Plusieurs médias maliens et internationaux ont fait un lien direct entre la démission de l’ancien Premier ministre malien, Soumeylou Boubèye Maïga, et le massacre des peuls dans le centre du pays. Un signe de l’ethnicisation progressive du traitement médiatique de l’actualité malienne, depuis 2015, sur fond d’attaques terroristes et de conflits intercommunautaires.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a entamé vendredi avec des représentants de la majorité, avant de rencontrer l’opposition samedi, des consultations pour désigner un nouveau Premier ministre, au lendemain de la démission du chef du gouvernement Soumeylou Boubèye Maïga, a indiqué son entourage à l’AFP.
Le chef du gouvernement malien a présenté sa démission jeudi soir, avant le vote d’une motion de censure déposée par des députés de la majorité et de l’opposition. Quatre dossiers ont conduit à sa chute. Décryptage.
Le Premier ministre malien, Soumeylou Boubèye Maïga, a présenté jeudi sa démission au chef de l’État Ibrahim Boubacar Keïta, qui l’a acceptée. Cette décision intervient quelques heures avant l’examen par l’Assemblée nationale d’une motion de censure contre le gouvernement.
Une motion de censure a été déposée mercredi soir conjointement par des députés de l’opposition et de la majorité. Une première au Mali. L’objectif affiché est de démettre le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, au centre des crispations politiques depuis plusieurs semaines. Les députés doivent voter d’ici vendredi 19 avril, au plus tard.
Dans la région de Mopti, les attaques visant les Peuls se multiplient. Et les mesures prises par le chef de l’État pour enrayer la spirale de la violence tardent à rassurer la population.
Le Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga s’est rendu le 11 mars à Taoudéni dans le cadre d’une tournée dans le centre et le nord du Mali. Une première pour un chef de gouvernement dans cette région dont l’opérationnalisation tarde à se concrétiser. Il y a fait de nombreuses annonces concernant des projets de développement.
Depuis quelques mois, des élus, notamment des députés de l’Assemblée nationale, convergent massivement vers le parti du Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, au détriment de celui du président Ibrahim Boubacar Keïta. De quoi créer des rumeurs sur des tensions entre les deux hommes.
Malgré de timides signes de rapprochement entre les deux camps qui se sont opposés lors de la présidentielle, l’opposant Soumaïla Cissé continue de remettre en cause les résultats et dit craindre pour les proichaines échéances électorales. Sa cible principale : le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga.
Face à la hausse des exactions contre les civils dans le Centre, le Premier ministre malien Soumeylou Boubèye Maïga était à l’Assemblée nationale le 7 janvier pour présenter les actions qu’il compte entreprendre afin de mieux protéger la population.
La présence militaire va être renforcée dans le centre du Mali, selon le Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga. Il a également annoncé le lancement d’un programme de désarmement des milices d’autodéfense communautaires et des combattants jihadistes dans la région dès le lundi 24 décembre.
Au sein de la majorité comme de l’opposition, la génération montante ronge son frein en attendant de prendre enfin le relais d’une élite qui gouverne le pays depuis vingt-cinq ans.
La ministre française des Armées, Florence Parly, et son homologue allemande de la Défense, Ursula von der Leyen, se sont retrouvées lundi à Bamako pour discuter de l’application de l’accord de paix au Mali et de la force anti-jihadiste du G5 Sahel.
Opération Barkhane, appui au G5 Sahel, relations avec Ouagadougou et N’Djamena… La ministre française des Armées défend les initiatives de Paris sur le continent.
Dans la foulée de son investiture pour un second mandat, Ibrahim Boubacar Keïta a reconduit le 4 septembre Soumeylou Boubèye Maïga au poste de Premier ministre. Une nomination attendue, tant « Boubèye » s’est imposé comme un homme clé du régime ces derniers mois.
Lors d’une rencontre fin juin avec son homologue français Édouard Philippe, le Premier ministre malien Soumeylou Boubèye Maïga n’est pas parvenu à dissiper totalement les inquiétudes de ses interlocuteurs quant à la préparation de la présidentielle du 29 juillet.
Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), président sortant et candidat à sa propre succession le 29 juillet prochain, ne se lancera pas seul dans la bataille. Tour d’horizon de son équipe de campagne.
Le gouvernement malien a jugé dimanche « mensongères et calomnieuses » les affirmations de l’opposition, qui lui a d’abord reproché d’avoir fait usage de « balles réelles » lors de manifestations la veille à Bamako avant de réclamer une « enquête », à deux mois de la présidentielle du 29 juillet.
Les 26 et 27 juin prochains, le Premier ministre malien Soumeylou Boubèye Maïga rencontrera à Paris son homologue français Édouard Philippe et les ministres Jean-Yves Le Drian (Affaires étrangères), Florence Parly (Défense), Bruno Le Maire (Économie et Finances).
Tantôt en tournée dans le Nord, tantôt en visite à l’étranger… Nommé pour permettre la réélection du président sortant en juillet, le Premier ministre ne ménage pas ses efforts.
« Le président Ibrahim Boubacar Keïta et moi, nous nous connaissons bien et cela facilite les choses », résume Soumeylou Boubèye Maïga, son Premier ministre.
Le Premier ministre malien Soumeylou Boubeye Maïga a procédé ce vendredi à la traditionnelle déclaration de politique générale devant les députés de l’Assemblée nationale. Une déclaration très attendue à quelques mois des élections présidentielles, notamment sur l’organisation du scrutin et la réinsertion des ex-rebelles, stipulée par l’accord de paix.
Le Premier ministre malien a donné son accord pour une livraison de vivres à Kidal, où les denrées de première nécessité peinent à arriver du fait de la fermeture de la frontière avec l’Algérie.
Le Premier ministre malien Soumeylou Boubeye Maïga était à Kidal ce vendredi 23 mars. C’est la première fois qu’un Premier ministre se rend dans cette ville depuis la tournée de Moussa Mara dans la ville frondeuse du Nord, en 2014, sur fond d’affrontements entre des rebelles et l’armée malienne.
Le Premier ministre malien Souleymou Boubèye Maïga a entamé jeudi 22 mars une visite dans le nord et le centre du pays. Il était attendu le même jour à Kidal, mais son voyage a dû être reporté au lendemain, en raison de mauvaises conditions météo.
Le Premier ministre malien Soumeylou Boubèye Maiga a entamé jeudi une visite dans le nord et le centre du pays qui doit le mener à Kidal, sous contrôle de l’ex-rébellion. L’État malien n’était pas retourné à Kidal depuis 2014.
Alors que la relation entre Rabat et Bamako reste tenue à l’influence algérienne et que les différents acteurs apprennent encore à cohabiter, le Premier ministre malien est arrivé ce jeudi au Maroc, pour une visite de deux jours, pour rencontrer le chef du gouvernement marocain. L’enjeu : le processus de paix au Nord-Mali.
À l’approche de la présidentielle prévue le 29 juillet, le gouvernement dispose de cinq mois pour organiser des élections crédibles sur ce vaste territoire, dont certaines zones maîtrisées par des groupes jihadistes échappent au contrôle de l’État. Sécurité, logistique, financement, réclamations de l’opposition… Les défis à relever sont nombreux.
Soumeylou Boubeye Maïga, le Premier ministre malien, en visite dimanche dans le centre du pays, a promis tous les moyens nécessaires pour la sécurisation de cette région et assuré que le premier tour de l’élection présidentielle se tiendrait le 29 juillet.
Nommé à la primature après la démission d’Abdoulaye Idrissa Maïga, ce politicien chevronné s’est vu confier la mission de redorer le blason du président malien et de lui offrir la victoire au scrutin d’août 2018.