Né en 1924 dans le district de Zvimba, Robert Mugabe est président de la République du Zimbabwe depuis 1987. Diplômé en enseignement et en économie, il se tourne vers la politique en1960 au sein du National Democratic Party (NPD) puis rejoint la Zimbabwe African National Union (ZANU) en 1963. Nationaliste, il est emprisonné pendant dix ans avant de participer aux accords de Lancaster House. Il est élu Premier ministre en 1980 et devient président en 1987. Il sera réélu en 1990, 1996, 2002, 2008 et 2013.
Plusieurs médias ont repris une information selon laquelle Grace Mugabe aurait entamé une procédure de divorce à la suite de la démission de son mari, Robert Mugabe, après 37 ans à la tête du Zimbabwe. Une rumeur totalement infondée selon l’entourage du président.
Depuis sa modeste villa, dans le quartier de Gunhill, à Harare, Mengistu Haile Mariam, l’ex-président éthiopien (1974-1991), a suivi de près le coup de force de l’armée zimbabwéenne contre Robert Mugabe.
L’ancien vice-président du Zimbabwe Phelekezela Mphoko, proche de Grace Mugabe, l’épouse de Robert Mugabe forcé à la démission le 21 novembre, est rentré dans son pays qu’il avait fui par crainte pour sa sécurité, a rapporté samedi le quotidien gouvernemental The Herald.
Le psychodrame aura duré du mercredi 15 au mardi 21 novembre, soit une semaine pleine. Avec pour théâtre Harare, capitale du Zimbabwe, et, dans le rôle du personnage principal, Robert Mugabe, 93 ans, dont cinquante comme, successivement, combattant de la liberté, Premier ministre et président-dictateur de son pays.
La chute de Robert Mugabe fait naître beaucoup d’espoir dans le pays. Pourtant, son successeur n’est autre que l’ex-numéro deux du régime. Et, à moins de huit mois de la présidentielle, les défis qui l’attendent sont colossaux.
L’ancien chef d’État du Zimbabwe Robert Mugabe a démissionné mardi dernier, après 37 ans à la tête du pays. Les circonstances de sa démission ainsi que l’avenir de l’ex couple présidentiel restent floues.
Poursuivi pour avoir tenté de renverser le gouvernement de l’ancien président Robert Mugabe en organisant des manifestations en 2016, le pasteur zimbabwéen Evan Mawarire a été relaxé ce 29 novembre.
Le nouveau président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa hérite du bilan économique catastrophique de Robert Mugabe. Moins « idéologique » que son prédécesseur, il pourrait prendre des mesures permettant de stabiliser la situation, sans que l’état de l’économie zimbabwéenne ne s’améliore à court terme.
Le nouveau président zimbabwéen a dissous le gouvernement de son prédécesseur, Robert Mugabe, et confié temporairement deux portefeuilles clé à des ministres du chef de l’État démissionnaire. La Chine, soupçonnée d’avoir soutenu en sous-main le nouvel homme fort du pays dans son ascension, a par ailleurs démenti ces allégations.
Je suis à Bamako, au bar de l’hôtel Radisson, en ce 20 novembre 2017, deux ans jour pour jour après l’attentat terroriste qui, en ces lieux, a fait 22 morts. Sur les écrans de télévision passent en boucle les images de la chute de Robert Mugabe et étonnamment personne, parmi les dizaines de consommateurs maliens attablés en ce début de soirée, ne paraît s’en réjouir – ni s’en attrister.
Le nouveau président zimbabwéen a été investi ce vendredi au Stade national des sports d’Harare, devant une foule enthousiaste.Promettant une rupture radicale avec la politique de son prédécesseur, il a annoncé des élections apaisées dès 2018.
Le nouveau président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a été officiellement investi vendredi et succède à Robert Mugabe, 93 ans, qui a démissionné mardi, refermant la page de trente-sept ans de règne à la tête du pays.
L’ancien président du Zimbabwe Robert Mugabe, qui a démissionné de ses fonctions de chef d’État mardi, a obtenu l’immunité en échange de son départ du pouvoir, a-t-on appris jeudi de sources proches des négociations.
Intervention militaire, chute de Mugabe, rôle de l’opposition, popularité de l’ancien président sur le continent africain… Achille Mbembe, enseignant à l’université du Witwatersrand, en Afrique du Sud, commente la situation au Zimbabwe.
De Grace Mugabe à Wassila Ben Ammar en passant par Leïla Trabelsi, Agathe Habyarimana ou encore Simone Gbagbo, beaucoup de femmes sont considérées, à tort ou à raison, comme étant à l’origine de la chute politique de leur mari.
Le nouvel homme fort du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, est rentré à Harare ce mercredi, au lendemain de la démission de Robert Mugabe. Dans un discours sans ambiguïté devant ses partisans, au siège du parti au pouvoir, il a confirmé qu’il serait investi vendredi comme président.
L’ancien président Robert Mugabe, décédé le 6 septembre 2019 à l’âge de 95 ans, a régné sur le Zimbabwe pendant 37 ans, avant de céder face à la pression de l’armée en novembre 2017. En 1980, alors Premier ministre, c’est à Jeune Afrique qu’il accordait sa première interview à un journal francophone.
Les réactions internationales n’ont pas tardé à tomber suite à l’annonce, mardi, par le président du Parlement zimbabwéen de la démission de Robert Mugabe, marquant la fin de 37 ans de pouvoir.
L’opération était restée secrète jusque-là, et peut-être n’est-ce pas un hasard si une source bien informée la révèle à Jeune Afrique au moment où Robert Mugabe est en butte à un coup d’État.
Au lendemain de la démission de Robert Mugabe après 37 ans à la tête du pays, Emmerson Mnangagwa, ancien vice-président limogé au début du mois et poussé à l’exil au terme d’un bras de fer avec la Première dame, est rentré à Harare mercredi.
La démission de Robert Mugabe a été annoncée ce mardi au Parlement zimbabwéen, alors que les députés étaient réunis pour débattre de la procédure de destitution de celui qui était à la tête du pays depuis 37 ans. Revivez les heures qui ont suivi la démission du président zimbabwéen.
La visite en Chine quelques jours avant le coup de force de l’armée du meneur de la révolte avait éveillé les soupçons. Une semaine après le début des évènements au Zimbabwe, la diplomatie chinoise accuse les « médias occidentaux » de vouloir discréditer la République populaire en Afrique.
Après trois décennies au pouvoir, Robert Mugabe a été mis sur la touche à l’issue d’un coup d’État qui ne dit pas son nom. Et si ses vieux compagnons d’armes se sont retournés contre lui, c’est d’abord pour contrer sa femme.
Avec un jour d’avance par rapport à leurs projets, les anciens combattants du Zimbabwe ont appelé mardi la population à manifester dès « maintenant » contre le président Robert Mugabe, déposé par l’armée et qui se refuse à démissionner.
Notre métier, jadis nourri de certitudes, devient de plus en plus compliqué… Chaque semaine apporte son lot de surprises, d’événements inattendus, de barrières physiques, psychologiques ou comportementales qui volent en éclats.
Dans son discours à la nation le 19 novembre, Robert Mugabe a défié les attentes en s’abstenant de démissionner. Le président zimbabwéen est allé jusqu’à affirmer qu’il présiderait le congrès de son parti le mois prochain.
L’influente ligue des jeunes de la Zanu-PF, la formation politique au pouvoir au Zimbabwe, a appelé dimanche le chef de l’État Robert Mugabe à « démissionner » de la présidence du pays et demandé « l’expulsion » de son épouse Grace du parti.
Des milliers de Zimbabwéens sont descendus samedi dans les rues d’Harare pour demander le départ du président Robert Mugabe, progressivement lâché par ses plus fidèles alliés. Une mobilisation appuyée par l’armée qui a pris cette semaine le contrôle du pays.