Pour Jeune Afrique, le PDG du pavillon marocain discute de la renaissance de Royal Air Maroc après le Covid-19, et de son avenir. Il balaie l’ensemble des défis actuels de son secteur, charnière pour l’économie du continent.
En visite aux Émirats arabes unis, le roi du Maroc est accompagné d’une délégation à forte composante économique, imprimant une couleur très « business » à ce déplacement royal.
Aussi bien pour le dirigeant de la compagnie nationale marocaine, Abdelhamid Addou, que pour son homologue algérien Yacine Benslimane, l’avenir passe par un positionnement d’Alger ou de Casablanca en hub entre l’Europe et l’Afrique. Pour y parvenir, chacun a sa stratégie.
Alors qu’il avait fermé ses portes en 2011 à la suite d’un vaste plan de restructuration, l’établissement, qui formait entre autres les pilotes de ligne, devrait bientôt rouvrir. Ses fonctions ne seront cependant plus les mêmes, du moins pour l’instant. Les détails.
Quand certains établissements et entreprises publics marocains enchaînent les années bénéficiaires, d’autres font grise mine, voire traînent l’image de « canards boiteux ».
Comment l’État accompagnera la compagnie aérienne pour atteindre un chiffre d’affaires de plus de 8,5 milliards d’euros ? Son PDG, Hamid Addou, détaille en exclusivité pour Jeune Afrique son programme à l’horizon 2027.
Entre missions de consulting, sport et engagement politique, sept ans après son mystérieux départ, l’ancien PDG de la Royal Air Maroc mène une vie de retraité très actif.
Après sept ans d’attente, le PDG de Royal Air Maroc vient de signer avec le chef du gouvernement un nouveau contrat-programme, appelé à propulser la compagnie aérienne vers les sommets du secteur en Afrique.
Après le tout premier vol direct entre Casablanca et Tel-Aviv le 13 mars, la compagnie marocaine a signé avec son homologue israélienne, El Al Israel Airlines, un accord de partage de codes.
Alors que Rabat s’apprête à rouvrir ses frontières aériennes, le pavillon marocain ne pourra échapper à de nouvelles mesures fortes pour recentrer son activité et limiter ses pertes.
« Réduire la voilure pour préserver l’essentiel ». Tel est le programme du PDG de la RAM, Abdelhamid Addou, qui affronte l’influente corporation des pilotes.
La relance de la RAM dépendra de l’appui financier du gouvernement, mais ce dernier exigera des contreparties quant aux effectifs et aux charges de fonctionnement de la compagnie. En attendant, la campagne de dépistage de ses salariés vient de démarrer.
Des discussions sont engagées avec l’État et avec les salariés pour renflouer la compagnie aérienne, qui connaissait déjà des problèmes de trésorerie avant la crise du Covid-19.
Alors que la Royal Air Maroc ouvre en janvier prochain une liaison directe entre Casablanca et Pékin, l’Office national marocain du tourisme s’est associé au voyagiste chinois Ctrip pour promouvoir la destination Maroc.
La compagnie marocaine table sur le soutien de l’État actionnaire pour continuer à déployer ses ailes. Objectif : doubler la flotte pour concurrencer les plus grands aéroports européens sur le transit mondial.
Près d’un an après que le PDG de la RAM, Abdelhamid Addou, a annoncé son ambition de doubler d’ici 2020 la flotte de la compagnie marocaine, celle-ci vient de réceptionner un premier Boeing 787-9 Dreamliner. Sept autres appareils devraient être livrés prochainement.
La question a été au cœur des débats de la 50e assemblée générale de l’Association des compagnies aériennes africaines (Afraa) : alors que le continent est appelé à voir son trafic aérien doubler d’ici quinze ans, les coûts d’opération y sont encore quatre fois plus importants qu’en Amérique du Nord.
L’Association marocaine des pilotes de ligne (AMPL) dément avoir signé un accord avec la direction de Royal Air Maroc, et assure vouloir organiser un référendum auprès de ses membres avant de se prononcer sur les propositions de la compagnie marocaine.
Après deux ans et demi aux commandes de la Royal Air Maroc (RAM), le dirigeant connaît son premier bras de fer avec le redoutable syndicat des pilotes de ligne. Une sérieuse crise sociale qui le met à l’épreuve.
Après sept jours de tensions sociales entre la RAM et ses pilotes, plus de 65 vols ont été annulés pour plus de 11 000 billets à rembourser. Un nouveau round de négociations a été enclenché.
Dépenses « irrationnelles et injustifiées », situation budgétaire « instable et précaire », manque de coordination avec le ministère de tutelle… Après la parution d’un rapport parlementaire sur la gestion de l’ONMT, son nouveau patron, Adel El Fakir se trouve confronté à sa première crise.
La compagnie va présenter un plan pour faire jeu égal avec les géants Ethiopian Airlines et Turkish Airlines. Mais l’État lui donnera-t-il les moyens de ses ambitions ?
Sa nomination le 6 février 2016 à la tête de Royal Air Maroc avait pris tout le monde de court. Abdelhamid Addou, jeune quadra, est venu remplacer Driss Benhima, éjecté lors d’un déplacement royal à Laâyoune, après dix ans aux commandes de la compagnie nationale.
Tandis qu’Air Arabia, la compagnie émiratie à bas coûts, poursuit son développement opérationnel au Maroc, la RAM a pu aussi se sentir menacée par l’arrivée d’un nouvel acteur sur la ligne Casablanca-Dakar : Air Sénégal.
L’ancien patron du tourisme marocain, et ex-cadre dirigeant de Coca-Cola, prend la tête du transporteur national. Avec un défi : mettre la compagnie définitivement à l’abri des turbulences.
L’ancien directeur général de l’Office national marocain du tourisme prend la succession de l’emblématique Driss Benhima, patron de l’opérateur aérien depuis 2006.