Lieutenant-colonel de l’armée guinéenne, commandant du Groupement des forces spéciales, Mamadi Doumbouya a dirigé le coup d’État qui a renversé le président Alpha Condé le 5 septembre 2021.
L’ACTU VUE PAR – L’ancien Premier ministre guinéen, qui fut l’opposant numéro un à Alpha Condé, ne ménage pas Mamadi Doumbouya. Il espère mobiliser l’opinion publique pour que la transition s’achève, comme promis, à la fin de l’année.
L’information a été annoncée par un communiqué du tribunal militaire de Conakry, qui venait de le condamner à cinq ans d’emprisonnement pour « désertion à l’étranger et détention d’armes de guerre ».
En Guinée, deux membres de la Haute autorité de la communication ont été condamnés à de la prison ferme pour avoir affirmé que le chef de la junte avait donné de l’argent à des organes de presse qui se montraient critiques à son égard.
Alors que la Société générale a entamé un retrait progressif d’Afrique, la mise en vente de sa filiale guinéenne suscite des intérêts à Kigali. Coulisses.
S’est-il rendu ou a-t-il été arrêté ? L’ancien puissant chef d’état-major général des armées guinéen est entre les mains de la justice militaire, détenu au secret. Comme plusieurs de ses proches, il doit répondre de plusieurs chefs d’inculpation.
Fraîchement prolongé, le régime militaire du Burkinabè Ibrahim Traoré pourra désormais se maintenir jusqu’en 2029. Du Burkina Faso au Niger, en passant par le Mali et la Guinée, état des lieux, en infographies, de ces transitions sans cesse rallongées.
Pour la sixième fois de sa carrière, le ministre russe des Affaires étrangères a fait une tournée africaine, qui l’a conduit cette fois en Guinée, au Congo-Brazzaville, au Burkina Faso et au Tchad. Une façon de montrer aux Occidentaux que l’ostracisme qui frappe la Russie est loin d’être total.
Le ministre russe des Affaires étrangères est arrivé lundi à Conakry. D’après une agence russe, il pourrait ensuite se rendre au Tchad et au Burkina Faso.
Mines, dépendance à l’égard de la Chine, industrialisation, incendie du dépôt pétrolier… Malgré les défis qui persistent, le ministre guinéen du Plan et de la Coopération internationale se félicite de la transformation à l’œuvre dans son pays.
Alors que des pourparlers étaient en cours pour apaiser les tensions entre les journalistes et le pouvoir, le ministre de l’Information et de la Communication a annoncé le retrait de l’agrément de plusieurs groupes de presse critiques envers la junte.
Bientôt trois ans que Mamadi Doumbouya préside aux destinées de son pays. Mais l’enthousiasme suscité par son coup de force est depuis longtemps retombé. Enquête sur un général muré dans son palais et ses certitudes, dont l’ambition est de remettre la Guinée « sur les rails ».
Au pouvoir depuis bientôt trois ans, le président de transition de la Guinée s’est entouré de militaires et de quelques amis de longue date… Et ils ne sont pas nombreux à pouvoir revendiquer une réelle influence au sommet de l’État.
Une coalition de l’opposition a demandé samedi 18 mai à la junte au pouvoir en Guinée d’organiser des élections pour rendre le pouvoir aux civils d’ici la fin de 2024, en appelant à des manifestations pour faire pression sur les militaires.
François Soudan, directeur de la rédaction de JA, revient pour RFI sur les difficultés croissantes que connaît actuellement le président de la transition guinéenne. Difficultés sur lesquelles notre correspondant à Conakry, Diawo Barry, a enquêté.
Tous trois ont été renversés par l’armée. Et si la situation de chacun est aujourd’hui différente, les présidents déchus du Niger, du Gabon et de Guinée refusent de démissionner. L’analyse de François Soudan.
Face aux délestages récurrents et à la montée de la grogne sociale, le président guinéen cherchait à s’attacher les services du géant turc de l’énergie, Karpowership. Alors que les négociations étaient sur le point d’aboutir, Conakry s’est retrouvé dos au mur. Explications.
Plus d’un demi-siècle après sa découverte, le gisement de fer du Simandou semble enfin sur le point de passer à la phase opérationnelle. Décryptage en infographies de ce dossier complexe et de ses principaux acteurs, d’Alpha Condé à Mamadi Doumbouya, en passant par Rio Tinto, Beny Steinmetz et Nicolas Sarkozy.
Tombeur d’Alpha Condé en 2021, le président de la transition a remplacé ces instances locales par des personnalités qu’il a nommées lui-même. Ses détracteurs dénoncent une manœuvre politicienne.
Après que le milliardaire américano-canadien a trouvé du cuivre à Kamoa-Kakula, en RDC, en 2009, il s’est aventuré en Guinée, à la frontière du Liberia et de la Côte d’Ivoire. Désormais dos au mur dans le gisement du Mont Nimba, le magnat des mines use de tous les canaux pour mettre son fer sur les rails.
Face aux blocages, le magnat a décidé de reprendre en main son projet de mine de fer en Guinée. De Conakry à Monrovia en passant par Washington, il a mobilisé son réseau pour faire pression sur les autorités guinéennes et libériennes.
Les principaux partis d’opposition ont donné à la junte guinéenne jusqu’au 31 décembre pour rendre le pouvoir aux civils. En plus de deux ans de transition, peu a été fait.
Nommé à la fin de février par le président de la transition, Mamadi Doumbouya, cet économiste précocement converti à la politique est propulsé sur le devant de la scène dans un contexte délicat.
Le chef de la compagnie nationale d’électricité a été limogé, ont annoncé samedi 16 mars les autorités guinéennes, après des coupures ayant provoqué des manifestations.
Après de longues années d’attente, les opérateurs miniers ont enfin démarré la construction de la ligne ferroviaire censée assurer le transport du minerai jusqu’au littoral.
À la suite de la composition, le 13 mars, du gouvernement dirigé par Bah Oury, le portefeuille des Mines et de la Géologie a changé de patron. Moussa Magassouba a cédé sa place à Bouna Sylla qui présidait, jusqu’à sa nomination, le conseil d’administration de la Compagnie du TransGuinéen (CTG).
La composition du gouvernement a été annoncée ce 13 mars, deux semaines après la nomination de Bah Oury à la primature. Mais la nouvelle équipe porte plus la marque de la présidence que la sienne.
Ce mercredi 13 mars, le nouveau chef du gouvernement a promis que la lumière serait faite sur les circonstances du décès de deux jeunes tués par balle, lors de manifestations contre les coupures du courant à Kindia.
Épicentre de la contestation sous Lansana Conté puis sous Alpha Condé, cette vaste commune de Conakry rumine un fort sentiment d’injustice et demeure un champ de bataille où s’affrontent pouvoir et opposition.
La suspension du mouvement survient après la remise en liberté de Sekou Jamal Pendessa, un responsable syndical qui était détenu depuis plus d’un mois.