Recep Tayyip Erdogan est l’actuel président de la République de Turquie. Né le 26 février 1954, il entame une carrière politique en 1994 lorsqu’il devient maire de sa ville de naissance, Istanbul. En 1998, il est arrêté et perd donc son mandat pour avoir lu un poème du nationaliste turc Ziya Gokalp. En 2001, à sa sortie de prison, il fonde l’AKP. Il devient Premier ministre en mars 2003, jusqu’au 10 août 2014, jour de sa victoire à l’élection présidentielle, où il récolte 51 % des voix devançant notamment Ekmeleddin İhsanoğlu.
Après qu’Ankara a ouvert une ambassade à Lomé le 1er avril, le Togo a effectué deux premières visites d’État en Turquie en juin. De l’armement à l’aérien, voici comment la coopération entre les deux pays se renforce.
Le gouvernement de Tripoli espère voir le nouveau président des États-Unis s’impliquer à nouveau dans le dossier libyen. Il compte en particulier sur l’appui de Washington pour obtenir le retrait des mercenaires russes.
Depuis 2017, la Turquie parvient à passer des accords de coopération militaire avec les gouvernements tunisiens successifs. Une stratégie de long terme, qui vise aussi la conquête des marchés d’armements africains.
Après un parcours atypique, Nur Sagman gère depuis Ankara les relations de la Turquie avec l’Afrique subsaharienne, sous la responsabilité de Mevlüt Çavusoglu, le ministre des Affaires étrangères.
Depuis quinze ans, le continent est l’une des priorités d’Ankara. Diplomatie, business, soft power… Tous les moyens sont bons pour conquérir les esprits et les cœurs. Histoire d’une réussite qui ne doit rien au hasard.
Ismail Hakki Pekin, ancien chef du renseignement de l’état-major turc entre 2007 et 2011, revient pour Jeune Afrique sur les tensions en Libye et en Méditerranée orientale.
Le conflit, dans cette enclave caucasienne que se disputent l’Arménie et l’Azerbaïdjan, reflète la confrontation entre Moscou – allié des Arméniens – et Ankara – soutien des Azerbaïdjanais turcophones – sur les scènes syrienne et libyenne.
Après un grave incident au large des côtes libyennes, le président français estime qu’Ankara « joue un jeu dangereux », pendant qu’Erdogan se rit des incohérences de Paris. Le différend a été soumis à l’arbitrage de l’Otan.
Nur Sagman, la nouvelle directrice générale du département Afrique au ministère turc des Affaires étrangères, a exercé des fonctions diplomatiques dans plusieurs pays du continent.
Alors que le ministre du Commerce Moulay Hafid Elalamy est en plein pourparlers pour renégocier l’accord de libre-échange liant le royaume à la Turquie, le PJD entre en ligne pour se positionner en défenseur des intérêts d’Ankara. Explications.
Déterminée à renforcer coûte que coûte son rôle sur les plans régional et international, la Turquie s’est lancée dans une guerre d’influence tous azimuts qui pourrait in fine lui aliéner ses partenaires historiques.
En visite à Dakar le 28 janvier, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a signé une série d’accords avec son homologue sénégalais, Macky Sall, et annoncé sa volonté de voir les échanges commerciaux entre les deux pays atteindre le milliard de dollars.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan est arrivé dimanche à Alger pour une visite de 48 heures afin d’évoquer la situation en Libye, où est menacée une trêve fragile. L’Algérie veut jouer un rôle de médiateur dans cette crise régionale.
Les purges du président Erdogan suite au putsch avorté de 2016 ont également atteint l’ancienne star du football turc, Hakan Sukur. Le joueur de Galatasaray est lui aussi accusé d’avoir participé au coup d’État attribué par les autorités aux partisans du prédicateur Fethullah Gülen.
Après une année d’incertitude, l’Algérie apparaît désormais comme un partenaire clé de Paris dans les crises régionales en Libye et au Sahel, comme en témoigne la visite du chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian à Alger.
Sous l’égide de l’ONU, le sommet de ce dimanche réunit les dirigeants des principaux pays impliqués dans le conflit, excepté la Tunisie, qui se donnent pour objectif de relancer le processus de paix, en faisant notamment respecter l’embargo sur les livraisons d’armes.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan débutera prochainement une tournée en Afrique. Au programme : le Sénégal, la Gambie, l’Algérie et sans doute le Maroc.
La France, la Chine, la Turquie, les États-Unis… Et, désormais, la Russie qui fait un retour remarqué. Le continent est un terrain de luttes d’influence entre les grandes puissances. Si l’Afrique a tout intérêt à jouer de cette diversification de ses partenaires, elle doit prendre garde à ne pas s’y laisser dévorer.
Les députés turcs se sont prononcés jeudi pour autoriser l’envoi de militaires par Ankara en Libye pour y soutenir le gouvernement reconnu par l’ONU. Quelles sont les options pour Ankara ? Décryptage du spécialiste Jalel Harchaoui.
La volonté du président turc d’impliquer la Tunisie dans le chaos libyen a suscité l’hostilité et l’indignation de l’opinion publique. Le pays n’a aucun intérêt à déroger à la neutralité qui caractérise sa diplomatie et n’a pas les moyens de gérer un conflit de plus, a fortiori quand il est exogène.
Recep Tayyip Erdogan et son homologue tunisien Kaïs Saïed se sont entretenus sur la question libyenne mercredi, lors d’une visite surprise du dirigeant turc à Tunis.
Le mercredi 13 novembre 2019 restera comme une date fatidique pour la Tunisie. Ce jour-là, dans ce pays africain et méditerranéen de 11,5 millions d’habitants, a été élu à la présidence de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) Rached Ghannouchi, chef des islamistes du pays.
Le retrait des troupes américaines et l’offensive turque lancée le 9 octobre dans le nord-est de la Syrie ont remis le dossier syrien au cœur de l’actualité internationale. Esseulés, les Kurdes se tournent vers le régime de Bachar al-Assad, alors que la Russie renforce sa position. Décryptage avec Jordi Tejel Gorgas, historien spécialiste de la question kurde.
Pour promouvoir un « islam démocrate », la formation tunisienne à référentiel islamique Ennahdha a lancé en 2016 Riyada, une académie politique sur le modèle de la CDU-CSU allemande ou de l’AKP turc – même si le parti à la colombe nie officiellement tout lien.
Entre indignation, accusation, silence gêné ou complice, les réactions à la mort de l’ancien président égyptien Mohamed Morsi sont révélatrices des clivages qui émaillent le Maghreb et le Moyen-Orient.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé, mercredi 19 juin, que l’ancien chef de l’État égyptien Mohamed Morsi, décédé lundi en plein procès au Caire, avait été « tué », imputant la responsabilité de sa mort aux autorités égyptiennes.
À l’occasion d’une visite d’État de trois jours en Turquie début mai, le président congolais Félix Tshisekedi s’entretiendra avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, ainsi qu’avec des dirigeants d’entreprises.
Le Venezuela est, depuis quelques semaines, sous le feu des projecteurs. Alors que le président de l’Assemblée et principal opposant à Nicolás Maduro, Juan Guaidó, a obtenu les faveurs de l’Union européenne et des États-Unis, les pays du Maghreb et du Moyen-Orient oscillent entre silence et soutien calculé.
La Turquie « ne renoncera pas » à trouver la vérité sur le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, tué le 2 octobre dans le consulat de son pays à Istanbul, a affirmé samedi le chef de la diplomatie turc.