Malgré l’impossibilité d’avoir accès au fleuve Congo, la fondation Tara Océan poursuit sa mission le long des côtes africaines en étudiant les eaux qui se déversent dans l’Atlantique. Et notamment leur pollution.
Déçus par l’inaction des États et l’échec de la COP 26 à Glasgow, les maires de plusieurs grandes villes, à l’initiative d’Abidjan et de Paris, ont décidé de créer leur propre conférence sur le climat. Les 1ᵉʳ et 2 juillet, ils présentent leurs propositions, avec la volonté de mieux impliquer les citoyens et de réduire le décalage entre Nord et Sud.
Alors que les ressources hydriques dans le monde diminuent de manière inéluctable, un jeune Tunisien a peut-être trouvé la solution du futur. Portrait.
Quatre cent vingt-cinq mégaprojets d’extraction d’énergie fossile risquent de faire capoter les maigres espoirs d’éviter un chaos climatique. Pour l’Afrique, qui n’est responsable que d’une infime part des émissions de gaz à effet de serre et dont l’urgence est au développement, arrêter ces projets n’est pas forcément une priorité. Décryptage en infographies.
Bien que les questions relatives à l’eau bénéficient d’une réelle attention – comme en témoigne le Forum mondial qui s’est tenu en mars dernier à Dakar –, le sujet crucial de son traitement a trop tendance à être oublier.
Organisée du 9 au 20 mai en Côte d’Ivoire, la COP15 sera un moment crucial à l’heure où 40 % des terres du globe sont dégradées. Une situation qui affecte 4 milliards de personnes et devrait coûter 23 000 milliards de dollars d’ici à 2050.
Ce 9 mai s’ouvre la 15e Conférence des Nations unies sur la désertification et la sècheresse. Une trentaine de chefs d’État doivent lancer « L’appel d’Abidjan » pour mettre d’urgence en œuvre des solutions concrètes face à ces menaces.
Alors que près de 60 % des littoraux du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Togo ou du Nigeria sont menacés par l’érosion des côtes, l’institution ouest-africaine lance un grand plan de lutte contre les effets du changement climatique.
« Trafic de bois : les coulisses du pillage » (4/5) Depuis plus de dix ans, ce commerce illicite se propage en Afrique de pays en pays à mesure que les forêts sont décimées. Décryptage en infographies.
« Trafic de bois : les coulisses du pillage » (2/5). Depuis près de quinze ans, au Cameroun, une nouvelle loi forestière censée juguler le commerce illicite de bois précieux est en gestation. En attendant sa promulgation, le trafic se poursuit, jusqu’à la frontière du Nigeria. Plongée au cœur d’une mafia aux racines profondes.
Après les dévastations meurtrières consécutives à de fortes pluies, voici venue l’heure des comptes pour les dirigeants sud-africains. Cinglants, les mots employés surgissent d’une autre époque.
L’ACTU VUE PAR. Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter les sujets d’actualité. Youba Sokona, vice-président malien du Giec, détaille les solutions possibles en Afrique pour amortir les chocs du réchauffement climatique et éviter le pire.
Le dernier rapport du Giec dresse la liste des mesures radicales à prendre immédiatement pour limiter le réchauffement climatique. Décryptage en infographie.
Le Forum mondial de l’eau qui vient de s’achever à Dakar a permis de souligner les graves bouleversements climatiques qui touchent déjà l’Afrique. Mais aussi les solutions, comme l’initiative NB-ITTAS menée par les pays du bassin du Niger et leurs voisins.
L’Algérie soigne encore les stigmates du dramatique été 2021 alors qu’une nouvelle sécheresse s’annonce. Si le manque de précipitations aggrave la situation, le gaspillage et le mauvais état des réseaux d’acheminement sont également en cause.
Dans « L’homme qui arrêta le désert », le géographe Damien Deville relaye la philosophie du célèbre paysan burkinabè, prix Nobel alternatif, qui a consacré sa vie à faire pousser sa propre forêt en milieu aride.
Premier réservoir de carbone de la planète, la forêt du Bassin du Congo est vitale dans la lutte contre le dérèglement climatique. Elle est aussi attaquée de toutes parts et, malgré l’urgence, les financements manquent pour mener les actions nécessaires à sa sauvegarde. Les chefs d’État de la région sont-ils en capacité d’agir ? La réponse en infographies.
En quarante ans, la RDC a connu une forte croissance urbaine, qui s’est accompagnée d’une disparition importante des espaces verts. Un phénomène particulièrement flagrant dans la capitale.
Veiller à ce que l’exceptionnelle biodiversité des aires protégées du pays soit préservée : c’est la mission de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN). Mais son directeur, Olivier Mushiete, ne peut y parvenir sans la participation active des populations locales.
« Game changers » (7/7). Des écoles ougandaises à la tribune de la COP26, la jeune militante alerte sur les effets du dérèglement climatique en Afrique. Et n’hésite pas à demander des comptes aux dirigeants mondiaux.
Pionnier en matière de lutte contre le réchauffement climatique, le Gabon veut percevoir des indemnités pour son engagement écologique. La préservation de ses forêts tropicales a un coût important que doivent assumer les grands pollueurs de ce monde.
L’île de Diogué, située à l’embouchure du fleuve Casamance, a perdu quinze hectares en dix ans. Ses habitants sont parvenus à regagner des dizaines de mètres de plage mais, à la veille de l’ouverture de la COP28, son cas illustre l’impact concret du changement climatique sur les zones côtières du continent.
Les décisions prises lors de la COP26 seront d’une importance capitale pour la sécurité alimentaire en Afrique. Elles doivent en priorité financer des solutions pour ses exploitants agricoles et ses éleveurs.
Le président nigérien Mohamed Bazoum et son homologue du Malawi se sont démarqués lors de l’ouverture du Sommet des chefs d’État et de gouvernement à la COP26. Faure Gnassingbé, Félix Tshisekedi et Umaro Sissoco Embaló doivent prendre la parole aujourd’hui.
Près de deux ans après avoir été éclipsée d’une photo où elle posait avec Greta Thunberg, et en pleine COP26, cette militante ougandaise de 24 ans sort un livre-manifeste pour alerter sur l’urgence climatique… Et faire entendre la voix de l’Afrique.
Alors que la COP26 ouvre ses portes au Scottish Event Campus de Glasgow et qu’un sommet des chefs d’État doit se tenir les 1er et 2 novembre, le continent attend plus que jamais un engagement des pays riches pour financer sa réponse au changement climatique.
Deuxième « poumon du monde », le bassin du Congo pourrait être un allié de poids dans la lutte contre le réchauffement climatique. À condition que sa sauvegarde devienne une priorité à la fois pour les responsables politiques, les scientifiques et les bailleurs de fonds.
L’ACTU VUE PAR… Chaque samedi « Jeune Afrique » invite une personnalité à décrypter un sujet d’actualité. Négociateur en chef du groupe Afrique à la COP26, le Gabonais Tanguy Gahouma enjoint aux pays développés, principaux pollueurs, de respecter leurs promesses de soutien aux pays du Sud.