Jugé pour le massacre du 28 septembre 2009 en Guinée, l’ex-chef de la junte soutient avoir été victime d’un coup monté, ourdi par Sékouba Konaté et Alpha Condé.
Lors du procès du massacre du 28 septembre, l’audition de Moussa Dadis Camara se poursuit. Avec son ancien aide de camp, ils se renvoient la responsabilité de la tuerie qui a fait 157 morts en 2009.
En Guinée, après deux semaines d’interruption de son procès devant le tribunal de Conakry, Moussa Dadis Camara est de retour à la barre. Se dédouanant de toute responsabilité dans les crimes commis en 2009, l’ancien putschiste n’a pas retenu ses coups.
Ce 24 octobre, l’ancien aide de camp a livré sa version du massacre du stade de Conakry. Sa ligne de défense est claire : l’ancien président de la transition et ses hommes en sont les seuls et uniques responsables.
Très attendu, l’interrogatoire de l’ancien aide de camp de Moussa Dadis Camara a débuté ce mercredi 19 octobre dans une salle d’audience captivée. Une plongée inédite au cœur du pouvoir au lendemain de la mort de Lansana Conté.
Les autorités guinéennes ont annoncé que le procès du massacre du 28 septembre 2009 s’ouvrirait le 26 septembre prochain. Parmi les onze accusés, l’ancien chef de la junte est au centre des attentions.
Le président de la transition a reçu samedi 25 décembre au palais présidentiel ses deux prédécesseurs issus de l’armée. Une façon d’assurer « l’unité » et le soutien de l’institution militaire.
Mamadi Doumbouya a donné son accord de principe au retour provisoire des deux anciens présidents de la transition guinéenne. Un acte « humanitaire », précise la junte au pouvoir.
Depuis l’accession au pouvoir d’Alpha Condé, en 2010, Sékouba Konaté, l’ancien président de la transition militaire en Guinée, s’était tenu à l’écart, d’Addis-Abeba à Paris. Dans l’entretien qu’il a accordé à Jeune Afrique, il revient sur ses récentes difficultés à renouveler son passeport, évoque ses rapports avec Moussa Dadis Camara et clarifie sa position face au débat sur la révision constitutionnelle en Guinée.
L’ancien président de la transition Sékouba Konaté, qui a désormais posé ses valises en France, ne serait toujours pas favorable à une révision constitutionnelle, selon l’un de ses proches. Celle-ci permettrait à Alpha Condé de briguer un troisième mandat.
L’ancien président de la transition en Guinée, le général Sékouba Konaté, a pour le moment posé ses valises à N’Djamena (Tchad). Toutefois, Brazzaville avait déjà « donné son accord de principe » pour accueillir celui qui était devenu indésirable à Rabat.
Après sa condamnation aux États-Unis dans une affaire de trafic de devises pour lequel il a plaidé coupable, le général Sékouba Konaté, ancien président par intérim de la Guinée, avait élu domicile à Rabat il y a un mois.
Commandant de la force africaine en attente de l’Union africaine, le général guinéen Sékouba Konaté a plaidé coupable pour une affaire de « trafic de devises » datant de 2013.
Après l’inculpation de Moussa Dadis Camara et de Mamadouba Toto Camara, respectivement premier et deuxième de l’ex-junte guinéenne du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), les autorités de Conakry ont annoncé l’interrogation prochaine, à titre de témoin, du général Sékouba Konaté.
On le croyait taiseux, encore empreint d’une rigueur très militaire. Mais ça, c’était avant : l’ancien président de la transition est aujourd’hui décidé à régler ses comptes.
Le général Sékouba Konaté affirme avoir transmis à la CPI les noms des « véritables commanditaires » du massacre du 28 septembre 2009. La meilleure défense, c’est l’attaque…
Aboubacar Sidiki Camara dit « De Gaulle », ex-chef de la garde du général Sékouba Konaté, alors président par intérim de la Guinée (2009-2010), a été inculpé, le 31 juillet. Des faits de torture, commis à Conakry en octobre 2010, lui sont reprochés.
Exclusif. C’est en tant que haut représentant de l’Union africaine que le général guinéen Sekouba Konaté dirigera à Bamako, du 29 octobre au 8 novembre, une délégation de responsables militaires pour finaliser avec l’armée malienne un plan de reconquête du Nord-Mali.
Président de la transition de décembre 2009 à décembre 2010, le général Sékouba Konaté, aujourd’hui haut représentant de l’Union africaine, savoure sa liberté retrouvée.
Après avoir mené à bien la transition en Guinée, qui a abouti à l’élection d’Alpha Condé en novembre dernier, le général Konaté a décidé de quitter l’armée. Il doit se rendre à l’étranger pour y recevoir des soins, puis rentrer en fonction au sein de l’Union africaine.
Le général guinéen Sékouba Konaté, toujours officiellement président de la Guinée, a été chargé de mettre en place la future « Force africaine en attente », et de superviser la planification des opérations de paix de l’Union africaine.
Après que le Premier ministre a décrété mardi soir un couvre-feu à Labé, c’est au tour du président Sékouba Konaté de prendre une mesure radicale pour éviter de nouvelles violences postélectorales. Il a instauré mercredi l’état d’urgence en Guinée, jusqu’à la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle.
La Guinée s’achemine-t-elle vers une nouvelle transition ? Après les troubles des derniers jours et le report du second tour de l’élection présidentielle, le général Sékouba Konaté n’exclut pas de procéder à une refonte du gouvernement et de la Ceni.
À la suite des violents affrontements du 18 octobre entre la police et des militants de l’UFDG, le général Sékouba Konaté a remplacé Louseny Camara à la tête de la Ceni. Un Malien jusqu’alors simple expert technique, Siaka Toumani Sangaré, est désormais chargé d’organiser le second tour de l’élection présidentielle du 24 ocotbre.
Dans une interview à RFI, le chef de la transition en Guinée, Sékouba Konaté, menace d’imposer « par la force » un civil à la tête du pays et de « claquer la porte ». Pas sûr que cette sortie soit au goût des deux finalistes à l’élection présidentielle.
Le chef de la transition guinéenne, Sékouba Konaté, exige qu’une date soit fixée pour le second tour de la présidentielle, reporté sine die. Devant les principaux responsables politiques, il a exclu un nouveau report du scrutin.
Félicité par les grands de ce monde pour son action à la tête de la Guinée, respecté par les dirigeants africains, le président de la transition, Sékouba Konaté, n’en donne pas moins l’impression de vouloir quitter au plus vite le pouvoir. Enquête sur un type de leader qui fait défaut sur le continent.