Maurice Kamto est un homme politique camerounais né le 15 février 1954 à Yaoundé. Il a joué un rôle significatif sur la scène politique du Cameroun et occupé plusieurs postes de responsabilité au fil des années.
Maurice Kamto a obtenu un doctorat en droit public et exercé en tant que professeur d’université. En 2004, il a été nommé ministre délégué à la Justice sous la présidence de Paul Biya. Cette nomination a marqué le début de son engagement politique à un niveau gouvernemental.
Cependant, sa carrière politique s’est davantage orientée vers l’opposition. En 2011, il a pris la direction du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), un parti politique de l’opposition. Kamto s’est engagé dans la lutte pour les réformes politiques et la démocratie au Cameroun.
L’un des moments marquants de sa carrière politique a été sa candidature à l’élection présidentielle camerounaise en 2018. Lors de ce scrutin, il a revendiqué la victoire, ce qui a créé des tensions politiques et suscité des débats sur la légitimité des résultats. Cependant, il s’est retiré de la course pour préserver la stabilité du pays.
Une semaine après la découverte du corps sans vie de Suzanne Zamboue à son domicile à Yaoundé, les investigations se poursuivent. Une dizaine de personnes ont été interpellées et Maurice Kamto, le président du parti, s’est exprimé sur le sujet.
Élevé au rang de patriarche du village d’Etoudi depuis son retour au Cameroun, l’ancien tennisman n’a cessé de gagner en influence auprès de Paul Biya. Au point de devenir l’un des atouts de son pays dans ses relations avec la France.
Le président de l’Assemblée nationale a façonné sa longue carrière politique à partir du village de Mada, dans l’Extrême-Nord. Une base arrière sur laquelle le patriarche règne sans partage.
Depuis 2018 et son entrée au gouvernement, l’influent ministre de l’Administration territoriale n’a cessé de prendre de l’envergure dans l’ombre de Paul Biya, à grands coups de déclarations musclées et de gestes polémiques.
Définitivement radiée du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto, la célèbre avocate et femme politique a annoncé la création de son propre parti.
Michèle Ndoki entend disputer à Maurice Kamto la présidence du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Pourtant menacée d’exclusion et isolée, l’avocate organise la riposte.
Quelle est la situation des droits humains au Cameroun ? Alors que l’enquête sur le meurtre de Martinez Zogo est au point mort et que la liberté d’expression semble reculer, Maximilienne Ngo Mbe, directrice exécutive du Réseau de défenseurs des droits humains en Afrique centrale, répond à Jeune Afrique.
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun a annoncé des poursuites disciplinaires à l’encontre de l’avocate Michèle Ndoki, candidate à la présidence du parti. Entre cette dernière et Maurice Kamto, le fossé ne cesse de se creuser.
Apparue dans la foulée de la présidentielle de 2018, la Brigade anti-sardinards (BAS) continue de boycotter les soutiens (avérés ou présumés) du chef de l’État. Mais les violences qui ont émaillé le concert de l’artiste Grace Decca, le 4 juin en Angleterre, ont mis en évidence les divisions du mouvement.
Confronté à des voix dissonantes en interne, l’opposant camerounais a affirmé être visé, depuis plusieurs années, par des opérations clandestines montées par des services de l’État.
Alors que la présidentielle de 2025 approche, les divisions se multiplient au sein du Mouvement pour la renaissance du Cameroun. La « gouvernance du secret » pousse certains militants à quitter le navire.
L’arrestation, lundi 29 mai, de l’avocat Fabien Kengne a provoqué l’indignation de la société civile camerounaise. Et a relancé le débat sur une liberté d’expression jugée en péril.
Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun et principal opposant à Paul Biya arrive à Paris ce vendredi 26 mai, dans le cadre de ses activités universitaires. Mais son programme sera également consacré à de discrètes réunions avec des responsables de son parti.
Manaouda Malachie, ministre de la Santé publique, a organisé le 17 mai un meeting pour appeler Paul Biya à briguer un huitième mandat en 2025. La campagne et les polémiques sont déjà lancées.
L’accident d’un car Touristique Express, qui a fait quatorze morts le 9 mai, a une nouvelle fois mis en lumière la dangerosité des routes camerounaises. Après avoir suspendu la compagnie, le gouvernement a rapidement rétropédalé, en l’absence d’alternatives.
Samedi dernier, le chef du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a animé son premier meeting dans la capitale depuis la présidentielle de 2018, sans se priver d’épingler la gouvernance du chef de l’État.
Au Cameroun, mis au ban du parti pour avoir défié John Fru Ndi, le député du Littoral et ses partisans tentent encore de faire basculer le rapport de force en leur faveur.
Après les élections du 12 mars, le président camerounais a procédé à la nomination des trente derniers sénateurs. En dépit des remous politiques qui ont marqué le début de l’année, il aura pris soin de ne pas bousculer le jeu et de préserver les équilibres.
Au Cameroun, il n’y a pas qu’au sein du parti présidentiel que l’émergence de nouveaux leaders est une vue de l’esprit. À l’intérieur des autres formations aussi, les caciques font de la résistance.
Le 12 mars, conseillers municipaux et régionaux sont appelés à renouveler les deux tiers des membres de la chambre haute du Parlement, le tiers restant étant à la discrétion de Paul Biya.
Yaoundé a annoncé le recrutement de 1 000 « e-volontaires », notamment pour lutter contre la propagation des fake news sur la Toile et les réseaux sociaux. Et pour porter les arguments du RDPC ?
Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a déposé au palais présidentiel d’Etoudi un courrier destiné au chef de l’État, le 21 décembre. Si Maurice Kamto n’a pas souhaité communiquer sur son contenu, Jeune Afrique a appris la teneur de ce mystérieux pli.
Alors que le parti d’opposition à Paul Biya se déchire depuis des années, le conflit a passé un nouveau cap : ce 17 décembre, le député du Littoral, Jean-Michel Nintcheu, a demandé la démission du fondateur du Social Democratic Front, John Fru Ndi.
Alors que le chef de l’État et le chef du MRC occupent presque tout l’espace, l’opposant Cabral Libii se démène pour exister médiatiquement. Objectif : attirer la lumière avant la présidentielle de 2025.
Après avoir prôné le boycott, le principal opposant au chef de l’État a annoncé que son parti, le MRC, participerait aux prochains scrutins. Dans sa ligne de mire : la présidentielle de 2025. Un changement de stratégie dont le régime se serait bien passé.
Le principal challenger de Paul Biya a fait sa rentrée politique, bien décidé à revenir sur le devant de la scène. Mais entre les pressions du pouvoir, les dissensions internes à son parti et les ambiguïtés de sa propre stratégie, le chef du MRC a du pain sur la planche.
Dossiers économiques cruciaux, influence de la Russie, enjeux politiques… Le président français n’a pas choisi au hasard le Cameroun, allié historique avec lequel la relation a été malmenée. Explications.
L’avocate et militante des droits humains a annoncé, le 5 juin, son intention de briguer la présidence du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, en 2023. Elle pourrait affronter l’actuel leader du parti, Maurice Kamto.