L’audition du général Gilbert Diendéré, l’un des principaux accusés de la tentative de coup d’État de 2015, s’est ouverte lundi 26 novembre devant la justice militaire burkinabè. L’ancien bras droit de Blaise Compaoré réfute avoir « commandité » le putsch et pointe la responsabilité de l’ancien Premier ministre de la Transition, Yacouba Isaac Zida.
Les audiences du procès du putsch manqué de 2015 reprennent mercredi 21 novembre avec le témoignage de Boureima Kiéré, ex-chef d’état-major particulier du président de la Transition. Mais ce sont les témoignages des généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, cerveaux présumés de la tentative de coup d’État, qui sont les plus attendus.
L’audition de Boureima Kiéré, ex-chef d’état-major particulier de la présidence lors du coup d’État manqué de 2015, qui a débuté lundi et se poursuivait mardi et mercredi devant le tribunal militaire de Ouagadougou, fait de nouveau planer le doute sur un éventuel soutien de militaires ivoiriens.
Alors que se poursuit le procès des 84 coaccusés soupçonnés d’être les cerveaux du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, Me Yérim Thiam, l’un des avocats de Léonce Koné, Hermann Yaméogo et du général Djibrill Bassolé, assure à Jeune Afrique que ses clients sont innocents.
Mis en cause pour son implication présumée dans le coup d’État manqué de septembre 2015, Léonce Koné, l’un des poids lourds du CDP, l’ancien parti au pouvoir, a affirmé à la barre que de l’argent « collecté auprès d’amis en Côte d’Ivoire et dans la sous-région » lui avait seulement été remis pour soutenir les « actions politiques » de son parti.
Trois juges d’instruction et trois membres du parquet du tribunal militaire de Ouagadougou font l’objet d’une plainte déposée par quatre des civils accusés dans l’affaire du putsch manqué de 2015.
Considéré comme le chef des opérations du putsch manqué de 2015 au Burkina Faso, l’adjudant-chef major Éloi Badiel a dit lundi au cours de son procès avoir agi sur instruction « indirecte » du général Diendéré.
L’adjudant-chef Moussa Nébié dit Rambo, le meneur du groupe ayant perpétré le coup d’État manqué de 2015 au Burkina Faso, a reconnu vendredi les faits d' »attentat à la sûreté de l’État ».
Le général Gilbert Diendéré, l’un des cerveaux présumés du coup d’État manqué de 2015 au Burkina Faso, a été mis en cause par l’un de ses co-accusés pour la première fois depuis l’ouverture du procès.
Cité comme témoin dans le procès des généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, pour le coup d’État manqué de 2015, l’ancien président béninois Thomas Boni Yayi a demandé aux juges burkinabè de se rendre chez lui, à Cotonou, s’ils souhaitent l’auditionner.
Opérateur historique au port autonome de Conakry, où il est présent depuis 1989, l’agent maritime Jean-Pierre Grenier livre sa version des relations entre Getma, Necotrans, le groupe Bolloré Africa Logistics et les occupants du palais Sékhoutouréya, de Lanssana Conté à Alpha Condé, en passant par Moussa Dadis Camara.
Le général Diendéré a été hospitalisé samedi 2 mai à la Polyclinique internationale de Ouagadougou à la suite d’un malaise. Son état n’inspire toutefois pas d’inquiétude aux médecins et il devait regagner la Maison d’arrêt et de correction des armées (Maca) dès ce mardi.
Déjà plusieurs fois suspendu, le procès du général Gilbert Diendéré, cerveau présumé de la tentative de coup d’État à Ouagadougou en 2015 et de ses 83 coaccusés a de nouveau été reporté jeudi 14 juin. La prochaine audience est fixée au 29 juin.
Jusque-là resté confidentiel, un courrier daté de 2008 et adressé par la présidence guinéenne au ministère des Transports soulignait des « insuffisances » dans le contrat de concession signé avec l’opérateur portuaire français Getma.
Le procès des putschistes qui s’est s’ouvert mardi à Ouagadougou a été aussitôt suspendu. Les avocats de la défense ont quitté la salle, arguant d’irrégularités, et le tribunal n’a pas pu se constituer. La reprise des audiences n’est pas prévue avant plusieurs jours. Les parties civiles dénoncent une « manœuvre dilatoire ».
Plusieurs responsables politiques et militaires ivoiriens de premier plan sont accusés d’avoir aidé – ou voulu aider – le général Gilbert Diendéré et ses hommes lors de leur tentative de coup d’État à Ouagadougou en 2015.
La date de l’ouverture du procès du général Gilbert Diendéré et de ses 83 coaccusés, auteurs présumés du putsch manqué de septembre 2015, a été fixée au 27 février. Les présumés putschistes devront répondre, notamment, d’« atteinte à la sûreté de l’État », de « trahison » et de « meurtre ».
Poursuivi par la justice militaire pour « trahison » et « collusion avec une puissance étrangère » dans le cadre de l’enquête sur le coup d’État manqué de septembre 2015, Djibrill Bassolé a été désigné candidat à la présidentielle de 2020 par son parti.
Déja poursuivi dans le cadre de l’affaire Sankara, le général Gilbert Diendéré a été inculpé d’attentat à la sûreté de l’État et trahison pour son implication dans le putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, a-t-on appris vendredi auprès de son avocat.
Le projet de loi qui réorganise les services de renseignements, soumis à l’Assemblé nationale fin octobre, prévoit la création d’un Conseil national du renseignement.
Certains l’accompagnent depuis des années. D’autres ont tenté des incursions au sein du parti présidentiel avant de faire amende honorable. Enquête sur ces hommes et ces femmes qui gravitent autour de l’ancien chef de la rébellion, Guillaume Soro et qui, ces derniers mois, ont resserré les rangs.
À son audience de mise en accusation devant la chambre de contrôle du tribunal militaire de Ouagadougou, vendredi, le général Gilbert Diendéré, principal accusé dans de l’enquête judiciaire sur le coup d’État raté de septembre 2015, a livré ses vérités. Le point avec son avocat.
L’audience de mise en accusation des 107 inculpés dans le procès du putsch manqué conduit par le général Gilbert Diendéré en septembre 2015 s’est ouverte ce mercredi 25 octobre 2017 à Ouagadougou. On saura à l’issue des débats, qui pourraient durer plusieurs jours, si les charges sont confirmées ou non.
Deux ans après, le coup d’État manqué au Burkina recèle toujours sa part de mystère. Notamment sur l’implication présumée de certaines personnalités politiques et militaires ivoiriennes.
Le site du Conseil de l’entente, où fut commis le crime, est longtemps resté fermé au public. Il est aujourd’hui en voie de réhabilitation et devrait devenir un mémorial en hommage au président défunt.
Poursuivi par la justice militaire burkinabè pour « trahison » et « collusion avec une puissance étrangères » dans l’enquête sur le putsch raté de 2015, le général Djbrill Bassolé a bénéficié mardi d’une liberté provisoire, avant de se voir assigné en résidence surveillée sur requête du procureur militaire. Une décision qui, d’un côté, soulage ses partisans et sa famille, mais qui fait fulminer la société civile.
Après moult tractations dans la nuit de mercredi 11 au jeudi 12 octobre au tribunal militaire, Djibrill Bassolé a été placé en résidence surveillée. Ses proches dénoncent « l’enlèvement » de celui qui est poursuivi pour « trahison et collusion avec une puissance étrangère » dans l’enquête sur le coup d’État manqué de septembre 2015.
Pour la première fois depuis son arrestation, Gilbert Diendéré, l’ancien chef d’état-major particulier de Compaoré, revient sur ces jours de septembre 2015 où tout a basculé.