Dans un arrêt de 72 pages, la justice marocaine a décidé de classer sans suite la plainte déposée il y a deux ans à Paris par le kick-boxeur Zakaria Moumni contre le chef du renseignement marocain, Abdellatif Hammouchi. La décision a été transmise à la justice française en vertu de la nouvelle convention judiciaire qui relie les deux pays.
La date n’est pas encore connue avec précision, mais le président français, François Hollande, est attendu en septembre prochain à Rabat pour ce qui sera sa deuxième visite officielle dans le royaume (après celle d’avril 2013).
Il y a un an, le patron du renseignement intérieur marocain était convoqué par une juge française, ce qui provoquait une crise diplomatique entre Paris et Rabat. Aujourd’hui, la France le promeut dans l’ordre de la Légion d’honneur.
Le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, en visite au Maroc, a annoncé samedi que Paris décorerait prochainement le patron du contre-espionnage marocain. Ce dernier avait été visé par une plainte pour « torture » en France, qui avait entraîné une crise diplomatique entre les deux pays.
Les relations entre la France et le Maroc restent fraîches. Mais les négociations continuent entre les deux pays pour leur permettre de tourner la page du dernier incident diplomatique.
L’irruption de policiers armés à la porte de la résidence de l’ambassadeur du royaume en France a déclenché une vraie crise diplomatique entre les deux pays. Retour sur une semaine de tensions, de petites phrases et de guérilla judiciaire.
Descente de police chez l’ambassadeur marocain à Paris, convocation de son homologue français à Rabat… Les relations franco-marocaines, d’ordinaire bien cadrées, ont subi cette semaine un sérieux coup de froid.