Les autorités angolaises lancent une vague de privatisations sans précédent, avec l’objectif d’améliorer l’efficacité et la productivité des entreprises concernées, tout en équilibrant la balance commerciale d’un pays fortement endetté.
La vie après le pouvoir (5/6). Attaqué de toutes parts par son successeur, l’ancien chef de l’État angolais vit mal la chute de son empire familial. Mais ses héritiers ne s’avouent pas vaincus.
Le mariage de raison entre l’Angola et la Chine a fait son temps, et un nouveau partenariat doit nécessairement le remplacer. L’Angola ne rompra pas cette union, tant sa dette envers l’empire du Milieu s’élève à plus de 23 milliards de dollars.
Sous la pression de l’exécutif, la compagnie pétrolière nationale angolaise Sonangol doit se réformer et relancer sa production. Une situation qui génère des tensions.
Le chef rebelle angolais Jonas Savimbi, mort en 2002 au combat, doit être enterré samedi dans son village familial lors de funérailles publiques, un « signe important pour la réconciliation » nationale dix-sept ans après la fin d’une guerre civile sanglante.
L’appel d’offres pour la privatisation des aéroports angolais, qui doit être lancé d’ici la fin de l’année, fait partie d’un ensemble de mesures prises par l’exécutif pour dynamiser le secteur aérien.
Funérailles de Jonas Savimbi, réformes du président João Lourenço, lutte contre la corruption… Le ministre angolais des Affaires étrangères, Manuel Domingos Augusto, revient sur les actualités qui devraient selon lui permettre « d’impulser le changement » en Angola.
Le PIB du deuxième producteur d’or noir d’Afrique pourrait croître très modestement de 0,3 % en 2019. Moins que prévu en fin d’année dernière, mais mieux que jamais depuis trois ans.
Le président João Lourenço a renvoyé le patron de la compagnie nationale pétrolière qu’il avait nommé pour réformer la société alors que le pays, deuxième producteur d’or noir du continent, est confronté à une pénurie de carburants.
Un appui de plus d’un milliard de dollars (900 millions d’euros) de la Banque mondiale vise à appuyer les efforts de réformes économiques de l’Angola, touché de plein fouet par la chute des cours du pétrole en 2014.
Le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa, en visite officielle en Angola, et son homologue angolais Joao Lourenço ont salué mercredi l’« excellence » des relations entre leurs deux pays après plusieurs années de crispation.
Après avoir levé 3,5 milliards de dollars en mai 2018, Luanda devrait à nouveau solliciter les marchés internationaux en 2019, a déclaré la secrétaire d’État au Trésor, Vera Daves.
De nombreuses voix contestent l’issue de la présidentielle et voient en l’élection de Félix Tshisekedi un arrangement. L’Union africaine demande même la suspension des résultats. Du jamais-vu !
Les chefs d’État et ministres des Affaires étrangères de l’Afrique australe (SADC) et de la région des Grands Lacs (CIRGL) étaient réunis à Brazzaville, ce 26 décembre, pour examiner la situation en RDC. Ils devraient dépêcher une délégation à Kinshasa le 27 décembre.
L’Angola a obtenu un prêt de 3,7 milliards de dollars sur trois ans de la part de l’institution de Bretton Woods. Une aide conditionnée à une politique macroéconomique plus restrictive et à des réformes structurelles.
Selon une revue spécialisée portugaise, la femme d’affaires et fille de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos rejette le processus lancé par l’actuel président, João Lourenço, visant à faire revenir en Angola les avoirs illégalement domiciliés à l’étranger.
L’ancien chef de l’État a répondu à son successeur qui l’a accusé, dans une interview, d’avoir laissé le pays avec des caisses vides. L’actuel président João Lourenço s’est de nouveau exprimé depuis le Portugal, où il a qualifié l’ancien clan dos Santos de « nid de guêpes ».
L’arrivée au pouvoir de João Lourenço a permis à la major française de renforcer ses positions et de multiplier les projets dans le deuxième État pétrolier du continent.
Le Brésil, ancien partenaire commercial et politique de plusieurs pays africains, pourrait décider d’abandonner définitivement le continent avec l’élection du nouveau président d’extrême droite. Ses déclarations choc et ouvertement racistes continuent à faire polémique, au Brésil comme en Afrique.
Alors que le système bancaire angolais s’illustre par un taux de prêts non performants particulièrement élevé, le gouverneur de la banque centrale a donné jusqu’à la fin de l’année aux établissements financiers pour respecter les exigences de fonds propres.
Lors d’un point de presse tenu le 17 octobre à Kinshasa, Léonard She Okitundu, chef de la diplomatie de la RDC, a indiqué avoir officiellement transmis à Luanda « l’indignation et les vives protestations » de Kinshasa à la suite de la brusque expulsion de quelque 200 000 Congolais de l’Angola.
Sur fond de ralentissement économique et de changements politiques, la restructuration de la Sonangol, entreprise publique angolaise s’accélère. Objectif : se recentrer pour renouer avec les bénéfices.
Le président angolais João Lourenço s’est exprimé le 15 octobre devant les députés à l’occasion de la rentrée parlementaire. Conjoncture économique, lutte contre la corruption, organisation des premières élections municipales… Retour sur ses principales annonces.
João Lourenço, devenu à son tour « camarade numéro un », ne risque-t-il pas de remplacer des voleurs avérés par des voleurs potentiels qu’il aura installés dans les mêmes fauteuils ?
En visite à Pékin, le président angolais João Lourenço a obtenu un prêt de 2 milliards de dollars de la Chine, destiné à financer des projets d’infrastructure et à réduire le poids de la dette publique, qui s’élève à 77,3 milliards de dollars.
En moins de quinze jours, quatre figures proches de l’ancien président José Eduardo dos Santos ont été placées en détention provisoire pour différentes enquêtes. De quoi rallonger la liste des personnalités déjà visées par la justice angolaise. Tour d’horizon.
Après Isabel dos Santos, c’est au tour du demi-frère de celle-ci, José Filomeno, de faire les frais de la croisade anticorruption du président angolais, João Lourenço.
José Filomeno dos Santos, ancien président du fonds souverain angolais et fils de l’ex-président angolais Jose Eduardo dos Santos, a été placé en détention provisoire lundi 24 septembre dans le cadre d’une affaire de détournement de fonds portant sur 1,5 milliard de dollars.
João Lourenço, le président angolais, et António Costa, Premier ministre portugais, ont tourné la page de plusieurs années de tensions politiques entre leurs deux États, mardi 18 septembre dans la capitale angolaise. Les deux pays ont promis de relancer leur coopération économique.
En neutralisant les anciens caciques du régime dos Santos, le président a réussi, en l’espace d’un an, à asseoir son autorité et son style. Mais peut-il vraiment incarner le changement ?