Après des années au sommet, cet ex-fleuron marocain de la construction métallique lourde a évité la liquidation judiciaire, mais son avenir reste en suspens.
Après l’industrialisation réussie de Cim Métal Group, le patron burkinabè s’attaque au marché togolais. Et compte bien rebattre les cartes d’un secteur dominé par l’imposante figure du tycoon nigérian.
La perte de la distribution des véhicules Citroën et DS risque de porter un gros coup à un groupe déjà fragilisé par un endettement important et la chute de ses revenus. Mais les frères Walid et Bassem Loukil s’efforcent de trouver une parade.
Le constructeur français espère un coup de boost pour ses usines marocaines grâce à la remise au goût du jour de deux de ses anciens succès commerciaux et au renforcement de son intégration locale.
Conscient de l’énorme potentiel du marché égyptien, le constructeur recommande au Caire, qui aspire à devenir le hub automobile de la région, de suivre le modèle de production locale de composants ainsi que le régime fiscal du royaume chérifien.
Alors que ce qui devait être le projet agricole phare de la mandature Matata Ponyo est à l’abandon, anciens et nouveaux dirigeants se rejettent les responsabilités de cet échec.
Promoteur, concepteur et futur gestionnaire de la plateforme industrielle d’Adétikopé, Arise a investi 200 millions d’euros pour booster la transformation locale des produits issus de l’agriculture togolaise.
De passage à Paris, le milliardaire nigérian s’est entretenu avec le numéro un du groupe français pour un projet d’investissement en commun, a appris Jeune Afrique.
Après plus d’un mois d’arrêt, les deux usines marocaines de Renault doivent reprendre progressivement leurs activités, tout en respectant un protocole sanitaire pour assurer la sécurité des employés.
Une usine d’éthanol remise en état en une semaine, des usines de textile qui se reconvertissent pour la confection de masques, une unité industrielle qui lance une chaîne de production de respirateurs artificiels… l’industrie marocaine s’est adaptée à la pandémie du coronavirus.
Depuis la mi-mars, du fait de l’épidémie de coronavirus, les constructeurs automobiles ont multiplié les annonces d’arrêt de production, aboutissant début avril à une fermeture des grandes usines africaines de fabrication de véhicules. Tour d’horizon des usines qui ont baissé provisoirement le rideau.
Depuis le 30 mars, le groupe ivoirien Plastica possède une filiale en France. Une première implantation hors du continent pour cette entreprise familiale, dirigée par Abbas Baddredine, qui est leader en Afrique de l’ouest francophone dans le secteur de la plasturgie.
Dangote Cement, le navire amiral du groupe de l’homme le plus riche d’Afrique, a annoncé vouloir lever 800 millions de dollars via l’émission d’obligations. Une première qui atteste de la solidité de la valeur Dangote malgré le contexte actuel difficile.
Si la cour d’appel d’Alger a confirmé, le 25 mars, les peines de prison d’Hassen Arboui et Mohamed Bairi, deux ex-patrons de l’industrie automobile algérienne, ces condamnations pénales ne résolvent pas le problème d’une filière automobile en panne sèche.
Le secteur aéronautique tunisien profite à plein de la croissance mondiale du marché, et ses atouts stratégiques lui assurent un bel avenir à court terme. Mais gare à la concurrence.
Sur fond de ralentissement du secteur de l’électroménager, le gouvernement algérien exige plus de valeur ajoutée locale et durcit le régime d’exemptions fiscales et douanières.
Le Maroc a réussi à mettre en place des filières intégrées dans l’automobile et l’aéronautique. Au sud du Sahara, l’industrialisation progresse plus lentement.
En signant, coup sur coup, deux contrats d’une durée de trois ans et d’un montant total de quelque 17,6 millions d’euros avec les constructeurs automobiles français Renault et PSA, Suez confirme sa position de leader dans le pays.
Salaires non versés, chantiers à l’arrêt, contrats résiliés… La situation des entreprises détenues par Ali Haddad et les frères Kouninef, toujours en prison, est critique, malgré la mise en œuvre d’un plan de sauvetage en septembre dernier. Désemparés, des salariés protestent, en appelant directement au président Abdelmadjid Tebboune.
L’addition des deux constructeurs ne permettra pas de doubler mécaniquement Renault. Mais le futur groupe pourra s’appuyer sur l’offensive industrielle de Peugeot sur le continent et notamment sur son usine ultra moderne de Kenitra au Maroc.
Le spécialiste français de la distribution automobile en Afrique vient d’acquérir Unitrans, l’une des filiales du conglomérat Steinhoff, lancé dans une campagne de « simplification » de son portefeuille depuis la révélation d’un scandale financier il y a deux ans.
Dans un marché dominé par le groupe Hyjazi et concurrencé par l’offre informelle, Sippec tente de se créer un espace. L’alliance de deux familles d’investisseurs libanais, les Seklaoui et les Chour (Safplast), accélérée par l’interdiction des sacs plastiques, mise sur la formation pour imposer ses produits aux nouveaux peintres en bâtiments.