l’Arabie saoudite devrait être de loin la mieux représentée des 21 délégations participantes.
À 44 ans, le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération incarne la nouvelle génération des islamistes tunisiens. Ardent militant, il sait aussi se montrer pragmatique.
Belhassen Trabelsi, mis en examen pour « faux aggravé et blanchiment en bande organisée », a obtenu jeudi sa remise en liberté sous contrôle judiciaire par la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence.
Chargée du processus de justice transitionnelle depuis 2014, l’Instance vérité et dignité (IVD) a clos ses travaux et rendu public mardi 26 mars son rapport final. Ses recommandations devront maintenant faire l’objet d’un programme de mise en application élaboré par le gouvernement dans un délai d’un an, puis soumis à l’approbation de l’Assemblée.
À l’occasion de la tenue à Tunis, du 26 au 31 mars, du 30e sommet de l’organisation panarabe, le premier diplomate du pays évoque les principaux foyers de crise dans la région.
Lotfi Bel Hadj, créateur du cabinet LBH Foundation, est en discussion avec l’équipe dirigeante de Tahya Tounes pour collaborer avec ce nouveau parti, notamment en vue des campagnes électorales à venir.
Diplômé des Écoles nationales d’administration de Tunis et de Paris, ce Tunisien de 42 ans a été chef du cabinet du ministre du Transport, au ministère de la Fonction publique, PDG de la Société du réseau ferroviaire rapide et de la Pharmacie centrale. Il est nommé DG du premier groupe privé du pays.
L’interdiction de diffusion par la justice de deux émissions traitant du décès de 15 nourrissons à Tunis a suscité un tollé dans la profession, qui craint un retour de la censure. Nouri Lajmi, président de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica), explique à Jeune Afrique les difficultés rencontrées par la presse en Tunisie.
Les prémices de la révolution tunisienne de 2011 s’exposent au musée du Bardo (Tunis) jusqu’au 31 mars. Dans un lieu qui porte encore l’empreinte de la première attaque terroriste ciblant la sphère publique en 2015, un collectif de la société civile se soucie de préserver la mémoire d’un tournant historique déjà entaché d’oubli.
Il aura été ministre de l’Intérieur dans un bâtiment où, sous le régime Ben Ali, il avait été placé à l’isolement et torturé, puis chef du gouvernement tunisien de février 2013 à janvier 2014.
L’Union patriotique libre (UPL) a annoncé mardi la fin de sa fusion avec Nidaa Tounes. Les membres du bureau politique souhaitent reprendre leurs activités antérieures et reformer un parti indépendant, aussi bien à l’Assemblée qu’au niveau de ses coordinations régionales et locales. Les déçus sont toutefois nombreux et ce rétropédalage incertain.
Pour la dernière commémoration de l’indépendance tunisienne de son quinquennat, Béji Caïd Essebsi (BCE) s’est gardé de faire un bilan ou des annonces importantes, profitant plutôt de ses 52 minutes de prise de parole pour régler quelques comptes, notamment avec le chef du gouvernement Youssef Chahed.
Turbulences en Algérie et en Libye ou stabilité relative au Maroc font de la Tunisie un pivot du sort du Maghreb. Aussi l’année 2019 sera-t-elle cruciale pour le pays et ses 12 millions d’habitants, mais également pour ses partenaires européens, qui doivent persévérer dans une confiance exigeante.
Elle vante l’ancien régime, fustige la révolution et jure d’éradiquer l’islamisme. A priori bien placée dans les sondages, Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre, est une énigme. Portrait.
Belhassen Trabelsi, homme d’affaires et beau-frère de l’ex-président tunisien Zine el Abidine Ben Ali, a été mis en examen et incarcéré lundi à Marseille, après trois ans de cavale depuis sa fuite du Canada en 2016, où il était menacé d’extradition.
Des hommes politiques, mais aussi des représentants de la société civile ou encore des hauts commis de l’État, ont lancé dimanche 17 mars Qadiroune, une nouvelle initiative qui entend se démarquer d’une offre pré-électorale pléthorique en mettant en avant la démocratie participative.
Alors que la Tunisie a demandé l’extradition de Belhassen Trabelsi, beau-frère de l’ex-président Zine el Abidine Ben Ali, et que son arrestation en France soulève de nombreuses questions, la requête n’aurait que « peu de chances d’aboutir ». Explications.
Diplômé de la faculté des sciences économiques et de gestion de Tunis El Manar, et titulaire d’un MBA de l’université du Québec à Montréal, ce Tunisien vient d’être nommé DG de la STB. Il était jusqu’ici directeur central chargé de la gestion du réseau, des opérations commerciales et de la qualité du service de la banque.
La Tunisie réclame l’extradition de Belhassen Trabelsi, beau-frère de l’ex président Zine el Abidine Ben Ali, à la suite de son arrestation en France après des années de cavale, a indiqué dimanche 17 mars le ministère de la Justice.
Le présentateur vedette l’a annoncé en janvier : son émission TPMP (« Touche pas à mon poste ») se délocalisera dans les prochaines semaines en Tunisie. Mais avec quels moyens ? Et pour quoi faire ? Jeune Afrique a posé la question aux parties concernées.
La bourse de Tunis a suspendu ce 14 mars la cotation d’Attijari Bank, filiale tunisienne d’Attijariwafa Bank, sous le coup d’une « enquête douanière sur d’éventuelles infractions à la réglementation régissant le commerce extérieur ».
Dans un communiqué laconique, le comité d’organisation du congrès de Nidaa Tounes a annoncé jeudi 14 mars qu’il rendait son tablier. Les jeux d’alliance et les guerres de clans qui déchirent le parti semblent avoir eu raison de sa mission.
De l’alliance Al Qotb à Tahya Tounes, en passant par Al Joumhouri, l’actuel chef du gouvernement Youssef Chahed et le coordinateur du nouveau parti Selim Azzabi semblent avoir mêlé leurs carrières politiques.
Nommé en 2016, Youssef Chahed, le chef du gouvernement tunisien, se maintient à son poste contre vents et marées. Et se prépare à briguer la magistrature suprême en novembre.
Pour Lotfi Ben Sassi, conseiller économique et proche collaborateur du chef du gouvernement tunisien, « un programme de rigueur s’imposait pour arrêter l’hémorragie budgétaire » au moment de la nomination de Youssef Chahed, en 2016.
Alors que la Tunisie est secouée par la mort de 12 nouveaux-nés, en fin de semaine dernière dans une maternité de Tunis, de nombreux médecins ont profité de l’occasion pour tirer la sonnette d’alarme sur l’état du secteur public en matière de santé. Leurs témoignages sur les réseaux sociaux bouleversent la toile.
Douze nourrissons sont morts d’une infection nosocomiale au centre de néonatologie de l’hôpital de la Rabta (Tunis), entre le jeudi 7 et le samedi 9 mars. Un drame qui a engendré la démission du ministre de la Santé et suscité une vive émotion en Tunisie.
Diplômé de l’Iscae et d’un IAE français, ce Tunisien cumule trente-cinq ans de carrière au sein de la banque marocaine. Ex-DG adjoint du groupe pendant huit ans et ancien membre de son comité exécutif, il prend les rênes de la filiale tunisienne d’Attijariwafa Bank, et remplace Hicham Seffa, nommé DG de la filiale égyptienne.