Le Conseil de l’Union européenne a décidé de lever le gel des avoirs de Marwan Mabrouk. La décision, rendue publique le 29 janvier, était très attendue en Tunisie, où l’ONG I Watch soupçonne le gouvernement d’avoir directement envoyé une demande à l’UE en faveur de l’homme d’affaires.
Officiellement lancé le 27 janvier à Monastir, le parti Tahya Tounes promet d’opter pour un fonctionnement démocratique mais ses structures doivent encore être mises en place et ses représentants élus. Ses soutiens potentiels, dont d’anciens de Nidaa Tounes, attendent des garanties.
Illustrations en noir et blanc, ligne claire. Hélène Aldeguer, dessinatrice, nous renvoie au 16 janvier 2013. Deux ans et deux jours après le départ de Ben Ali. Le pays est en grève générale.
Le nouveau parti tunisien Tahya Tounes (Vive la Tunisie), lancé le 27 janvier à Monastir, s’appuie sur le groupe de la Coalition nationale, deuxième bloc à l’Assemblée, et compte élire progressivement ses structures de bas en haut.
Le procès de l’attentat qui avait fait 22 morts dans le musée du Bardo en 2015 est entré le 25 janvier dans le vif du sujet, avec les auditions de plusieurs complices présumés qui permettent d’entrevoir le profil des jihadistes.
Environ 200 parents d’élèves ont manifesté jeudi à Tunis contre la grève des notes observée dans la plupart des lycées tunisiens, et appelé le gouvernement et le syndicat UGTT à épargner leurs enfants dans le bras de fer dans lequel ils sont engagés.
L’adoption du Code des collectivités locales, suivie de la tenue des élections municipales en mai 2018, était une étape importante dans la mise en place de la décentralisation et de la démocratie participative. Huit mois plus tard, les élus locaux doutent de la sincérité des gouvernants.
Rachid Ben Yedder, à la tête du second groupe privé tunisien, est décédé le 23 janvier à l’âge de 84 ans. Représentant du boom de l’entrepreneuriat privé né dans les années 1970, il laisse un holding florissant avec des sociétés phares comme Amen Bank, Comar Assurances ou Parenin.
Le président de la République tunisienne, Béji Caïd Essebsi, vient de proclamer le 23 janvier Journée nationale de l’abolition de l’esclavage. Une décision qualifiée d’« historique » par les militants des droits de l’homme, qui le réclamaient depuis plusieurs années.
Plus jeune constituant en 1959, syndicaliste, plusieurs fois ministre sous la présidence de Habib Bourguiba, Mustapha Filali est décédé dimanche 20 janvier à l’âge de 97 ans.
Arrivé à mi-mandat à la tête de l’UGTT, le secrétaire général du syndicat livre à Jeune Afrique son analyse sur la crise politique, les difficultés économiques et les attentes sociales des Tunisiens.
Après la grève générale de la fonction publique et des entreprises étatiques qui a paralysé la Tunisie jeudi 17 janvier, l’économiste et ex-ministre des Finances Hakim Ben Hammouda analyse pour Jeune Afrique les enjeux de cette importante mobilisation.
La grève générale de la fonction publique et des entreprises étatiques, organisée jeudi 17 janvier à l’appel de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), est une nouvelle étape dans le bras de fer engagé avec le gouvernement pour l’obtention de meilleurs salaires.
Alors que les négociations entre la Tunisie et son partenaire européen pour un accord sur le libre-échange complet et approfondi (Aleca) sont amorcées depuis plus de trois ans, des acteurs de la société civile craignent les retombées « désastreuses » d’un tel accord.
« Forces anti-révolutionnaires », financement du terrorisme par les Émirats, alliance « de subsistance » entre Ennahdha et Nidaa… Dans une longue interview accordée au quotidien arabophone algérien « El Khabar », l’ex-président tunisien Moncef Marzouki n’y est pas allé de main morte pour critiquer la politique interne et les relations extérieures de son pays.
À l’heure où la position des femmes d’Ennahdha est scrutée autour des discussions sur la loi sur l’héritage en Tunisie, Jeune Afrique s’interroge sur la façon dont les musulmanes peuvent concilier défense de leurs droits et attachement à la religion. Éléments de réponse avec la chercheuse Malika Hamidi.
Le débat sur le projet de loi présidentiel visant à imposer la norme de l’égalité dans l’héritage réveille la controverse à l’Assemblée. Alors qu’Ennahdha y est opposé, ce texte interroge les convictions de ses dirigeantes, mais aussi leur poids dans le parti. Entretien avec la chercheuse Anne Wolf, spécialiste de la formation islamiste.
Le Parlement débattra prochainement d’un projet de loi instaurant l’égalité entre les sexes en matière de succession. Pour les cadres dirigeantes et les élues d’Ennahdha, ce sera l’heure de vérité.
En Tunisie, on peut être une femme de poigne tout en restant attachée aux valeurs de la famille. C’est ce que tentent de prouver des dirigeantes d’Ennahdha, qui se sont fait leur place dans le parti malgré les obstacles et prônent une égalité femme-homme, chacune à sa façon. Rencontre avec Farida Labidi, Sayida Ounissi et Mehrezia Labidi.
Pour le huitième anniversaire de la révolution, les islamistes d’Ennahdha et les syndicalistes de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) avaient réuni leurs partisans, au milieu de quelques centaines de Tunisiens soucieux de renforcer les acquis de la transition démocratique. Reportage.
Célébrations pour les uns, pessimisme pour d’autres, la Tunisie commémore en ce 14 janvier le huitième anniversaire officiel de sa révolution. L’occasion de revenir avec le chercheur Mohamed Kerrou, auteur en 2018 d’un ouvrage intitulé « L’autre révolution », sur les fondements et les évolutions tumultueuses de la transition démocratique.
Quarante et un jihadistes ont été condamnés à la peine de mort en Tunisie pour leur participation à une attaque qui avait fait 15 morts parmi les forces de sécurité en juillet 2014 à la frontière avec l’Algérie, a indiqué le parquet samedi.
Le chercheur tunisien Rafaa Tabib, spécialiste de la Libye, appelle les autorités de son pays à interroger le ravisseur des deux journalistes tunisiens disparus chez le voisin de l’est en 2014. Il revient pour Jeune Afrique sur les relations bilatérales et les écueils de la diplomatie tunisienne en Libye.
En Tunisie, les présidents des blocs parlementaires sont appelés à se réunir mardi 15 janvier afin de trouver un consensus sur la désignation des membres de l’Isie, instance chargée d’organiser les élections, après un premier accord cette semaine concernant son futur président. Un tirage au sort a été proposé.
Bien au-delà des crypto-monnaies, cette technologie pourrait être à l’origine d’importants bouleversements dans le secteur bancaire. La Tunisie, pionnière dans la région, a lancé plusieurs projets.
Le comité de défense de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, les deux leaders de la gauche tunisienne assassinés en 2013, a tenu une nouvelle conférence de presse jeudi 10 janvier, accusant le procureur Béchir Akremi d’entrave à la justice. Interview.
Pour lever tout soupçon de financement du terrorisme, les activités des associations humanitaires islamistes – Secours islamique, Tunisia Charity… – sont passées au crible par les organismes de contrôle financier tunisiens.
L’Instance de lutte contre la corruption (Inlucc) n’a reçu qu’un tiers des déclarations de patrimoine attendues fin 2018. Certains élus ne se sont pas prêtés au jeu, alors même que cette initiative était censée restaurer leur image. S’ils n’honorent pas le délai supplémentaire accordé, ils pourraient faire l’objet de poursuites.
Première fissure au sein du nouveau bloc parlementaire de Nidaa Tounes : six anciens députés de l’UPL quittent ses rangs, moins de trois mois après la fusion des deux partis. Le dirigeant Slim Riahi promet de venir remettre de l’ordre et veut croire, comme les cadres nidaouis, que ces élus reviendront sur leur décision.
Casablanca, Abidjan, Lagos… En ce début de 2019, Jeune Afrique dresse le bilan de l’année écoulée dans les principales places financières du continent. Aujourd’hui, cap sur la Tunisie, où la Bourse a plutôt bien résisté à une conjoncture morose.