Azali Assoumani est né en janvier 1959 à Mitsoudjé, une ville de la Grande Comore. Soldat et chef d’état-major, président putschiste et président élu, il accède au pouvoir le 30 avril 1999 en renversant le président par intérim, Tadjidine ben Saïd Massounde.
Il sera ensuite élu président de l’Union des Comores en 2002, 2016 et 2019. Il est accusé par ses opposants d’avoir modifié la Constitution pour se maintenir au pouvoir jusqu’en 2029.
Par ailleurs, la fermeture de la Cour constitutionnelle et de la Cour anticorruption ont conduit l’Union européenne à suspendre totalement sa coopération avec les Comores. Le 18 février 2023, il devient le 21e président en exercice de l’Union africaine (UA).
Le 24 avril 2023, l’opération Wuambushu est lancée à Mayotte. Menée par la police française, elle vise à en expulser les migrants clandestins. Depuis, les relations diplomatiques entre les Comores et la France sont tendues.
Depuis le 15 octobre, l’île comorienne d’Anjouan est le théâtre d’affrontements armés qui auraient déjà causés la mort de quatre personnes, dont un policier. Un protocole d’accord rédigé par les autorités a été présenté aux contestataires le 19 octobre.
Un mois après la victoire du « oui » à un référendum constitutionnel très contesté qui doit lui permettre de rester à la tête de l’archipel, le président comorien Azali Assoumani a nommé un nouveau gouvernement.
Les Comoriens ont approuvé à 92,74 % le référendum destiné à renforcer les pouvoirs du président Azali Assoumani, a-t-on appris mardi 31 juillet de source officielle. Un scrutin boycotté par l’opposition, qui dénonce un « trucage ».
Depuis qu’Ahmed Saïd Djaffar, le vice-président d’Azali Assoumani, s’est opposé à la tenue du référendum constitutionnel, les hostilités sont ouvertes entre les deux hommes : le président lui a coupé le téléphone et repris son véhicule de fonction.
Réélu en mai 2016 à la présidence de l’Union des Comores, après avoir effectué un premier mandat de 2002 à 2006, Azali Assoumani a accordé une interview à Jeune Afrique en marge du 31e sommet des chefs d’État de l’Union africaine (UA), qui se clôt ce 2 juillet dans la soirée à Nouakchott.
Alors que la Constitution actuelle lui interdit de briguer un second mandat, le président comorien a annoncé vouloir se représenter en 2019 si le « oui » l’emporte au référendum constitutionnel du 29 juillet.
À la tête de l’archipel des Comores depuis 2016, Azali Assoumani a annoncé une réforme des institutions, suivie d’une probable élection présidentielle anticipée dans le courant de l’année 2019. Un scrutin auquel le président entend bien se présenter.
Les anciens présidents comoriens Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et Ikililou Dhoinine sont visés par une procédure judiciaire suite à une affaire de vente de passeports entre 2008 et 2016. Plus de 48 000 passeports ont été accordés à des populations apatrides durant cette période, au lieu des 4 000 initialement prévus.
Assises nationales comoriennes, réformes de l’Union africaine (UA), relation avec la France, crise entre l’Arabie saoudite et le Qatar, polémique sur les propos de Donald Trump… le président de l’Union des Comores a répondu aux questions de Jeune Afrique en marge du sommet des chefs d’État de l’UA qui s’est clôt le 29 janvier à Addis Abeba.
Après la brutale mise au ban du Qatar par l’Arabie saoudite, les réactions sur le continent vont du soutien à Riyad à la neutralité gênée. Revue de détail, par région et par pays.
De retour à la tête de l’archipel au terme d’un scrutin controversé, le colonel affirme vouloir reprendre le pays en main et ne plus s’accorder le droit à l’erreur. Entretien.
Ancien chef d’état-major de l’armée comorienne arrivé au pouvoir par les armes en 1999 avant d’être élu au suffrage universel en 2002, Azali Assoumani a été réélu cette année, dix ans après avoir quitté la présidence et passé la main à Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, l’un de ses plus féroces contempteurs.
L’ex-putschiste et ancien président Azali Assoumani a été élu chef d’État des Comores après une élection présidentielle partielle dans des bureaux où le second tour avait été entaché de violences, selon les résultats officiels proclamés dimanche par la Cour Constitutionnelle.
Bientôt une semaine après l’annonce des résultats du second tour des élections présidentielles organisées le 10 avril, et l’Union des Comores ne connaît toujours pas le nom de son président.
Le colonel Azali Assoumani est arrivé en tête du second tour des élections présidentielles aux Comores, selon des résultats rendus publics vendredi par la Commission électorale.
Dans un livre d’entretiens, l’ancien président des Comores explique, avec sobriété, comment il a vécu, gouverné, mais surtout comment il a su quitter le pouvoir.
Le président de l’Union des Comores dresse un premier bilan de la transition politique en cours. Et expose ses priorités pour les deux prochaines années de son mandat.
Confronté à une grave crise institutionnelle, le chef de l’État estime néanmoins ne pas avoir à rougir de son action : n’est-il pas parvenu, vaille que vaille, à remettre son pays sur les rails ?