Industrialisation, rôle de la BAD, boom démographique… Le Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique évoque les défis que doit relever le continent. Sans langue de bois et en bousculant certaines idées reçues.
Toujours optimiste au sujet des principaux dossiers concernant le développement de l’Afrique (croissance, intégration régionale, leadership économique et politique) Carlos Lopes, le secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), n’en reste pas moins incisif dans son diagnostic des difficultés et des faiblesses du continent. Il a répondu aux questions de « Jeune Afrique ».
Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, l’économiste bissau-guinéen Carlos Lopes s’oppose aux accords de partenariat en cours de signature avec l’Union européenne.
Qualité des statistiques, modèles de développement, planification… Le secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies veut être une force de proposition pour aider le continent à relever les défis qui l’attendent.
Carlos Lopes, le secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique, exhorte le continent à définir sa propre vision des perspectives de développement et à ne pas se laisser emporter par les évaluations positives provenant du monde extérieur.
Carlos Lopes, secrétaire exécutif de la CEA, a reçu « Jeune Afrique » à l’occasion des sixièmes réunions annuelles conjointes de l’Union Africaine et de la CEA, qui se tiennent du 21 au 26 mars à Abidjan. Il explique comment, contrairement à une idée reçue, l’Afrique peut baser son développement industriel sur ses matières premières.
Carlos Lopes est directeur général de l’Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (Unitar). Il explique pourquoi l’Afrique a tout intérêt à développer ses relations avec les pays émergents.