L’un, Conrad Gbaguidi, directeur d’un cabinet de conseil, est impliqué dans le développement de Savalou. L’autre, Arsène-Alidé Akpo, analyste au sein d’un grand groupe bancaire, rêve de faire de Cotonou un hub financier. Portrait de deux Parisiens d’adoption, dont le cœur est au Bénin.
À mi-parcours du second et, en théorie, dernier mandat du chef de l’État béninois, tout le monde pense déjà à 2026, et surtout au candidat qui pourrait être adoubé par le président sortant. De quoi irriter au plus haut point ce dernier, qui entend « tenir le cap » des réformes sans se laisser parasiter par les débats politiciens.
Développement économique, relations avec les régimes de transition malien, burkinabè, nigérien et avec les autres membres de la Cedeao… Le ministre béninois des Affaires étrangères explique pourquoi et comment son pays compte renforcer ses partenariats et ne s’en interdire aucun.
Comment attirer les investissements de capitaux locaux, assurer la libre circulation des capitaux et l’harmonisation des régulations, retenir les talents cruciaux pour la transformation numérique ? Ces enjeux seront au cœur du prochain Africa Financial Industry Summit-AFIS organisé à Lomé les 15 et 16 novembre prochains.
Les relations entre le chef de l’État béninois et son désormais ex-ministre des Affaires étrangères s’étaient détériorées ces derniers mois. En cause, des tensions avec le ministre des Finances Romuald Wadagni mais aussi, des divergences d’opinions au sujet de la stratégie diplomatique du pays.
Le chef de la diplomatie béninoise faisait jusque-là figure de poids lourd au sein de l’exécutif. Membre du gouvernement de Patrice Talon depuis son arrivée au pouvoir, il est remplacé par Paulette Marcelline Adjovi.
À trois ans de la fin de son second mandat, le chef de l’État béninois veut éviter une guerre de succession au sein de sa majorité avant la présidentielle de 2026. Mais, déjà, les spéculations vont bon train.
Il occupe aujourd’hui une place centrale dans la stratégie de transformation digitale de son pays. Portrait du patron de la nouvelle Agence des systèmes d’information et du numérique du Bénin.
La modernisation des infrastructures s’accélère et tire la croissance béninoise. Porte d’entrée naturelle vers le Niger, le pays espère aussi renforcer sa part de marché au Burkina Faso, où son concurrent Lomé domine.
Inspiré par A+ Ivoire, le chef de l’État béninois souhaite créer une nouvelle chaîne avec le groupe Vivendi, qui a fait du développement de contenus locaux l’un des piliers de sa stratégie. Explications.
Réunis à Abidjan, les présidents des huit pays de l’Uemoa ont échangé autour de la conjoncture et des perspectives économiques, et désigné le nigérien Mohamed Bazoum pour présider la conférence des chefs d’État.
Le 21 octobre, l’opérateur public lancera ses services mobiles pour concurrencer Moov et MTN. La stratégie de Cotonou, qui mise en partie sur une réglementation favorable au nouvel entrant, fait grincer des dents.
L’ACTU VUE PAR… Chaque samedi « Jeune Afrique » invite une personnalité à décrypter un sujet d’actualité. Grand invité RFI/Jeune Afrique, le ministre béninois de l’Économie et des Finances livre son analyse sur la crise ukrainienne, qui, après le Covid, déstabilise le continent.
Le pays a remboursé de façon anticipée une partie de ses emprunts obligataires sur le marché financier sous-régional, une nouvelle preuve de son agilité à gérer son endettement.
Ce proche collaborateur de Patrice Talon, qui s’affirme « apolitique », peut compter sur de solides connexions, tant dans les instances financières que sur la scène politique.
L’Afrique se taillera la part du lion les 24 et 25 août à Paris lors de la Rencontre des entrepreneurs francophones (REF) qu’organise le Medef. Près de 400 dirigeants africains sont attendus : revue des effectifs.
Il est l’un des cadets du gouvernement, mais occupe une place centrale dans le dispositif de Patrice Talon depuis le début de son mandat. Cinq ans après avoir pris les commandes de l’économie béninoise, Romuald Wadagni dresse un bilan de son action avec le sentiment du devoir accompli.
En dépit de l’annonce du 16 décembre 2020, les camions de marchandises ne passent pas entre le Bénin et le Nigeria, poussant les commerçants à poursuivre des trafics jamais interrompus, qui expliquent le faible impact de ce blocus de 16 mois.
Dans la dernière ligne droite du Plan d’actions du gouvernement, le ministre béninois de l’Économie semble satisfait de son bilan et du bien-fondé des réformes structurelles engagées depuis 2016. Et Romuald Wadagni entend bien continuer à œuvrer à l’attractivité économique de son pays.
Si de nombreuses réformes ont été engagées et que le FMI félicite le gouvernement béninois pour ses résultats économiques, les tensions politiques, ainsi que le retard pris par plusieurs grands projets, inquiètent les milieux d’affaires.
Retour avec Romuald Wadagni, ministre béninois de l’Économie et des Finances, sur l’emprunt de 260 millions d’euros que Cotonou vient de contracter sur les marchés internationaux – une première pour le pays.
Ancien associé du cabinet Deloitte, le ministre de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni, porte pour 2017 un budget ambitieux. Sa mission : remettre le pays, frappé par la récession au Nigeria, sur la voie du développement.