Qu’ils aient été renversés par un coup d’État militaire ou contraints à quitter le pouvoir par la rue, les chefs d’État déchus ont rarement un sort enviable. Tour d’horizon, en infographie, de la situation de ces puissants tombés de leur piédestal.
Le ministre de la Sécurité, Mahamoudou Sana, a donné de nombreux détails opérationnels et cité une quinzaine de noms, dont ceux d’anciens officiels burkinabè dont l’objectif serait de « prendre le palais présidentiel » à Ouagadougou.
Lutte contre le terrorisme en Côte d’Ivoire, une lettre au Burkina Faso, la RDC bientôt plus peuplée que les États-Unis, pourquoi l’homophobie s’installe au Sénégal, les titulaires de compte en banque au Maroc n’ont jamais été si nombreux : voici votre Brief de la semaine.
Depuis Lomé, l’ancien président de la transition burkinabè a adressé un courrier à son successeur, Ibrahim Traoré, dans lequel il s’inquiète de la dégradation de la situation sécuritaire.
Figure messianique pour ses partisans, autocrate paranoïaque pour ses détracteurs, le jeune capitaine et président autoproclamé demeure un mystère. Protégé par ses alliés russes et convaincu d’être investi d’une mission, il a mis son pays sous cloche. Portrait.
Les deux hommes projettent de se rencontrer à l’occasion d’une visite du dirigeant guinéen à Abidjan. Ce dernier se distingue ainsi un peu plus du Malien Assimi Goïta, ou encore du Burkinabè Ibrahim Traoré.
Désormais rassemblées sous l’étendard de l’Alliance des États du Sahel (AES), les juntes militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont fait de la lutte contre l’insécurité une priorité. Le nombre de victimes ne cesse pourtant d’augmenter dans ces trois pays. État des lieux en infographies.
Si Assimi Goïta et Ibrahim Traoré ont affiché leurs convergences de vue diplomatiques et sécuritaires, les deux présidents ont fait des choix vestimentaires fort différents…
Transitions après les coups d’État en Afrique de l’Ouest, progression du terrorisme, sentiment anti-français… De passage à Paris, le président de la Guinée-Bissau, qui achève son mandat à la tête de la Cedeao, a accordé un entretien exclusif à JA.
Depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Traoré, en octobre 2022, Ouagadougou a nettement pris ses distances avec la France et s’est rapprochée de plusieurs pays non-occidentaux.
Pour remporter la guerre qu’il livre aux groupes jihadistes qui contrôlent des pans entiers du Burkina Faso, le président de la transition utilise massivement les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), des supplétifs civils de l’armée. Un choix qui suscite bien des appréhensions, dans l’armée comme dans la société civile.
Mali, Burkina, sentiment anti-français, Wagner, démocratie, corruption… Le président nigérien livre sa part de vérité. Quitte à déranger. Interview exclusive.
Le ministre de la Fonction publique et du Travail – avec rang de ministre d’État – est devenu l’un des personnages incontournables du régime de transition burkinabè. Un ancien syndicaliste qui sert aussi de caution sociale au gouvernement.
Depuis le massacre d’au moins 136 personnes dans un village près de Ouahigouya, le 20 avril, la tension est montée d’un cran. Les autorités de transition, à la peine sur le plan sécuritaire, tentent de répondre aux critiques.
Le président français recevra son homologue togolais au palais de l’Élysée, le 10 mai. L’occasion de parler coopération bilatérale et d’évoquer une situation régionale préoccupante.
Au Burkina Faso, le fondateur du groupe Ebomaf a été choisi par le fournisseur turc de drones militaires de Ouagadougou. L’homme d’affaires est en effet personnellement connecté, à Ankara, au président Recep Tayyip Erdogan.
Situation sécuritaire, relations avec les régimes de transition malien, guinéen, burkinabè et avec les autres membres de la Cedeao, nouveaux investissements… Le chef de la diplomatie togolaise explique pourquoi et comment le pays compte renforcer ses partenariats.
Soucieuses de maitriser leur communication en temps de guerre, les autorités de la transition veillent à ce qu’aucune voix ne dévie de la ligne officielle.
Crise ouverte avec Paris, expulsions de journalistes français… Alors qu’il est censé prendre à bras le corps l’urgence sécuritaire, le régime de Ouagadougou s’engage dans de stériles combats, selon Adrien Poussou, ex-ministre centrafricain.
Choisi par le capitaine Ibrahim Traoré, l’avocat et ancien ministre de la Justice a officiellement été investi le 11 avril. Il aura un rôle clé lors des prochaines élections présidentielle et législatives, censées se tenir au cours du premier trimestre de 2024.
L’ancien parti majoritaire, au pouvoir jusqu’au putsch de janvier 2022, tente de se relancer avec l’aide de l’ex-chef de l’État et de son ancien président.
Après avoir été celle du lieutenant-colonel Damiba, elle est désormais la ministre des Affaires étrangères du capitaine Traoré. Un poste exposé, où elle met en œuvre la politique de rupture diplomatique des autorités de transition.
Certaines utilisations de l’image du président de la transition burkinabè seront désormais soumises à autorisation. Que doivent comprendre les photographes de presse ?
Le lieutenant-colonel Damiba, Nabil Karoui, Denis Sassou Nguesso, Laurent Gbagbo, le général « Hemetti »… Tels sont quelques-uns des clients de cet obscur lobbyiste israélo-canadien aux méthodes discutables.
Payés à prix d’or pour peser sur la politique des décideurs américains, les cabinets de lobbying de la célèbre K Street ont aussi un nombre croissant de clients africains. De Kinshasa à Ouagadougou en passant par Tunis, immersion en quatre volets dans le marché aussi opaque que lucratif de l’influence.
Au moins 51 soldats burkinabè ont été tués dans une embuscade, le 17 février, entre Déou et Oursi, près des frontières avec le Mali et le Niger. Ces hommes, qui venaient d’être relevés après plusieurs mois sur le front, ont été attaqués alors qu’ils regagnaient leur garnison d’origine, à Dori.
Élu après la prise de pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, Ousmane Bougouma est l’une des figures de la transition. Juriste de formation, il est aussi un soutien de la première heure des putschistes.
À trois semaines de la prochaine édition du festival de cinéma de Ouagadougou, le comité d’organisation annonce que le pays invité d’honneur n’est plus le Togo, mais le Mali…
Les autorités de la transition burkinabè entérinent un nouveau plan de développement estimé à quelque 12 milliards d’euros. Tablant sur une croissance de 4,8 %, Ouagadougou veut s’appuyer sur le secteur privé autant que sur les grandes instances économiques du continent pour atteindre ses objectifs de « paix » et de « réconciliation ». Décryptage.