Depuis 1979, il est président de l’Angola et à la tête du parti au pouvoir, le Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA). Né en 1942 à Sambizanga, dans le nord du pays, il obtient un diplôme d’ingénieur de pétrole en URSS. C’est en 1975 qu’il devient ministre des Relations extérieures, dès l’indépendance du pays, puis adjoint au Premier ministre en 1978. Il accède au pouvoir après la mort du d’Agostinho Neto.
En neutralisant les anciens caciques du régime dos Santos, le président a réussi, en l’espace d’un an, à asseoir son autorité et son style. Mais peut-il vraiment incarner le changement ?
José Eduardo dos Santos serait bien resté jusqu’en 2022, avant de transmettre les rênes à son fils. Mais il a dû revoir ses plans et se tailler un statut d’ancien président sur mesure – statut inexistant jusque-là, Zedu étant le seul ancien président angolais encore en vie.
Le chef de l’État angolais a été élu président du Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA) lors du VIe congrès extraordinaire du parti, samedi 8 septembre. Il succède au « camarade » José Eduardo dos Santos, qui aura régné sur le parti pendant trente-neuf ans.
La richissime femme d’affaires et fille de l’ex-président angolais José Eduardo dos Santos s’insurge de l’annulation d’un contrat octroyé à sa société Atlantic Ventures par le chef de l’État João Lourenço. Cette nouvelle affaire vient amplifier le bras de fer déjà tendu.
Et si cette fois, c’était la bonne ? Le président équato-guinéen Obiang Nguema dit vouloir libérer les prisonniers politiques et dialoguer avec l’opposition. Échaudés, ses détracteurs doutent de sa sincérité.
Si le président Lourenço a su envoyer les bons signaux aux investisseurs dès son élection, il y a neuf mois, son pays, l’Angola, est loin d’être sorti de la crise. Bilan de santé d’une économie encore fragile.
En quittant le pouvoir, le président angolais José Eduardo dos Santos a laissé sa famille sans protection. Ses enfants, Isabel et José Filomeno, ont été les premiers à en faire les frais.
Le journaliste d’investigation est poursuivi par l’ancien procureur général de la République pour avoir dévoilé l’achat frauduleux d’un terrain qui devait accueillir un complexe immobilier.
Très discret depuis l’élection de João Lourenço, l’ex-président angolais serait malade. Une information non confirmée par le Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA), au pouvoir, dont il assume toujours la présidence.
Après la fille, le fils ! Cent jours à peine après son investiture, le président angolais Joao Lourenço a mis sur la touche les proches de son prédécesseur Jose Eduardo dos Santos, symboles d’un régime corrompu avec lequel il affirme vouloir rompre.
João Lourenço a congédié mercredi le fils de l’ex-président dos Santos de la direction du fonds souverain. Celui-ci a notamment été mis en cause dans les Paradise Papers.
L’Angola est affecté par une pénurie de carburant si incongrue dans l’un des deux principaux pays producteurs de brut d’Afrique subsaharienne, que certains l’attribuent déjà à une fronde politique contre le nouveau président João Lourenço.
Depuis son accession au pouvoir, en septembre 2017, le nouveau président angolais a su s’imposer dans un système qui semblait verrouillé par l’ancien régime. Avec le soutien de piliers du MPLA, l’ex-parti au pouvoir, et parce qu’il vient lui-même du sérail.
Pour de nombreux observateurs, l’élection de João Lourenço à la tête de l’Angola n’était guère plus qu’une opération cosmétique visant à perpétuer la mainmise de José Eduardo dos Santos et de son clan sur le pays.
Grace, Nkosazana, Ellen, Joyce, Isabel : elles sont cinq femmes puissantes nichées au cœur du pouvoir, de ses fortunes et de ses infortunes, dans le collimateur impitoyable des médias en cette fin d’année 2017.
Alassane Ouattara envisage un rapprochement avec João Lourenço, le nouveau président angolais. Ses relations avec son prédécesseur, Eduardo dos Santos, étaient difficiles.
Le deal était clair : à João Manuel Gonçalves Lourenço la présidence du pays et à José Eduardo dos Santos, trente-huit ans de pouvoir au compteur, celle du Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA). Mais le nouveau chef de l’État semble vouloir s’émanciper rapidement.
Le nouveau président angolais, João Lourenço, a nommé jeudi soir son premier gouvernement composé de trente ministres, dont neuf conservent les portefeuilles qu’ils détenaient déjà sous la présidence de son prédécesseur, Jose Eduardo dos Santos.
José Eduardo dos Santos quitte le devant de la scène après 38 ans de règne et la victoire sans appel, lors des législatives du 23 août, de son parti, le MPLA, au pouvoir depuis l’indépendance en 1975.
Pas très charismatique mais d’une loyauté absolue, en bref le dauphin idéal. À 63 ans, le général à la retraite Joao Lourenço va incarner le nouveau visage du pouvoir en Angola, personnalisé pendant trente-huit ans par Jose Eduardo dos Santos.
La large victoire du MPLA aux élections générales du 23 août a été confirmée mercredi soir par la Commission nationale électorale (CNE). Une annonce aussitôt contestée par l’opposition.
João Lourenço, le nouveau président angolais, sera investi le 21 septembre… si tout se passe comme prévu. Car, depuis la divulgation des résultats provisoires par la Commission nationale électorale (CNE), quelques jours après les élections générales du 23 août, les chiffres définitifs tardent à être publiés.
Le nouveau président angolais João Lourenço devra jouer serré pour mener à bien ses réformes économiques et institutionnelles. Avant de partir, son prédécesseur a verrouillé le système à son avantage.
Alors que les résultats provisoires des élections générales du 23 août, contestées par l’opposition, donnent vainqueur le MPLA et son nouveau leader João Lourenço, la chercheuse à l’Institut sud-africain des relations internationales Paula Cristina Roque annonce une nouvelle ère pour le pays même si, dit-elle, les proches de l’ancien président devraient continuer de tirer les ficelles en coulisses. Interview.
Les deux grands partis d’opposition refusent de reconnaître la victoire du MPLA aux élections générales mercredi dernier, malgré la validation unanime vendredi des observateurs internationaux.
Au pouvoir depuis quatre décennies en Angola, le Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA) a remporté les élections générales disputées mercredi avec plus de 64 % des suffrages, a annoncé jeudi la Commission nationale électorale (CNE).
Avec la retraite programmée de José Eduardo dos Santos, arrivé au pouvoir comme lui en 1979, le président équato-guinéen reste seul au sommet du podium des chefs d’État africains ayant passé le plus d’années au pouvoir.