Diplomé de l’École nationale d’administration en 2004, inspecteur des finances puis banquier d’affaires au sein de Rothschild & Cie, Emmanuel Macron devient secrétaire général adjoint du cabinet de François Hollande, après l’élection de ce dernier à la présidence de la République française, en 2012, avant d’être nommé ministre de l’Économie en 2014. En 2016, il fonde son propre mouvement politique, baptisé En marche, et remporte la présidentielle de 2017. Il sera réélu en 2022.
Son premier mandat, qui se voulait « de rupture » avec la Fançafrique – comme promis lors de son discours de Ouagadougou, en novembre 2017 –, a été l’occasion d’avancer sur plusieurs dossiers (commissions mémorielles, réforme du franc CFA, restitutions de biens culturels)… Mais si les relations d’Emmanuel Macron avec le continent sont marquées par une forme de volontarisme, elles suscitent aussi de nombreuses critiques envers un style jugé parfois condescendant, avec une forme d’autosatisfaction qui apparaît de plus en plus en décalage avec le ressentiment croissant, et attisé par la Russie, des populations africaines contre la France.
À l’heure où ses militaires ont été chassés du Mali et du Burkina Faso, cette dernière a été obligée de totalement revoir son dispositif au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Emmanuel Macron a indiqué que les bases françaises de Dakar, Abidjan, et Libreville – exception donc faite pour celle de Djibouti – allaient être « transformées » afin de les « africaniser » et d’y favoriser la « montée en puissance » des partenaires africains. « L’âge de la Françafrique est révolu », la France est désormais un « interlocuteur neutre » sur le continent, a martelé Emmanuel Macron, le 2 mars 2023, au Gabon, lors d’une tournée de quatre jours en Afrique centrale qui avait pour vocation d’imprimer un nouveau tournant, plus pragmatique et économique, dans la relation entre Paris et le continent.
Quand le rugbyman sud-africain Maks Van Dyk demande la nationalité française à un Emmanuel Macron jovial, en prélude de la finale du championnat de France, des internautes s’indignent et des journalistes interpellent un ministre…
Pour l’ancien vice-président de la Cour internationale de justice, Raymond Ranjeva, une cogestion franco-malgache des îles Éparses est « un non-sujet », l’assemblée générale de l’ONU ayant reconnu la souveraineté d’Antananarivo sur ces territoires depuis 1979.
Selon nos sources, le « courant est bien passé » entre le président malgache, Andry Rajoelina, et son homologue français, Emmanuel Macron, le 29 mai dernier. La gestion des îles Éparses était notamment au centre des discussions.
Comme tout le monde, j’ai mis du temps à me faire une idée claire de ce fameux mouvement des gilets jaunes né en France et qui a connu des imitations, plus ou moins réussies, un peu partout dans le monde.
La ministre française de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, se rendra à Dakar les 10 et 11 juin pour lancer le campus franco-sénégalais de Diamniadio.
Pour le deuxième jour de sa visite en France, Andry Rajoelina a été reçu à l’Élysée par Emmanuel Macron. Parmi les sujets de coopération bilatérale, les deux présidents ont abordé l’épineuse question des îles Éparses, dont Madagascar réclame la restitution depuis plusieurs années, et annoncé la formation d’une commission pour parvenir à une solution d’ici à 2020.
À l’occasion de sa visite officielle à Paris, et avant sa rencontre avec le président français Emmanuel Macron, le chef d’État malgache Andry Rajoelina a assisté à la signature d’un accord-cadre entre son gouvernement et le consortium Neho, formé par les sociétés Eiffage, Eranove et Themis, en vue de lancer le plus grand projet hydroélectrique du pays.
En Libye, en Syrie ou encore au Yémen, la politique étrangère actuelle de la France, tiraillée entre le réalisme et la défense du statut de « Pays des droits de l’homme », suscite autant de critiques que d’incompréhensions.
Le président français Emmanuel Macron recevra la semaine prochaine le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est libyen, afin de tenter de relancer le processus politique dans le pays.
Le président sénégalais a signé à Paris l’appel de Christchurch contre la diffusion des contenus terroristes en ligne. Le pays souhaite devenir l’un des leaders de la lutte contre la cybercriminalité, qui n’est pas sans risques de dérives.
Après N’Djamena le 20 mai, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian se rendra à Kinshasa dans le but de « relancer » la coopération bilatérale entre la France et la RDC.
Un chassé-croisé a eu lieu le 8 mai dernier à Paris entre Fayez al-Sarraj, le Premier ministre libyen, et Abdelhadi Lahouij, le ministre des Affaires étrangères du gouvernement rival.
Une quarantaine de sociétés internationales ont vu leurs activités en Libye suspendues, après la publication d’un décret du Gouvernement d’union nationale faisant état de l’expiration de leurs droits d’exploitation.
Alors que le chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah dénonce depuis plusieurs semaines des « tentatives de déstabilisation étrangères », le gouvernement français reste discret au sujet de la transition algérienne. Mais l’idée d’une ingérence de la part de l’ancienne puissance coloniale revient régulièrement dans le débat.
Nommé le 5 avril par l’Élysée pour présider la commission d’historiens et de chercheurs chargée d’enquêter sur les archives concernant le rôle de la France dans le génocide contre les Tutsi du Rwanda, l’historien et inspecteur général de l’éducation nationale Vincent Duclert revient sur la feuille de route qui lui a été assignée et s’explique sur la polémique qui entoure sa mission.
Ambassadeur d’Éthiopie en France, Henok Teferra présentera ses lettres de créance le 12 avril au président français Emmanuel Macron. Les deux pays peuvent, selon lui, servir de point d’ancrage pour une coopération renouvelée et renforcée entre l’Afrique et l’Europe.
Depuis 1994, la représentation de la République française lors des commémorations du génocide des Tutsi alterne entre mélodrame bilatéral et politique de la chaise vide. Le 7 avril, malgré l’amélioration récente des relations entre les deux pays, Emmanuel Macron sera représenté par un simple député. Au risque de froisser les autorités rwandaises ?
Face à la contestation des « gilets jaunes », la stratégie du pourrissement pour laquelle Emmanuel Macron semble avoir opté est dangereuse. Et la décision de déployer l’armée à Paris en est le dernier signe.
Invité par la présidence rwandaise à participer aux 25e commémorations du génocide des Tutsi au Rwanda, Emmanuel Macron ne se rendra pas à Kigali le 7 avril. C’est le député Hervé Berville qui représentera officiellement le président français, accompagné d’une délégation de parlementaires.
Au cours de sa tournée en Afrique de l’Est, le président français Emmanuel Macron a rencontré Uhuru Kenyatta et Félix Tshisekedi à son arrivée à Nairobi le 13 mars. Selon nos sources, son homologue kényan lui a proposé un dîner le soir même avec le président congolais.
Emmanuel Macron, qui coprésidait le One Planet Summit à Nairobi, a appelé à placer l’environnement « au cœur des choix économiques » et à prôner des « partenariats respectueux » avec les pays de la région.
Premier président français à se rendre au Kenya, Emmanuel Macron a annoncé mercredi 13 mars à Nairobi qu’il devait conclure d’ici à jeudi une série de contrats pour des groupes français dans le pays d’un total de 3 milliards d’euros, dont une concession autoroutière.
Suite à l’annonce du report des élections et du renoncement d’Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat, les réactions diplomatiques se poursuivent. Après les déclarations du président français Emmanuel Macron – qui n’ont pas été du goût de nombreux Algériens – , les États-Unis ont affirmé qu’ils « soutenaient les efforts pour tracer une nouvelle voie ».
Emmanuel Macron a débuté le 12 mars sa tournée en Afrique de l’Est avec une visite à Djibouti, où il a mis en avant les partenariats « respectueux » proposés par son pays face à l’influence grandissante de la Chine.
Pour la première fois depuis son élection et après plusieurs déplacements en Afrique de l’Ouest, Emmanuel Macron effectue une tournée à l’est du continent. Dans une région en plein bouleversement depuis l’arrivée au pouvoir d’Abiy Ahmed et où l’influence chinoise ne cesse de croître, le président français entend miser sur la coopération sécuritaire, économique et culturelle.
Les présidents français et congolais se sont entretenus mi-février par téléphone, Jeannot Ahoussou-Kouadio pourrait être remplacé à la tête du Sénat ivoirien pour n’avoir pas rejoint le RHDP… Chaque semaine, Jeune Afrique vous dévoile les coulisses du pouvoir. Plongée dans les secrets des chefs d’État et de leur premier cercle.