Saïf al-Islam Kadhafi est un homme politique libyen né en 1972 à Tripoli. Second fils de Mouammar Kadhafi, il fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la CPI pour crimes de guerre présumés lors de la révolte de 2011. Le 28 juillet 2015 il est condamné à mort par le tribunal de Tripoli.
D’origine marocaine, « le Malien » est devenu l’un des plus grands barons de la drogue en Afrique. Désormais emprisonné à El Jadida, au sud de Casablanca, il ne renie rien de ses activités criminelles, mais assure avoir été victime d’un complot. Jeune Afrique retrace son parcours plus que trépidant.
Malgré sa réputation sulfureuse, le benjamin de la fratrie de Khalifa Haftar, maître de l’Est libyen, fait aujourd’hui figure de possible successeur, et ne cache pas sa volonté de se présenter à la prochaine élection présidentielle.
Entre 2009 et 2012, Jean-François Lhuillier, ancien membre des services français, était en poste en Libye. Pour lui, les événements de l’époque expliquent en grande partie la situation inextricable dans laquelle le pays est aujourd’hui englué.
Dans son dernier ouvrage, l’écrivain et journaliste français Jean-Louis Gouraud, ancien rédacteur en chef de JA, brosse un portrait très personnel du défunt « Guide » libyen, qu’il a longtemps fréquenté. Morceaux choisis.
Le tribunal judiciaire de Paris, en confirmant que la NOC est une émanation de l’État libyen, autorise les créanciers de la Libye à se rembourser via les actifs de la compagnie nationale pétrolière libyenne.
Détenu au Liban depuis 2015, le quatrième fils de Mouammar Kadhafi est sorti de son silence. Sa libération continue de faire l’objet de tractations en coulisses.
Alors chef de milice, Ejmi al-Atiri a vu sa vie basculer lorsqu’il a arrêté le fils de Mouammar Kadhafi, un jour de novembre 2011. Il livre en exclusivité le récit de cette capture qui a sans doute changé la face de la Libye.
Il a fait son retour à l’occasion de l’éphémère course à la présidence libyenne en décembre. Mais depuis le report du scrutin, le fils de Mouammar Kadhafi est de nouveau insaisissable. JA est parti sur ses traces.
Alors que le pays compte toujours deux Premiers ministres, le chef du Conseil présidentiel tente de se poser en arbitre de la crise libyenne. Son intervention a été cruciale dans l’obtention d’un accord entre le président de la Chambre des représentants et le patron du Haut conseil d’État. Explications.
Abdallah Senoussi, l’ancien chef du renseignement militaire de Mouammar Kadhafi, négocie depuis plusieurs mois sa libération. Il est l’un des derniers cadres de la Jamahiriya encore derrière les barreaux depuis la libération de plusieurs anciens ministres et des fils de Kadhafi. Enquête.
Communication, justice, lobbying, ligne politique… Le candidat à la présidentielle s’est entouré de femmes et d’hommes qui lui ouvrent leur carnet d’adresses et le conseillent sur sa stratégie.
Comme il fallait le craindre, le grand rendez-vous électoral du 24 décembre a été différé. Un report censé permettre d’annuler certaines candidatures, dont celle de Seif el-Islam Kadhafi, avant la nouvelle échéance prévue fin janvier.
Heureux comme un Amazigh en Libye. Depuis la chute de Kadhafi en 2011, la communauté berbère libyenne a repris son destin en main. Mais elle craint aujourd’hui le retour de l’autoritarisme incarné par les figures du maréchal Haftar et de Seif el-Islam Kadhafi.
Après avoir misé sur le maréchal Haftar, Emmanuel Macron, par la voix de son envoyé spécial en Libye Paul Soler, a choisi une stratégie plus pragmatique pour marquer le retour de Paris dans le jeu.
Après avoir été disqualifié par la Haute Commission électorale, le fils de Mouammar Kadhafi a finalement vu sa candidature validée par la cour de justice de Sebha. Explications.
Entre les manœuvres du Premier ministre candidat Abdulhamid Dabaiba, le blocage du recours de Seif el-Islam Kadhafi à Sebha et la démission du patron de la mission des Nations unies, les tensions politiques vont crescendo. Et compromettent gravement le processus électoral.
Des forces loyales au maréchal Haftar continuent d’intimider les juges de la cour de justice de Sebha, qui doivent plancher sur la recevabilité de la candidature du fils de Kadhafi à la présidentielle.
Officiellement exclu de la course à la présidentielle, le fils de Mouammar Kadhafi comptait déposer un recours à Sebha. Mais les forces loyales au maréchal Haftar, lui-même candidat, bloquent la Cour de justice.
Les deux anciens cadres de la Kadhafie ont vu leur retour en politique entravé par la Haute commission électorale, alors que de nombreuses incertitudes continuent de peser sur la tenue du scrutin présidentiel.
Il y a près de dix ans, Seif el-Islam Kadhafi, le fils de Mouammar, qui a récemment annoncé sa candidature à la présidence libyenne, se faisait arrêter dans le Sud libyen. Au même moment, sa famille trouvait refuge en Algérie. Récit.
L’homme fort de l’Est de la Libye, Khalifa Haftar, s’est porté mardi 16 novembre candidat à la présidentielle de décembre, deux jours après Seif el-Islam Kadhafi.
L’événement était attendu depuis plusieurs semaines : le fils de Mouammar Kadhafi, Seif el-Islam, a déposé sa candidature à la présidence libyenne ce 14 novembre, dans la ville de Sebha.
Alors qu’Emmanuel Macron accueille ce vendredi 12 novembre une nouvelle rencontre consacrée à la Libye, des tensions s’accentuent au sommet entre Mohammed El Menfi et son Premier ministre.
Le fils de Mouammar Kadhafi, qui prépare son retour politique, s’est offert les services de cet homme d’affaires bien connecté afin de défendre ses intérêts.
Le dernier round du bras de fer entre le groupe koweïtien Al Kharafi et le fonds souverain libyen se joue ce mardi devant la Cour de cassation à Paris. La LIA pourrait perdre plusieurs centaines de millions d’euros.
Des proches et des membres de la tribu de l’ancien chef des renseignements du régime déchu du dictateur libyen Mouammar Kadhafi, ont manifesté samedi à Tripoli pour réclamer sa libération.
Dans sa grande offensive diplomatique et commerciale en Afrique du Nord, la Russie a fait de la Libye un dossier prioritaire. Pour quels objectifs et avec quelle stratégie ? Eléments de réponse avec Jalel Harchaoui, spécialiste de la Libye et enseignant en géopolitique à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (France).