Né en 1946, Donald Trump hérite de l’empire immobilier paternel après ses études. Il investit dans les résidences de luxe, les casinos, les terrains de golf et devient une figure de la téléréalité dans les années 80. Un temps inscrit au Parti démocrate en signe de protestation contre le président George W.Bush , il revient au Parti républicain en 2009. Très critique de Barack Obama, il remporte les primaires républicaines en 2016. Adversaire virulent du politiquement correct, il fait campagne sur Twitter et entre à la Maison Blanche en janvier 2017. C’est le début d’une présidence conservatrice, ponctuée de controverses très médiatiques. Quatre ans plus tard, Donald Trump échoue à se faire réélire mais, refusant de reconnaître sa défaite face à Joe Biden, il assiste à l’assaut du Capitole à Washington par certains de ses partisans. Il a déjà annoncé sa candidature pour la présidentielle de 2024 alors qu’il est rattrapé par de nombreuses affaires judiciaires, notamment au niveau fédéral pour recel de documents gouvernementaux classifiés.
Reçu à Washington du 9 au 12 juillet pour sa première visite officielle aux États-Unis en tant que chef du gouvernement, Youssef Chahed a multiplié les rencontres et les discours avec une double-mission : rassurer et appeler au maintien de la coopération économique et sécuritaire entre les deux pays.
Si les propositions budgétaires de l’administration Trump pour l’année fiscale 2018 sont adoptées par le Congrès, l’enveloppe de l’aide américaine à l’Afrique subsaharienne devrait chuter de 8 à 5,2 milliards de dollars, dont une partie ira renforcer les programmes d’assistance militaire.
Le 22 juin dernier, la Cour suprême du Ghana a jugé la présence d’anciens détenus de Guantanamo « inconstitutionnelle ». Dans la foulée, l’ambassade des États-Unis à Accra a suspendu les avantages de délivrance des visas accordés aux hautes personnalités politiques du pays.
La Minuad, la mission de maintien de la paix de l’ONU et de l’UA au Darfour, va être amputée d’au moins un tiers des 17 000 hommes actuellement présents sur le terrain. Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté jeudi 29 juin cette réduction d’effectifs, entérinant la volonté des États-Unis de réduire le budget des Casques bleus de 600 millions de dollars.
En se rendant à Bamako, le 2 juillet 2017, pour assister à un sommet du G5 Sahel avec le Malien IBK, le Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, le Mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, le Nigérien Mahamadou Issoufou et le Tchadien Idriss Déby Itno, le Français Emmanuel Macron va sans doute adresser deux messages : l’un à Donald Trump, via son représentant à Bamako, et l’autre à IBK.
Le décret anti-immigration de Donald Trump a été remis partiellement et provisoirement en vigueur par la Cour suprême ce lundi. Il interdit aux natifs de six pays musulmans qui seraient « totalement inconnus des autorités américaines » de pénétrer sur le sol américain, au moins jusqu’à l’automne. Les Somaliens, les Soudanais et les Libyens sont concernés.
Clinton, Bush et Obama l’ont fait, pas Trump. Contactée par plusieurs médias américains, la Maison Blanche a confirmé qu’elle n’accueillerait pas cette année de dîner pour célébrer la fin du Ramadan, s’attirant (encore) un peu plus les foudres de la communauté musulmane.
L’autre jour, à Heathrow, une panne informatique cloua au sol les coucous de la British Airways et je me retrouvai, après quelques heures d’attente, en pleine discussion avec mon voisin d’infortune, un Américain qui voyageait avec sa femme (voilée) et une gamine espiègle.
Si vous avez cru à la mort de Joseh Kabila, voulu acheter une pyramide ou pensé que Donald Trump avait une dent particulière contre les Nigérians, vous devez déjà le savoir : l’Afrique est LE continent des « fake news ». Petit florilège de fausses nouvelles.
La tournée de Donald Trump au Moyen-Orient (Arabie saoudite et Israël) puis en Europe date de trois semaines à peine. Ses fruits acides nous concernent tous ; nous allons en pâtir à court terme. Mais du moins peut-on espérer en profiter à long terme.
Après la brutale mise au ban du Qatar par l’Arabie saoudite, les réactions sur le continent vont du soutien à Riyad à la neutralité gênée. Revue de détail, par région et par pays.
Pour le politologue Hasni Abidi, la crise entre Riyad et Doha n’est pas nouvelle, bien au contraire. Mais elle met leurs soutiens maghrébins de plus en plus dans l’embarras, notamment le Maroc.
Quand Crésus reçoit le roi du monde, seuls les plus désintéressés peuvent se permettre de négliger la convocation. D’Asie et d’Afrique, les chefs d’États comptant au moins une minorité sunnite ont accouru à Riyad. Et même d’Amérique du Sud, d’où est venu David Granger, président du Guyana, membre de l’Organisation de la coopération islamique depuis 1998.
Le 20 mai dernier, vous avez vu comme moi les images du président américain flanqué de son épouse et de sa fille en train de fouler la terre du Prophète — en principe interdite aux non-musulmans.
Après avoir longtemps entretenu le suspense, le président américain a finalement annoncé ce jeudi la sortie des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat, semant la consternation parmi les 194 autres pays signataires du texte. Conclu fin 2015, il vise à contenir le réchauffement climatique et prévoit la mise en place d’un fonds d’aide financière destiné aux pays les moins avancés.
C’est par le royaume wahhabite que le président américain Donald Trump a commencé sa première tournée diplomatique. À la clé, des contrats mirobolants… en échange d’une bienveillance complice.
Donald Trump, encore lui. Nous avons fait sa connaissance il y a plus d’un an, lorsqu’il ferraillait pour la primaire du Parti républicain américain. Qui aurait alors pensé qu’il la remporterait ?
La cour d’appel de l’État américain de Virginie a confirmé ce 25 mai la suspension du décret migratoire de Donald Trump qui interdisait l’accès aux États-Unis aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane.
Triomphe de la vision autoritaire, contrat d’armement, relations avec l’Iran… Le chercheur Karim Bitar décrypte pour Jeune Afrique les enjeux de la récente visite du président américain en Arabie saoudite.
Un téléfilm, The Wizard of Lies, retraçant la vie de Bernard Madoff, l’homme qui extorqua 65 milliards de dollars à des milliers d’infortunés gogos, est sorti le 20 mai aux États-Unis. Avec Robert De Niro dans le rôle de l’antihéros.
Près de 1 700 prisonniers palestiniens se montrent solidaires du mouvement de grève de la faim lancé mi-avril par Marouane Barghouti. La popularité de l’ancien chef du Fatah en inquiète plus d’un.
En visite en Arabie saoudite, Donald Trump a appelé le 21 mai les pays musulmans à lutter avec détermination contre l’extrémisme. Le président américain voit dans la lutte contre le terrorisme une bataille entre « le bien et le mal ».
Selon une série de documents consultés par le média canadien Vice, les forces spéciales américaines mènent simultanément une centaine de missions sur le continent africain. Une hausse spectaculaire sur les dix dernières années, puisqu’en 2006 seul 1% des commandos américains à l’étranger étaient déployés en Afrique. En 2010 ce chiffre était passé à 3%. Aujourd’hui 17% des troupes d’élite déployées hors du territoire américain se trouvent sur le continent africain.
Le beau-fils (et haut conseiller) de Donald Trump, Jared Kushner, a entretenu d’étroites relations d’affaires avec la famille d’un milliardaire bien connu en Guinée, Beny Steinmetz.
Le président soudanais Omar el-Béchir a finalement décidé de ne pas se rendre au sommet des dirigeants arabes et musulmans de dimanche prochain à Riyad, en Arabie Saoudite. Le président américain Donald Trump doit en revanche y assister.