Le procureur général près la Cour de cassation accuse l’archevêque de Kinshasa d’avoir tenu des « propos séditieux » et ordonne l’ouverture d’une information judiciaire à son encontre.
Lors de la cérémonie d’hommage au député Chérubin Okende, le cardinal Ambongo n’a pas hésité à pourfendre le régime en place et son numéro un fraîchement réélu, Félix Tshisekedi. L’Église pourrait de nouveau assumer une forme de leadership dans l’opposition.
Dans sa messe de Noël, l’archevêque de Kinshasa a qualifié de « gigantesque désordre organisé » les élections de cette semaine en République démocratique du Congo.
Célébrant la messe en mémoire de Chérubin Okende, le collaborateur de Moïse Katumbi tué dans la capitale, l’archevêque métropolitain de Kinshasa a déploré l’ambiance de « jungle » et la loi du plus fort qui, selon lui, règnent dans le pays.
Secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), Mgr Donatien Nshole juge dangereuse la proposition de loi visant à réserver certaines fonctions aux Congolais nés de père et de mère congolais.
John Nyakeru, frère de Denise Nyakeru-Tshisekedi et ambassadeur de son pays au Kenya, a engagé un bras de fer avec l’Église catholique. Cette dernière l’accuse d’avoir spolié un terrain lui appartenant. Le diplomate contre-attaque.
Ce devait être une première après trente-sept ans. Pour des raisons de santé, le souverain pontife vient d’annuler sa venue en RDC, prévue du 2 au 5 juillet. L’hypothèse de sa démission est évoquée avec de plus en plus de sérieux.
« Dieu tout-puissant » (4/5). À 62 ans, l’archevêque de Kinshasa est une des principales voix critiques contre les dérives du pouvoir. Alors qu’on dit de lui qu’il pourrait un jour devenir pape, il s’apprête à jouer un rôle de vigie lors de l’élection présidentielle de 2023.
Si aucun évêque ou cardinal africain ne semble aujourd’hui exercer une influence prépondérante au niveau mondial, quatre noms commencent à s’imposer sur le continent.
L’archevêque de Kinshasa, Fridolin Ambongo, a appelé vendredi les autorités congolaises à convaincre les dirigeants de trois pays voisins « d’arrêter de déverser » leurs ressortissants dans l’est troublé de la République démocratique du Congo.
Le 5 octobre, à Rome, le pape François l’a créé cardinal, en présence de la quasi-totalité de la classe politique congolaise. Une consécration pour l’archevêque de Kinshasa, qui marche dans les pas de Mgr Monsengwo.
Le pape François a créé treize nouveaux cardinaux, le 5 octobre, dont le Congolais Mgr Fridolin Ambongo Besungu. Un consistoire auquel a assisté l’ensemble de la classe politique congolaise, à l’exception du camp de Joseph Kabila, tant l’archevêque de Kinshasa joue un rôle politique de premier plan en RDC.