Depuis 1979, il est président de l’Angola et à la tête du parti au pouvoir, le Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA). Né en 1942 à Sambizanga, dans le nord du pays, il obtient un diplôme d’ingénieur de pétrole en URSS. C’est en 1975 qu’il devient ministre des Relations extérieures, dès l’indépendance du pays, puis adjoint au Premier ministre en 1978. Il accède au pouvoir après la mort du d’Agostinho Neto.
« L’Afrique, Soros et moi » (1/3). Condamné à cinq ans de prison pour corruption, Beny Steinmetz est engagé dans une guérilla judiciaire planétaire. Qui est cet homme d’affaires franco-israélien qui tutoie les puissants ? JA l’a rencontré en exclusivité à Genève. Récit.
Jugé depuis fin 2019 pour fraude, blanchiment d’argent et trafic d’influence, le fils de l’ancien président angolais, José Filomeno dos Santos, écope de cinq ans de prison.
Cours du pétrole au plus bas, chute de la demande chinoise, épidémie de Covid-19… L’économie de l’Angola est aujourd’hui très mal en point. Mais, pour la ministre des Finances, Vera Daves, la tempête ne doit pas empêcher le pays de se réformer.
En 2018, le président João Lourenço a modifié les règles de commercialisation des gemmes. Objectif : améliorer la transparence et les recettes de l’État.
L’affaire Isabel dos Santos constitue un test majeur pour la volonté affichée du président angolais Joao Lourenço de lutter contre la corruption, dans un pays producteur de pétrole mais où un tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté.
Les « Luanda Leaks » signent probablement la fin de la saga dos Santos. L’ancien président angolais n’est pas à l’abri de poursuites internationales, d’autant qu’il n’est pas protégé par l’immunité en dehors de l’Angola.
L’étau se resserre autour de la fille de l’ancien président angolais José Éduardo dos Santos. Alors que les « Luanda Leaks » viennent d’éclater, la justice angolaise décide de poursuivre Isabel dos Santos dans le cadre d’une enquête lancée en mars 2018 sur sa gestion lorsqu’elle dirigeait la compagnie pétrolière nationale, Sonangol.
La fille de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos, la milliardaire Isabel dos Santos, a catégoriquement nié les détournements de fonds que lui reproche la justice de son pays, qui a ordonné le gel préventif de ses comptes bancaires et actifs ainsi que de ceux de son époux Sindika Dokolo.
Les députés angolais ont voté, à une large majorité, la suppression de l’effigie de l’ancien président José Eduardo dos Santos des billets qui seront mis en circulation en 2020. Sa famille dénonce une persécution.
Le président angolais João Lourenço, qui entretient des relations très tendues avec son prédécesseur et ancien mentor José Eduardo dos Santos, a accusé jeudi des membres de son propre parti, le Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA), de financer une « campagne de déstabilisation » du pays.
José Eduardo, Isabel, José Filomeno… Dans « La dos Santos company. Mainmise sur l’Angola », qui sortira le mercredi 2 octobre, notre collaboratrice Estelle Maussion raconte l’extraordinaire histoire d’une famille devenue intouchable, jusqu’à l’élection de João Lourenço. Jeune Afrique vous propose le premier chapitre en accès libre.
D’Amadou Toumani Touré à Joseph Kabila, en passant par Blaise Compaoré, José Eduardo dos Santos, Abdoulaye Wade et Olusegun Obasanjo, JA a voulu savoir ce qu’étaient devenus ces présidents emblématiques, une fois libérés de leurs responsabilités. Une série déclinée en six épisodes.
La vie après le pouvoir (5/6). Attaqué de toutes parts par son successeur, l’ancien chef de l’État angolais vit mal la chute de son empire familial. Mais ses héritiers ne s’avouent pas vaincus.
Le chef rebelle angolais Jonas Savimbi, mort en 2002 au combat, doit être enterré samedi dans son village familial lors de funérailles publiques, un « signe important pour la réconciliation » nationale dix-sept ans après la fin d’une guerre civile sanglante.
Funérailles de Jonas Savimbi, réformes du président João Lourenço, lutte contre la corruption… Le ministre angolais des Affaires étrangères, Manuel Domingos Augusto, revient sur les actualités qui devraient selon lui permettre « d’impulser le changement » en Angola.
Porté par des personnages insolites, le nouveau roman de José Eduardo Agualusa, « La Société des rêveurs involontaires », est un récit sur les utopies collectives qui fait directement écho à l’actualité politique angolaise.
Pour se rendre en Espagne à la mi-avril, l’ancien dirigeant angolais José Eduardo dos Santos a préféré voyager avec TAP Air Portugal plutôt qu’avec la compagnie nationale aérienne de son pays.
Le fils de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos, incarcéré depuis septembre dans une affaire de détournement de fonds et de trafic d’influence, a été libéré dimanche. Les charges qui pesaient contre lui n’ont pas été retenues.
En cette fin décembre, les rétrospectives des magazines désignent les « winners » de l’année qui s’achève. Et si l’on révélait plutôt le palmarès de ceux qui ont trébuché en 2018 ?
L’ancien chef de l’État a répondu à son successeur qui l’a accusé, dans une interview, d’avoir laissé le pays avec des caisses vides. L’actuel président João Lourenço s’est de nouveau exprimé depuis le Portugal, où il a qualifié l’ancien clan dos Santos de « nid de guêpes ».
L’ancien président angolais José Eduardo dos Santos a réfuté mercredi les accusations de son successeur Joao Lourenço d’avoir « vidé les caisses de l’État », dans un nouveau bras de fer entre les deux hommes.
Alors que le système bancaire angolais s’illustre par un taux de prêts non performants particulièrement élevé, le gouverneur de la banque centrale a donné jusqu’à la fin de l’année aux établissements financiers pour respecter les exigences de fonds propres.
Sur fond de ralentissement économique et de changements politiques, la restructuration de la Sonangol, entreprise publique angolaise s’accélère. Objectif : se recentrer pour renouer avec les bénéfices.
Le président angolais João Lourenço s’est exprimé le 15 octobre devant les députés à l’occasion de la rentrée parlementaire. Conjoncture économique, lutte contre la corruption, organisation des premières élections municipales… Retour sur ses principales annonces.
João Lourenço, devenu à son tour « camarade numéro un », ne risque-t-il pas de remplacer des voleurs avérés par des voleurs potentiels qu’il aura installés dans les mêmes fauteuils ?
En moins de quinze jours, quatre figures proches de l’ancien président José Eduardo dos Santos ont été placées en détention provisoire pour différentes enquêtes. De quoi rallonger la liste des personnalités déjà visées par la justice angolaise. Tour d’horizon.
Alors que Jean-Claude Bastos de Morais, accusé de détournement de fonds, est emprisonné depuis le 24 septembre, un communiqué de son entreprise dénonce une manœuvre politique.
Après Isabel dos Santos, c’est au tour du demi-frère de celle-ci, José Filomeno, de faire les frais de la croisade anticorruption du président angolais, João Lourenço.
José Filomeno dos Santos, ancien président du fonds souverain angolais et fils de l’ex-président angolais Jose Eduardo dos Santos, a été placé en détention provisoire lundi 24 septembre dans le cadre d’une affaire de détournement de fonds portant sur 1,5 milliard de dollars.
Alors qu’on le disait fini, l’ancien vice-président Manuel Vincente a bien anticipé la fin de l’ère dos Santos, et a gagné la confiance du nouveau président João Lourenço.