Karim Wade en 2008. © Vincent Fournier/J.A.

Karim Wade

Fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, dont il a été le conseiller puis le ministre d’État, de la Coopération et des Transports, Karim Wade était le candidat officiel du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) en vue de la présidentielle de février 2019. Il est alors âgé de 50 ans. Condamné à six ans de prison en mars 2015 pour enrichissement illicite, il a vu sa candidature invalidée par le Conseil constitutionnel et ce, en dépit de la grâce présidentielle accordée par Macky Sall en juin 2016. Dispensé de purger sa peine jusqu’à son terme, il s’exile au Qatar dès le lendemain. En 2022, le président Sall annonce un projet de loi d’amnistie – visant, entre autres, sa réhabilitation – qu’il rejette immédiatement, bien qu’il soit candidat déclaré à la présidentielle de 2024. Il revendique à la place une révision de son procès, en espérant, s’il obtient gain de cause, qu’il se solde cette fois par une relaxe.

Des sympathisants de Karim Wade lors d’une marche pour exiger la transparence des élections, à Dakar, en novembre 2018. © SEYLLOU/AFP

Le PDS de Karim Wade peut-il encore rebondir au Sénégal ?

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Le président sénégalais, Macky Sall, lors d’une conférence de presse à Bruxelles, le 18 février 2022. © John Thys/AP/SIPA

Macky Sall réaffirme qu’il quittera ses fonctions le 2 avril

Karim Wade, le candidat (recalé par le Conseil constitutionnel) du PDS à l’élection présidentielle. © Facebook Karim Wade

Au Sénégal, un dialogue pour sauver le candidat Karim Wade ?