Muhammadu Buhari est un général et un homme d’État nigérian. Né le 17 décembre 1942 à Katsina, il rejoint l’armée en 1961. Le coup d’État de juillet 1966, qui renverse le premier ministre Aguiyi Ironsi, est le début de sa carrière politique. Après un second coup d’État en décembre 1983, il prend le pouvoir jusqu’au 27 août 1985, date à laquelle il sera renversé par le général Ibrahim Babangida. Candidat malheureux aux élections présidentielles de 2003, 2007 et 2011, il remporte celle du 28 mars 2015 avec 53,9 % des voix.
Élu et réélu sur les promesses de redressement de l’économie et de renforcement de la sécurité, notamment dans le nord-est du pays, son bilan quand il quitte le pouvoir en 2023 est en demi-teinte. Sous sa présidence, l’économie du Nigeria est entrée en récession deux fois en cinq ans. Le vandalisme, ainsi que les vols de pétrole à grande échelle, ont considérablement réduit la production de brut du pays qui a perdu sa place de premier producteur du continent. Par ailleurs, Boko Haram reste actif dans le pays et en novembre 2020, au moins 110 civils sont tués par des jihadistes présumés, confirmant l’incapacité de Muhammadu Buhari à sécuriser le nord-est du pays.
À la suite du séisme qui, le 6 février, a frappé le sud-est de la Turquie, la plupart des États africains ont exprimé leur compassion et apporté une aide matérielle à Ankara. Un élan de solidarité qui traduit la réussite d’une diplomatie turque très active sur le continent.
Les recours devant la justice d’Atiku Abubakar et Peter Obi, candidats malheureux à la présidentielle face à Bola Tinubu, ont par ailleurs été rejetés.
Avant d’accéder à la magistrature suprême, Bola Tinubu, homme politique prospère aussi controversé qu’influent a eu de nombreuses vies. Retour sur le parcours du nouveau président nigérian.
Le futur président appelle ses concurrents à « faire équipe ensemble » pour répondre aux aspirations de la jeunesse et relever les défis immenses qui l’attendent.
Face à Atiku Abubakar du PDP et à l’outsider Peter Obi, le représentant du parti au pouvoir s’impose dès le premier tour dans un scrutin contesté par l’opposition. Il doit succéder à Muhammadu Buhari à la tête d’un pays à l’économie chancelante.
Pour la première fois depuis le retour à la démocratie en 1999 au Nigeria, la popularité d’un outsider vient bousculer la prédominance des deux principaux partis.
Les Nigérians devaient choisir, ce 25 février, leur nouveau chef de l’État. De nombreux défis (sécuritaires, économiques et sociaux) attendent le vainqueur, alors même qu’aucun des candidats n’a formulé de propositions concrètes pour les relever.
Les Nigérians élisent leur futur président ce samedi 25 février. Ce scrutin, qui s’annonce serré entre les trois favoris Atiku Abubakar, Bola Tinubu et Peter Obi, sera crucial pour l’unité nationale et l’avenir de la démocratie.
Pénurie de devises, crise du carburant, inflation… Alors que le Nigeria traverse une mauvaise passe économique, les propositions des candidats sur ces sujets pèseront significativement sur la décision des électeurs.
Contre toute attente, le candidat du Labour Party à la présidentielle arrive en tête des sondages et pourrait bien bouleverser le jeu électoral lors du scrutin du 25 février. Reste à savoir si sa forte popularité auprès des jeunes et sur les réseaux sociaux se matérialisera dans les urnes.
À Lagos, des milliers de jeunes nigérians ont accueilli samedi 11 février avec « un immense espoir » Peter Obi, candidat à la présidentielle du 25 février, lors d’un meeting géant.
À l’approche du scrutin du 25 février, plusieurs banques ont fermé leurs agences face à la colère de clients qui peinent à se procurer les nouveaux billets mis en circulation par la banque centrale.
Alors que le sentiment d’hostilité à l’égard de la mission des Nations unies ressurgit dans l’est de la RDC, une fausse vidéo partagée sur les réseaux sociaux entretient la confusion.
Dans le contentieux qui l’oppose à l’État nigérian devant la Haute Cour de Londres, P&ID a décidé d’adopter une ligne de défense simple : tout est à imputer à l’impéritie du gouvernement d’Abuja.
Pour la première fois depuis 2003, il n’y aura pas de bulletin au nom de Muhammadu Buhari lors de la présidentielle du 25 février. Mais Atiku Abubakar, musulman lui aussi, espère bien conquérir le septentrion et son électorat.
Un procès historique s’ouvre ce 23 janvier devant la Haute Cour de Londres. Le gouvernement nigérian cherche à faire annuler la plus grande sanction financière jamais imposée par un tribunal d’arbitrage à un État africain.
À un mois de l’élection présidentielle, les deux favoris pour succéder à Muhammadu Buhari ne reculent devant rien pour se torpiller l’un l’autre. Cela influencera-t-il le choix des électeurs ?
À un peu plus d’un mois des élections, la Banque centrale du Nigeria est accusée d’avoir accordé des prêts illégaux d’un montant de 53 milliards de dollars au gouvernement, accumulant des dettes impayables et provoquant la chute du naïra.
Candidat pour la sixième fois, Atiku Abubakar défendra les couleurs de l’opposition lors du scrutin du 25 février face, notamment, à Bola Tinubu adoubé par le parti au pouvoir.
Lors du scrutin du 25 février, qui de Bola Tinubu, d’Atiku Abubakar ou du challenger de gauche Peter Obi convaincra une population très jeune, souvent pauvre et presque toujours exaspérée par la corruption endémique ?
Qui succèdera à Muhammadu Buhari, resté huit années au pouvoir ? La grave crise économique et sécuritaire que traverse le pays représente un véritable défi pour l’organisation du scrutin du 25 février. Explications.
Des législatives, des municipales, un référendum et, surtout, sept présidentielles… Que leur déroulement soit serein ou houleux, que leur issue soit prévisible ou surprenante, ces scrutins seront scrutés à la loupe.
Élections en RDC, CAN à venir en Côte d’Ivoire, présidentielle au Nigeria ou encore influence grandissante de la Russie… Retour en dessins sur une année très contrastée.
Le second mandat de Muhammadu Buhari arrivant à son terme, les électeurs sont appelés aux urnes le 25 février. Mais au Nigeria, les processus électoraux peuvent vite déraper.
Le président américain a réuni le 14 décembre à la Maison-Blanche les dirigeants de six pays africains où se tiendront l’an prochain des élections présidentielles, que les États-Unis suivront de près.
Portés par leur mégaprojet de gazoduc, les deux pays multiplient les partenariats et les manifestations d’amitié. Mais l’enjeu pour le Maroc dépasse largement le cadre économique.
Aisha Buhari a retiré sa plainte pour diffamation ayant valu à un étudiant une récente comparution judiciaire à la suite d’un tweet qu’elle avait jugé offensant.
L’un est le fils du défunt président, l’autre est son ancien ministre des Affaires étrangères. Mais, entre le dirigeant de la transition et le patron de la Commission de l’UA, qui pensent déjà au scrutin de 2024, la tension monte.
Pour la sixième fois, l’ancien vice-président nigérian est candidat à la présidentielle. Lutte contre le jihadisme, coups d’État en Afrique de l’Ouest, politique à l’égard du Cameroun… Jeune Afrique l’a rencontré, à quatre mois du scrutin.