Le président burundais a gracié la journaliste Floriane Irangabiye, condamnée en janvier 2023 à dix ans de prison pour « avoir porté atteinte à l’intégrité du territoire national ».
L’ex-putschiste, décédé en décembre 2020, avait été inhumé à Bamako. Ses relations avec le régime d’Évariste Ndayishimiye n’avaient pas, à l’époque, permis qu’une telle cérémonie soit organisée sur sa terre natale.
Sandra Muhoza, journaliste pour La Nova Burundi, avait répondu à l’invitation d’un riche homme d’affaires et membre influent du parti au pouvoir, le CNDD-FDD. Depuis le 13 avril, elle est détenue au siège du renseignement.
RDC, Burundi, Afrique du Sud, France, Belgique, Kwibuka 30, quatrième mandat… Dans l’entretien qu’il a accordé à Jeune Afrique à Kigali, le président rwandais livre ses confidences sans filtre.
Arrivé deuxième lors de la présidentielle de 2020 face à Évariste Ndayishimiye, il a été écarté de la tête du Conseil national de la liberté au profit d’un proche du parti au pouvoir. Le secrétaire général du CNL, Simon Bizimungu, dénonce une « mascarade ».
Le président congolais s’est rendu à Luanda, le 27 février, pour échanger avec son pair angolais, Joao Lourenço. Objectif : évoquer les conditions d’un dialogue bilatéral avec le président rwandais Paul Kagame. Il est temps : le conflit se régionalise.
La tension est encore montée d’un cran en marge du sommet de l’Union africaine, après que la RDC a accusé le Rwanda d’avoir mené une attaque aérienne contre l’aéroport de Goma.
La conférence des chefs d’État de l’Union africaine s’ouvre ce samedi 17 février à Addis-Abeba. Jeune Afrique fait le point sur les dirigeants présents dans la capitale éthiopienne et leurs programmes.
Après trois ans d’efforts diplomatiques pour apaiser leurs relations, la Rwanda et le Burundi sont à nouveau à couteaux tirés dans un contexte sous-régional compliqué.
Félix Tshisekedi sera investi le 20 janvier au stade des Martyrs, à Kinshasa. En coulisses, les préparatifs de la cérémonie s’accélèrent et plusieurs chefs d’État ont déjà confirmé leur venue.
Sur fond d’accusations de soutien à un groupe armé dans l’est de la RDC, le Burundi a annoncé la fermeture de sa frontière avec son voisin rwandais. Kigali et Gitega avaient pourtant entamé en 2021 un début de rapprochement. Explications.
La Cour suprême a suivi les réquisitions du parquet à l’encontre de l’ancien Premier ministre, ex-chef de file des « durs » du pays, accusé d’avoir voulu renverser le gouvernement.
L’ex-chef du gouvernement est accusé de « saper la sécurité intérieure de l’État », de détention illégale d’armes et d’insulte au chef de l’État, Évariste Ndayishimiye. Il comparaissait en compagnie de six coaccusés devant la Cour suprême du Burundi, qui doit rendre son verdict d’ici à trente jours.
Le président du Codebu, arrêté le 17 octobre, a annoncé ce dimanche avoir été remis en « liberté provisoire ». Son parti avait critiqué le gouvernement d’Évariste Ndayishimiye.
Alors que les combats entre les rebelles du M23, les milices d’autodéfense et d’autres groupes armés se poursuivent dans le Nord-Kivu, les autorités congolaises affirment que le mandat de la force est-africaine ne sera pas renouvelé.
De nombreux chefs d’État africains et étrangers ont pris la parole pour soutenir Mohamed Bazoum, que des militaires putschistes ont annoncé avoir renversé le 26 juillet.
Le ministère de l’Intérieur évoque des « irrégularités » lors des derniers congrès du Conseil national pour la liberté (CNL). Le principal parti d’opposition du Burundi dénonce, lui, une volonté de l’affaiblir avant les législatives de 2025.
Tout puissant patron de la police sous la présidence de Pierre Nkurunziza, puis Premier ministre lorsque son successeur est arrivé au pouvoir, Alain-Guillaume Bunyoni est aujourd’hui poursuivi pour « atteinte à la sûreté de l’État ».
L’ancien chef du gouvernement, démis de ses fonctions le 7 septembre 2022, était recherché par la justice burundaise et plusieurs perquisitions avaient été menées sans parvenir à le localiser. Les autorités n’ont pas communiqué sur les raisons de cette opération.
À l’occasion du sommet qu’ils coorganisent et qui s’ouvre ce 1er mars, Ali Bongo Ondimba et Emmanuel Macron accueilleront plusieurs de leurs pairs à Libreville.
Les chefs d’état-major de l’EAC s’étaient donné rendez-vous au Kenya, cinq jours après le sommet de Bujumbura et alors que les combats entre l’armée congolaise et le M23 se poursuivent, pour tenter de donner un second souffle à la force régionale.
Près d’un an après son adhésion à la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), la RDC reste engluée dans un conflit avec les rebelles du M23. Entre impasse diplomatique, poursuite des combats et tensions autour de la force régionale, le président congolais n’a que peu d’options.
Les dirigeants des pays de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC), réunis ce samedi en sommet extraordinaire au Burundi pour discuter de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC, ont appelé à un « cessez-le-feu immédiat de toutes les parties » et à un retrait de tous les groupes armés, « y compris les étrangers ».
Les dirigeants des pays de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) sont réunis ce samedi en sommet extraordinaire à Bujumbura pour discuter de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC.
Le chef de l’État français sera à Libreville au début de mars pour le One Forest Summit, point de départ d’une tournée sous-régionale dont JA vous dévoile les temps forts.
Situation dans l’est du Congo, mandat de la force régionale, normalisation diplomatique… De passage à Washington pour le sommet États-Unis – Afrique, le président burundais, qui est également à la tête de l’EAC, a répondu aux questions de Jeune Afrique.