Candidat malheureux de la coalition Lamuka (« Réveille-toi », en lingala) à la présidentielle du 23 décembre 2018 en RDC, Martin Fayulu a longtemps ressassé la « trahison » de janvier 2019. Celle de la Ceni et de la Cour constitutionnelle, qu’il accuse de l’avoir privé de « sa » victoire. Il ne manque d’ailleurs jamais l’occasion de rappeler que les résultats compilés par la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) le donnaient vainqueur.
Coordonnateur en exercice de Lamuka, Martin Fayulu est censé passer la main au président de Nouvel élan, Adolphe Muzito. Investi par son parti, l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé) en juillet dernier, l’ancien porte-étendard de la plateforme d’opposition Lamuka a annoncé ce 19 juin 2023 que son parti ne présentera pas de candidats aux scrutins de décembre si le fichier électoral n’est pas revu.
C’est Martin Fayulu, candidat malheureux de la coalition Lamuka à la présidentielle du 30 décembre, qui a eu l’idée de suspendre la participation des élus de la coalition au Parlement, après l’invalidation de l’élection de plusieurs d’entre eux.
Chargé de la sécurité au sein du cabinet présidentiel, cet homme aussi discret qu’influent a réussi en quelques semaines à se tailler une place de choix au cœur du système Tshisekedi.
Félix Tshisekedi est populaire en RDC et la cote d’opinion de Joseph Kabila, si elle est relativement basse, remonte. Mais l’alliance formée par leurs coalitions politiques respectives est rejetée par plus de la moitié des Congolais. Ce sont les conclusions de deux enquêtes d’opinion réalisées aux mois de mars et mai.
La plupart des figures de l’opposition seront absentes aux obsèques d’Etienne Tshisekedi. Cinq chefs d’État étrangers, parmi lesquels le président rwandais Paul Kagame, devraient en revanche faire le déplacement.
La police a annoncé samedi avoir reporté, pour des raisons de « sérénité », la convocation de l’opposant Martin Fayulu à la suite d’une plainte déposée contre lui. Aucune date n’a été fixée pour une nouvelle audition.
La police judiciaire a été chargée d’ouvrir une enquête à la suite d’une plainte déposée contre Martin Fayulu, notamment pour « incitation à la haine ethnique ». L’ex-candidat à la présidentielle, dont l’entourage dénonce une tentative « d’intimidation », risque jusqu’à cinq ans d’emprisonnement.
Martin Fayulu, le candidat de la coalition Lamuka à la dernière présidentielle, continue de revendiquer la victoire au scrutin du 30 décembre dernier. Et défend une ligne dure face au nouveau chef de l’État, au risque de diviser son propre camp.
Le nouveau Sénat va être officiellement installé en RDC, après la levée par Félix Tshisekedi de la mesure de suspension qu’il avait initialement décidée en raison des soupçons de corruption pesant sur l’élection. Ce revirement serait, selon plusieurs sources concordantes, le fruit d’une négociation entre la coalition du président congolais et celle de Joseph Kabila.
En amont de leurs travaux de discussions, la coalition Lamuka prévoyait entre autres de condamner le fait qu’un « accord secret de partage de pouvoir » ait eu lieu entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila, et de se positionner sur l’élection du nouveau président de la RDC. En désaccord sur ces points, ceux-ci n’ont finalement pas été ajoutés au communiqué final.
Les conclusions de trois jours de discussions entre les leaders de la coalition Lamuka, à Bruxelles, n’ont abouti à aucun engagement sur la poursuite du combat pour la « vérité des urnes », principalement porté jusqu’ici par Martin Fayulu.
Les leaders de la coalition électorale Lamuka – Martin Fayulu, Jean-Pierre Bemba, Antipas Mbusa Nyamwisi, Freddy Matungulu et Adolphe Muzito – ont lancé le 21 mars à Bruxelles, sans Moïse Katumbi, les travaux sur l’avenir politique de leur coalition. Ils se réuniront le lendemain pour définir la stratégie à adopter.
Le candidat malheureux à la présidentielle du 30 décembre en République démocratique du Congo, Martin Fayulu, qui se considère comme le « président élu », a annoncé le 6 mars qu’il ne siégerait pas comme député à l’Assemblée nationale.
Les États-Unis ont annoncé vendredi qu’ils interdisaient désormais leur territoire à plusieurs responsables de l’élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), notamment le chef de la Commission électorale et le juge qui a validé les résultats.
Guterres, Kagame, Ramaphosa, Mogherini… Pendant son séjour à Addis-Abeba, le nouveau président congolais a enchaîné les rencontres bilatérales avec ceux qui doutaient de la transparence de son élection. De quoi amplement le rassurer : sa victoire ne devrait plus être contestée par la communauté internationale.
Ses voies de recours étant épuisées en RDC, Martin Fayulu, opposant et candidat malheureux face à Félix Tshisekedi lors de la présidentielle du 30 décembre 2018, a appelé l’Union africaine à créer un « comité spécial » pour la vérification de la « vérité des urnes », et à refaire les élections dans six mois maximum.
Alors que le président Félix Tshisekedi est d’ores et déjà investi, Martin Fayulu l’opposant et candidat malheureux à la présidentielle congolaise ne renonce pas. Après avoir saisi la Cour constitutionnelle, il fait désormais appel à la Cour africaine des droits de l’homme pour « réclamer la vérité des urnes ».
La coalition Lamuka, formée autour de l’opposant Martin Fayulu, a dénoncé mardi les appels à la « haine tribale » lancés par des « inconnus » en marge de son grand rassemblement samedi dernier à Kinshasa.
Gabriel Kyungu wa Kumwanza, président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale et proche de Moïse Katumbi, a opposé son veto à toutes les manifestations contre le président Félix Tshisekedi. Une position qui isole davantage Martin Fayulu, le candidat de la coalition Lamuka.
Quand le ministre français des Affaires étrangères prend position sur la situation politique de la République démocratique du Congo, ça pédale, ça retropédale, puis ça pédale à nouveau dans la semoule…
L’opposant malheureux à la présidentielle du 30 décembre 2018 en République démocratique du Congo (RDC), Martin Fayulu, est apparu devant des milliers de partisans samedi à Kinshasa lors d’un meeting test après sa défaite électorale.
Félix Tshisekedi va devoir faire ses preuves. À condition de savoir défendre son territoire de souveraineté, le nouveau président de la RDC a une belle carte de rassembleur à jouer. Jugeons-le sur ses actes et ne le laissons pas seul sur le front de la cohabitation avec Joseph Kabila.
Joseph Kabila a cédé le vendredi 25 janvier le bureau présidentiel à son successeur Félix Tshisekedi, qui s’est aussitôt mis au travail sur le dossier des droits de l’Homme.
Ancien membre de plusieurs mouvements rebelles ayant pris les armes contre Mobutu Sese Seko, Laurent-Désiré et Joseph Kabila, l’opposant congolais en exil Antipas Mbusa Nyamwissi en appelle à mots à peine couverts a la lutte armée suite à la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle.
Le document avait pour partie fuité dans la presse dès le 15 janvier. Le rapport de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) donnant Martin Fayulu vainqueur de la présidentielle est désormais disponible en intégralité.
Sous pression depuis l’annonce des résultats provisoires, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a confié à JA qu’il attendait la fin de son mandat, en juin, pour passer à « autre chose ».
L’Union africaine a annulé sine die sa mission prévue lundi 21 janvier en République démocratique du Congo (RDC), après la proclamation par la Cour constitutionnelle congolaise de la victoire de l’opposant Félix Tshisekedi à la présidentielle.
De nombreuses voix contestent l’issue de la présidentielle et voient en l’élection de Félix Tshisekedi un arrangement. L’Union africaine demande même la suspension des résultats. Du jamais-vu !
Ses requêtes rejetées et la victoire de Félix Tshisekedi confirmée par la cour constitutionnelle avant le lever du soleil, l’opposant Martin Fayulu a dénoncé le 20 janvier, un « coup d’État constitutionnel » annonçant qu’il se considère désormais comme « le seul président légitime » de la RDC.