Après quatre ans d’exil hors du continent, l’ex-Premier ministre ivoirien a fait une tournée remarquée chez les putschistes sahéliens, dont les relations avec Alassane Ouattara sont notoirement tendues.
Réapparu à Niamey il y a une semaine, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne s’est rendu le 21 novembre à Ouagadougou, où il a été reçu par le capitaine Ibrahim Traoré.
Le ministre de la Fonction publique et du Travail – avec rang de ministre d’État – est devenu l’un des personnages incontournables du régime de transition burkinabè. Un ancien syndicaliste qui sert aussi de caution sociale au gouvernement.
JA a rencontré le fidèle bras droit de Blaise Compaoré dans la cour de la Maca, où il est détenu depuis son putsch manqué, en 2015. Condamné à la prison à perpétuité à l’issue du procès Sankara, il espère toujours recouvrer la liberté.
L’ancien président burkinabè, en exil en Côte d’Ivoire, a été désigné par le parquet comme le principal responsable de l’assassinat de Thomas Sankara. Trente ans de prison ont également été requis contre Hyacinthe Kafando et vingt contre Gilbert Diendéré, alors que le procès historique touche bientôt à son terme.
Il y a 23 ans, le journaliste burkinabè était assassiné. En plein milieu d’après-midi, le 13 décembre 1998, un véhicule enflammé est retrouvé sur la route nationale 6, près de Sapouy, dans le sud du Burkina Faso. Une macabre découverte qui va secouer le pays jusqu’à son sommet.
Droit dans ses rangers, Gilbert Diendéré a nié toute implication dans l’assassinat de Thomas Sankara. À l’audience, il s’est déclaré « non coupable », et même victime…
Ils seront au cœur du procès des assassins présumés de Thomas Sankara qui s’ouvre le 11 octobre, tant leur responsabilité directe est pointée du doigt depuis des années. Mais seul Gilbert Diendéré sera à la barre.
Le procès des assassins présumés de Thomas Sankara s’ouvrira le 11 octobre. Principal accusé, l’ancien président burkinabè, en exil en Côte d’Ivoire. Pour Guy-Hervé Kam, l’avocat des autres victimes de cette tuerie, son absence n’empêchera pas la manifestation de la vérité.
Ses relations avec l’ancien chef de l’État en exil en Côte d’Ivoire, sa passion pour le foot et les chiens, le renouveau du CDP… Le chef de file de l’opposition burkinabè se livre comme il ne l’avait jamais fait.
La France a remis samedi aux autorités burkinabè, lors d’une brève cérémonie à Ouagadougou, un « troisième et dernier lot » de documents français déclassifiés sur l’affaire Thomas Sankara, père de la Révolution burkinabè, assassiné lors d’un coup d’État en octobre 1987.
L’ascension du patron d’Ebomaf est indissociable de l’ex-président burkinabè, qui lui a fait profiter de ses connexions. Dans le second volet de son enquête, « Jeune Afrique » vous révèle les coulisses de sa montée en puissance à Ouagadougou.
« VIP en prison » (4/4) – Condamné à vingt ans de réclusion après le putsch manqué de 2015 et inculpé dans l’affaire Sankara, l’ex-conseiller de Blaise Compaoré ne s’avoue pas vaincu.
Bernadette et Edgar Alain Mebe Ngo’o, Jean-Marie Michel Mokoko, Vital Kamerhe, Gilbert Diendéré… Après avoir évolué au sommet du pouvoir, ils se retrouvent derrière les barreaux. Rendez-vous au parloir avec des détenus qui ont chuté de haut.
En attendant les bonnes résolutions de janvier 2020, décembre 2019 offre son lot de bilans plus ou moins glorieux. Côté déprime, voici le palmarès de ceux qui ont trébuché pendant l’année.
Principaux accusés dans le procès du putsch manqué de 2015, ils ont été condamnés l’un à vingt ans de prison, l’autre à dix. L’épilogue d’une affaire qui a tenu le Burkina en haleine pendant un an et demi.
Après dix-neuf mois d’une procédure judiciaire à rebondissements, le verdict a été rendu lundi 2 septembre dans le procès du putsch manqué de 2015. Un soulagement pour les avocats des parties civiles, dont Me Guy Hervé Kam fait partie. Interview.
Principaux accusés dans le procès du putsch manqué de septembre 2015, les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé ont été condamnés respectivement à 20 ans et 10 ans de prison ferme. Des peines moins lourdes que celles requises par le parquet militaire, qui avait demandé la perpétuité pour les deux hommes.
Le général Djibrill Bassolé, l’un des principaux accusés dans le procès du coup d’État manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, a dénoncé mardi une procédure engagée contre lui pour des raisons « subjectives et politiciennes ». Ses avocats ont plaidé l’acquittement.
La défense du général Gilbert Diendéré, cerveau présumé du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, a demandé son acquittement au procès des putschistes présumés, a expliqué un de ses avocats jeudi.
L’entourage de Djibrill Bassolé s’inquiète pour son état de santé, ses avocats pointent même un « risque mortel et imminent ». Ils ne parviennent cependant pas à obtenir une autorisation de sortie du territoire pour celui qui est aussi l’un des principaux accusés dans le procès du putsch manqué de 2015.
Le procès des auteurs présumés du putsch manqué de 2015 touche à sa fin, seize mois après avoir débuté. La prison à perpétuité a été requise à l’encontre des deux principaux accusés, les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé. Accusés, témoins clés, expertise des conversations téléphoniques…. Retour en infographie sur ce procès historique.
Le procureur du tribunal militaire de Ouagadougou a requis lundi la prison à vie à l’encontre des généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, les deux principaux accusés du procès du putsch manqué de 2015. Il a réclamé la reconnaissance de leur culpabilité pour « trahison » et « meurtres », ainsi que celle d’« attentat à la sûreté de l’État » pour le premier et de « complicité » pour le second.
Le procès du putsch manqué de 2015 au Burkina Faso, suspendu depuis fin avril en raison d’un mouvement d’humeur des avocats, a repris mardi au tribunal militaire de Ouagadougou avec les plaidoiries des avocats de la partie civile.
Appelé en qualité de témoin à la barre du tribunal militaire qui juge 84 personnes pour leur implication supposée dans le putsch manqué de septembre 2015, l’ancien président Jean-Baptiste-Ouédraogo a livré sa version des faits, démentant avoir amendé le coup d’État.
En cette fin décembre, les rétrospectives des magazines désignent les « winners » de l’année qui s’achève. Et si l’on révélait plutôt le palmarès de ceux qui ont trébuché en 2018 ?
Au deuxième jour de sa comparution dans le procès du putsch manqué de 2015 au Burkina, le général Djibrill Bassolé, qui a plaidé non coupable, a notamment insisté sur « la totale déconnexion de ses activités privées » avec les faits qui sont lui reprochés.
Au douzième jour de l’audience du général Gilbert Diendéré, que faut-il retenir de la version de celui qui est présenté comme le cerveau du putsch manqué de 2015 ?
Après neuf jours de comparution devant le tribunal militaire de Ouagadougou, le général Gilbert Diendéré continue de réfuter la paternité de la tentative de déstabilisation du pouvoir de la Transition survenue le 16 septembre 2015.
Au troisième jour de sa comparution dans le procès du putsch manqué de 2015 au Burkina Faso, le général Gilbert Diendéré a mis en cause les chefs de l’armée qui ont témoigné contre lui le 28 novembre devant le tribunal militaire de Ouagadougou.