Le nouveau président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa hérite du bilan économique catastrophique de Robert Mugabe. Moins « idéologique » que son prédécesseur, il pourrait prendre des mesures permettant de stabiliser la situation, sans que l’état de l’économie zimbabwéenne ne s’améliore à court terme.
Le nouveau président zimbabwéen a dissous le gouvernement de son prédécesseur, Robert Mugabe, et confié temporairement deux portefeuilles clé à des ministres du chef de l’État démissionnaire. La Chine, soupçonnée d’avoir soutenu en sous-main le nouvel homme fort du pays dans son ascension, a par ailleurs démenti ces allégations.
« Kutanga Kwaro » (« Sa façon de diriger »), une chanson de Jah Prayzah, est devenue la bande son de la transition zimbabwéenne. Ses paroles, pourtant écrites il y a plusieurs semaines, sont prophétiques, selon les supporteurs du nouveau président, Emmerson Mnangagwa.
Le nouveau président zimbabwéen a été investi ce vendredi au Stade national des sports d’Harare, devant une foule enthousiaste.Promettant une rupture radicale avec la politique de son prédécesseur, il a annoncé des élections apaisées dès 2018.
Le nouveau président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a été officiellement investi vendredi et succède à Robert Mugabe, 93 ans, qui a démissionné mardi, refermant la page de trente-sept ans de règne à la tête du pays.
L’ancien président du Zimbabwe Robert Mugabe, qui a démissionné de ses fonctions de chef d’État mardi, a obtenu l’immunité en échange de son départ du pouvoir, a-t-on appris jeudi de sources proches des négociations.
Intervention militaire, chute de Mugabe, rôle de l’opposition, popularité de l’ancien président sur le continent africain… Achille Mbembe, enseignant à l’université du Witwatersrand, en Afrique du Sud, commente la situation au Zimbabwe.
Le nouvel homme fort du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, est rentré à Harare ce mercredi, au lendemain de la démission de Robert Mugabe. Dans un discours sans ambiguïté devant ses partisans, au siège du parti au pouvoir, il a confirmé qu’il serait investi vendredi comme président.
L’ancien président Robert Mugabe, décédé le 6 septembre 2019 à l’âge de 95 ans, a régné sur le Zimbabwe pendant 37 ans, avant de céder face à la pression de l’armée en novembre 2017. En 1980, alors Premier ministre, c’est à Jeune Afrique qu’il accordait sa première interview à un journal francophone.
Les réactions internationales n’ont pas tardé à tomber suite à l’annonce, mardi, par le président du Parlement zimbabwéen de la démission de Robert Mugabe, marquant la fin de 37 ans de pouvoir.
L’opération était restée secrète jusque-là, et peut-être n’est-ce pas un hasard si une source bien informée la révèle à Jeune Afrique au moment où Robert Mugabe est en butte à un coup d’État.
Au lendemain de la démission de Robert Mugabe après 37 ans à la tête du pays, Emmerson Mnangagwa, ancien vice-président limogé au début du mois et poussé à l’exil au terme d’un bras de fer avec la Première dame, est rentré à Harare mercredi.
La démission de Robert Mugabe a été annoncée ce mardi au Parlement zimbabwéen, alors que les députés étaient réunis pour débattre de la procédure de destitution de celui qui était à la tête du pays depuis 37 ans. Revivez les heures qui ont suivi la démission du président zimbabwéen.
La visite en Chine quelques jours avant le coup de force de l’armée du meneur de la révolte avait éveillé les soupçons. Une semaine après le début des évènements au Zimbabwe, la diplomatie chinoise accuse les « médias occidentaux » de vouloir discréditer la République populaire en Afrique.
Après trois décennies au pouvoir, Robert Mugabe a été mis sur la touche à l’issue d’un coup d’État qui ne dit pas son nom. Et si ses vieux compagnons d’armes se sont retournés contre lui, c’est d’abord pour contrer sa femme.
Avec un jour d’avance par rapport à leurs projets, les anciens combattants du Zimbabwe ont appelé mardi la population à manifester dès « maintenant » contre le président Robert Mugabe, déposé par l’armée et qui se refuse à démissionner.
Notre métier, jadis nourri de certitudes, devient de plus en plus compliqué… Chaque semaine apporte son lot de surprises, d’événements inattendus, de barrières physiques, psychologiques ou comportementales qui volent en éclats.
Dans son discours à la nation le 19 novembre, Robert Mugabe a défié les attentes en s’abstenant de démissionner. Le président zimbabwéen est allé jusqu’à affirmer qu’il présiderait le congrès de son parti le mois prochain.
L’influente ligue des jeunes de la Zanu-PF, la formation politique au pouvoir au Zimbabwe, a appelé dimanche le chef de l’État Robert Mugabe à « démissionner » de la présidence du pays et demandé « l’expulsion » de son épouse Grace du parti.
Des milliers de Zimbabwéens sont descendus samedi dans les rues d’Harare pour demander le départ du président Robert Mugabe, progressivement lâché par ses plus fidèles alliés. Une mobilisation appuyée par l’armée qui a pris cette semaine le contrôle du pays.
Le chef de l’État ivoirien s’est exprimé vendredi à Abidjan sur la crise au Zimbabwe. Alassane Ouattara estime qu’il est temps que le président Robert Mugabe, confronté à un coup de force de son armée, « cède son fauteuil à une nouvelle génération ».
Le président zimbabwéen Robert Mugabe a fait vendredi sa première apparition publique depuis le coup de force de l’armée, à l’occasion d’une cérémonie de remise de diplômes universitaires à Harare. Placé en résidence surveillée avec son épouse Grace depuis mardi soir, Robert Mugabe a refusé de démissionner jeudi.
Surnommé le « crocodile » pour son intransigeance, Emmerson Mnangagwa est présenté comme le probable futur successeur de Robert Mugabe. Pilier de la lutte pour l’indépendance dans les années 1960, il s’est imposé comme un des hommes les plus puissants du Zimbabwe, tant sur le plan politique qu’économique.
Le président Robert Mugabe est toujours placé en résidence surveillée par l’armée. Une médiation est actuellement en cours au palais présidentiel, en sa présence. Le général Constantino Chiwenga et des envoyés sud-africains sont présents pour ces négociations.
Alors que le président Robert Mugabe affirme être détenu à son domicile, dans une capitale en partie contrôlée par l’armée, la fronde des militaires zimbabwéens révèle les fractures entre les vétérans de la guerre de libération et l’ambitieuse Grace Mugabe.
Dans la nuit de mardi à mercredi, des militaires zimbabwéens ont indiqué à la télévision publique que leur intervention en cours ne visait que les « criminels » de l’entourage du président Robert Mugabe et qu’il ne s’agissait pas d’un « coup d’État militaire ». Une formule qui rappelle bien d’autres prises de pouvoir sur le continent.
La situation évolue très rapidement au Zimbabwe. Robert Mugabe a affirmé être « détenu » à son homologue sud-africain, tandis que l’armée zimbabwéenne a pris le contrôle des points névralgiques de la capitale. Suivez les informations en direct.
Le président sud-africain Jacob Zuma a pu s’entretenir par téléphone avec Robert Mugabe ce mercredi matin. Ce dernier est « détenu mais va bien », selon la présidence sud-africaine. Alors que des officiers de l’armée ont annoncé être intervenus dans la nuit pour éliminer des « criminels » proches du président zimbabwéen, la situation reste très confuse à Harare.
Un convoi militaire de plusieurs chars a été aperçu roulant vers Harare ce mardi en fin de journée, au lendemain de menaces proférées par le chef de l’armée à l’encontre du régime de Robert Mugabe. Le parti présidentiel assure de son côté qu’il n’y a « pas de coup d’État en cours », tout en accusant le chef de l’armée de « trahison ».