Né en 1946, Donald Trump hérite de l’empire immobilier paternel après ses études. Il investit dans les résidences de luxe, les casinos, les terrains de golf et devient une figure de la téléréalité dans les années 80. Un temps inscrit au Parti démocrate en signe de protestation contre le président George W.Bush , il revient au Parti républicain en 2009. Très critique de Barack Obama, il remporte les primaires républicaines en 2016. Adversaire virulent du politiquement correct, il fait campagne sur Twitter et entre à la Maison Blanche en janvier 2017. C’est le début d’une présidence conservatrice, ponctuée de controverses très médiatiques. Quatre ans plus tard, Donald Trump échoue à se faire réélire mais, refusant de reconnaître sa défaite face à Joe Biden, il assiste à l’assaut du Capitole à Washington par certains de ses partisans. Il a déjà annoncé sa candidature pour la présidentielle de 2024 alors qu’il est rattrapé par de nombreuses affaires judiciaires, notamment au niveau fédéral pour recel de documents gouvernementaux classifiés.
Quel est le problème ? Les mots ou les maux ? Les mots grossiers employés, semble-t-il, par Donald Trump, à l’égard d’Haïti, du Salvador et d’États africains, ou les maux que ceux-ci désignent ? Les avis sont (un peu) partagés…
Les paroles attribuées à Donald Trump sur les pays africains qualifiés de « pays de merde » sont inacceptables, a déclaré samedi le président ghanéen Nana Akufo-Addo.
La cheffe de la francophonie, Michaëlle Jean, a jugé samedi « indigne » et « offensant » que le président américain Donald Trump qualifie de « pays de merde » Haïti et les nations africaines, un propos qui a suscité un déluge de condamnations à travers le monde.
Les ambassadeurs du groupe africain à l’ONU ont exigé vendredi, dans un communiqué au langage très fort, « rétractation » et « excuses » au président américain Donald Trump, condamnant ses propos « racistes » rapportés la veille sur l’immigration en provenance de « pays de merde ».
La polémique enfle depuis la divulgation par la presse américaine des propos plus que désobligeants du président des États-Unis, qualifiant de « pays de merde » Haïti ainsi que plusieurs pays africains – non-identifiés.
Donald Trump s’est emporté jeudi lors d’une réunion avec des parlementaires à la Maison Blanche, cette fois, il était question d’immigration. Le locataire de la Maison-Blanche a qualifié plusieurs nations africaines, Salvador et Haïti de « pays de merde ».
« Prévoir est très difficile. Surtout lorsqu’il s’agit de l’avenir. » On attribue cette saillie à l’humoriste et réalisateur américain Woody Allen. Elle me revient en mémoire alors que débute l’année 2018. Que nous réserve celle-ci ?
À la fin du second mandat d’Obama, la levée de l’embargo commercial contre le régime castriste semblait imminente. Un an plus tard, il n’en est manifestement plus question. Merci qui ?
En quelques minutes d’un discours inspiré, dimanche, Oprah Winfrey est devenue la favorite d’Hollywood et de ses fans pour battre Donald Trump en 2020. Mais certains s’inquiètent d’une prime sans cesse plus grande au vedettariat, au détriment de l’expérience politique.
Que reste-t-il du vent de contestation populaire qui s’est levé en 2011 dans les pays arabes, du Maroc au Yémen ? Alors que les rêves de changement ont été balayés par des crises politiques profondes et par l’hydre jihadiste, l’heure est à la « reprise en main » contre-révolutionnaire.
Des millions de chrétiens dans le monde s’apprêtent dimanche à fêter Noël, comme à Bethléem, lieu de naissance du Christ selon la tradition chrétienne, où les célébrations sont néanmoins assombries par la tension autour de la reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale d’Israël.
Le département du Trésor américain a décidé d’imposer une série de sanctions à 15 personnalités, en raison d’atteintes répétées aux droits de l’homme. L’ancien président gambien et l’homme d’affaires israélien proche de Joseph Kabila sont visés.
À la veille du premier anniversaire de l’arrivée du président Trump à la Maison-Blanche, la stratégie africaine de son administration reste toujours aussi illisible.
Entre coups de sang et respect des promesses de campagne les plus incongrues, le président américain, Donald Trump semble gérer sa stratégie de politique étrangère à vue. À l’heure du premier bilan d’étape, la question africaine ne s’invite que sur la pointe des pieds dans l’agenda de la Maison-Blanche.
Un secrétaire d’État américain déjà poussé vers la sortie et un gendre idéal soupçonné de connivence avec la Russie. À Washington, les sièges éjectables sont parés. Avec Donald Trump, le doigt sur le bouton.
Terrorisme, opérations de maintien de la paix, déplacement des populations… Le secrétaire général des Nations unies, en poste depuis un an, est conscient de la difficulté de sa mission, mais convaincu que l’ONU a encore un rôle important à jouer dans ces domaines. Entretien.
En reconnaissant Jérusalem comme capitale d’Israël, mercredi 6 décembre, Donald Trump a provoqué une vague de colère au Moyen-Orient qui ne se calme pas. Ce vendredi 15 décembre, à nouveau, le Hamas a appelé à des manifestations. Professeur de philosophie à l’université de Paris-Créteil, Ali Benmakhlouf interroge le rapport du président des États-Unis à cette « réalité » qu’il invoque pour asseoir sa décision.
Tous les trois sont des hommes neufs : ils se sont hissés au pouvoir suprême dans leurs pays respectifs il y a moins d’un an. Depuis, les médias du monde entier accordent à leurs moindres faits et gestes une attention toute particulière. Pas un jour ne passe sans que se révèle quelque chose de nouveau et d’intéressant sur eux.
Lors du sommet extraordinaire de l’Organisation de la coopération Islamique (OCI), à Istanbul, les leaders musulmans ont appelé la communauté internationale à reconnaître Jérusalem-Est comme capitale d’un État palestinien en riposte à la décision de Trump de considérer la ville sainte comme capitale d’Israël.
Cinq jours après la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, la colère continue de gronder au Moyen-Orient et au Maghreb où se multiplient les grands rassemblements, comme ce dimanche à Rabat.
Donald Trump a plaidé samedi contre le racisme et pour l’égalité des chances lors de l’inauguration d’un musée des droits civiques à Jackson (Mississippi, sud), événement qui avait été boycotté par plusieurs personnalités noires, dont le maire.
Depuis qu’elle est la First Lady of the United States, Melania Trump semble aux abonnés absents. Aux antipodes d’une Nancy Reagan ou d’une Michelle Obama.
L’onde de choc continue de se propager dans le monde musulman, après la reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale de l’État hébreu. Des milliers de personnes ont défilé dans les rues en Égypte, en Iran ou en Turquie. Dans la bande de Gaza, un Palestinien a été tué par des tirs de l’armée israélienne.
Dans le désert diplomatique d’un processus de paix qui n’en est plus un, le président américain a pris le risque de mettre le feu aux poudres avec sa décision de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël.
Les alliés des États-Unis au Moyen Orient et les diplomaties européennes ont critiqué la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capital d’Israël. Alors que le département américain a lancé « immédiatement » les préparatifs de déménagement de l’ambassade, le Conseil de sécurité des Nations unies doit se réunir en urgence vendredi matin.