Le groupe bancaire britannique, spécialisé sur les marchés émergents, annonce une perte avant impôts de 109 millions de dollars en 2015 en Afrique subsaharienne, contre un profit de 673 millions l’année précédente.
Le Cameroun, représenté par son ambassadeur en Guinée équatoriale, a affirmé ce jeudi, à Malabo, que la zone Cemac regorgeait d’assez de ressources naturelles ainsi que de suffisamment de projets d’envergure pour alimenter deux Bourses, quitte à ce qu’elles soient “spécialisées”.
Ils étaient près de 500 participants ce mercredi matin à la salle internationale de conférence de la cité panafricaine de Sipopo, à Malabo, capitale de la Guinée équatoriale, pour le lancement du forum sur le développement financier de l’Afrique centrale.
Confrontée à une crise du crédit et à un repli des activités sur son marché domestique, la première banque privée du royaume solde malgré tout l’année 2015 sur une hausse des résultats grâce à ses activités internationales. Les détails.
On connaissait le « Grexit », qui désigne une éventuelle sortie de l’euro de la Grèce. Mais le débat concerne aussi l’UEMOA et la Cemac, dont la monnaie est d’une certaine manière gérée… à Francfort.
Le gestionnaire fondé par le Camerounais Cyrille Nkontchou a notamment attiré Proparco, la Banque africaine de développement, le family office de Soros, et divers investisseurs européens gérés par Massena Partners.
Le Groupe d’action financière (Gafi), institution intergouvernementale dédiée à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, a sorti l’Angola et l’Algérie des pays dont les réglementations en la matière étaient jugées déficientes.
La Banque islamique de développement (BID) vient d’accorder au Sénégal un montant de 132,2 milliards de F CFA (201,2 millions d’euros) pour financer un important projet d’hydraulique urbaine près du Lac de Guiers ainsi que la campagne arachidière en cours. La BID s’est par ailleurs engagée à financer 1,3 milliard d’euros d’infrastructures sénégalaises d’ici 2020.
Le président nigérian Muhammadu Buhari est de nouveau critiqué pour son immobilisme face à une grave crise économique et monétaire qui frappe le pays et menace de faire fuir les investisseurs.
5,4 % de la population des pays africains est couverte par des contrats d’assurance-vie, des assurances emprunteur, des assurances accidents ou des assurances santé. État des lieux du marché.
L’accord porte sur une indemnité de 12 millions de dollars. Il met fin à un bras de fer de deux ans entre le groupe bancaire et son ancien directeur général.
Face au ralentissement de la branche dommages, les compagnies misent de plus en plus sur les contrats d’épargne. Mais les mentalités et la réglementation doivent encore évoluer.
Inondations, sécheresse, oiseaux… Suivant les exemples du Maroc et du Sénégal, Nouakchott met sur pied un contrat couvrant les sinistres naturels. Le but : préserver une activité cruciale pour l’économie du pays.
Une délégation du Fonds monétaire international est à Tunis pour des négociations autour d’une nouvelle ligne de crédit pouvant atteindre 1,7 milliard de dollars.
Créée en 2012, sa filiale tunisienne a accaparé 18 % de parts de marché. Avec la même recette, la compagnie perce au Sénégal et espère faire de même au Cameroun et en Côte d’Ivoire.
Après avoir mesuré l’ampleur des irrégularités et des abus, l’État a resserré les cordons de la bourse. Avec, depuis janvier, des comptes mieux encadrés.
Ce nouveau pôle rassemble les filiales du groupe bancaire panafricain en Afrique centrale, orientale et australe (CESA). Samuel Ashitey Adjei, directeur général d’Ecobank Ghana, a été nommé directeur régional exécutif de ce nouveau cluster.
Le groupe bancaire français a lancé son « Lab » africain dédié à l’innovation dans le secteur de la finance. Il est hébergé par le bureau dakarois du réseau d’espaces de « co-working » Jokkolabs.
Après avoir abaissé celle du Gabon, Standard & Poor’s vient de dégrader celle de l’Angola. L’agence de notation met en cause l’impact des faibles cours du brut sur les recettes, l’endettement et le rythme de croissance de l’économie du pays.
Paris s’apprête à adosser son outil d’aide bilatérale à la Caisse des dépôts et consignations. Parmi les objectifs visés : augmenter ses financements internationaux en faveur du climat.
Le géant français de l’assurance dispose désormais de 46 % de MicroEnsure, une structure britannique spécialisée dans la micro-assurance, qui compte 20 millions de clients dans 17 pays en Asie et en Afrique.
Malgré une performance positive moyenne de 44 % en 2015, les trois banques publiques cotées à la Bourse de Tunis – la Banque nationale agricole (BNA), la Banque de l’habitat (BH) et la Société tunisienne de banque (STB) – n’ont toujours pas retrouvé leur niveau d’avant la révolution. Et elles sont désormais moins solides que les banques privées cotées – Amen Bank, Attijari Bank et la Banque internationale arabe de Tunisie (Biat).
La période des souscription aux actions du groupe Biopharm préalable à son introduction à la Bourse d’Alger – initialement prévue du 18 au 28 janvier – n’a en réalité pas encore débutée. Elle devrait avoir lieu sous peu, selon la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (Cosob).
En pleine offensive dans la santé au Maroc (avec la construction d’un hôpital privé à Marrakech et l’acquisition de plusieurs cliniques et centres de soins à Tanger et à Casablanca) et après avoir cédé ses cliniques et son activité immobilière en Côte d’Ivoire, le groupe Saham, de Moulay Hafid Elalamy, teste un nouveau secteur : l’éducation primaire et secondaire.
La note souveraine du pays est maintenue à « B-« , mais avec des perspectives passées de « stables » à « négatives ». En cause : le recul des réserves de change, la hausse des déficits courants et… les incertitudes électorales.