Le candidat arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle n’en finit pas de susciter fantasmes et questions. Sa fulgurante ascension, sans parti politique, éveille parfois la suspicion. Comment les soutiens de Kaïs Saïed se sont-ils structurés ? Enquête.
Incarcéré depuis le 23 août à la prison de la Mornaguia, près de Tunis, Nabil Karoui, candidat qualifié pour le second tour de l’élection présidentielle, a été libéré mercredi 9 octobre.
De son frère, associé en affaires, à sa femme, qui mène campagne pour lui depuis son incarcération, en passant par ses soutiens politiques et les collaborateurs de son groupe audiovisuel, Jeune Afrique vous présente les fidèles qui gravitent autour du candidat qualifié pour le second tour de l’élection présidentielle.
Nombre de Tunisiens qui ne souhaitent pas voter pour Nabil Karoui au second tour de la présidentielle hésitent encore à soutenir Kaïs Saïed. En cause, entre autres, le rapport de ce dernier aux libertés individuelles et à la religion. Beaucoup l’appellent à éclaircir son positionnement. Jeune Afrique l’a interviewé et a confronté ses réponses.
Comme chaque lundi de cette année universitaire 2011-2012, l’amphithéâtre 14 de la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis fait salle comble. Sur les bancs, des étudiants venus assister au cours de Kaïs Saïed. J’en faisais partie.
Arrivé en tête du premier tour de la présidentielle, ce professeur de droit constitutionnel au profil monacal intrigue par son orientation à la fois conservatrice et progressiste. JA est allé à la rencontre de cet ovni politique qui inquiète les uns et rassure les autres.
Kaïs Saïed, arrivé en tête du premier tour de la présidentielle, intrigue. Régulièrement décrit comme un candidat intègre, honnête et « propre », l’homme et son programme n’en interrogent pas moins nombre de Tunisiens, qui hésitent à voter pour lui au second tour. Ses promesses pourraient-elles résister à l’épreuve de la réalité ?
Arrêté le 23 août, Nabil Karoui est le grand absent du débat présidentiel. Depuis sa cellule de la prison de la Mornaguia, près de Tunis, le favori du premier tour a confié à Jeune Afrique sa frustration de ne pas pouvoir s’impliquer directement dans la campagne, mais aussi sa colère contre le complot qu’il estime ourdi contre lui. Entretien.
Le constitutionnaliste, chargé de cours à l’université à la retraite, est candidat à l’élection du 15 septembre. En quelques mois, cet indépendant s’est hissé dans le peloton de tête des sondages, sans même avoir de parti ni de réelle équipe de campagne. Il détaille à Jeune Afrique ses objectifs et priorités.
À 57 ans, Mehdi Jomâa est candidat pour la première fois à une élection présidentielle, celle du dimanche 15 septembre. De sa stratégie de campagne à son programme économique, en passant par sa vision d’une diplomatie pro-active, l’ex-Premier ministre développe ses ambitions.
À quelques heures du lancement de sa campagne pour la présidentielle, Youssef Chahed, le chef du gouvernement sortant, a rencontré Jeune Afrique. Le candidat défend son bilan et esquisse les nouvelles perspectives qu’il propose pour le pays.
Ministre de la Défense et fidèle jusqu’à la dernière heure du président Béji Caïd Essebsi, Abdelkrim Zbidi est candidat à l’élection présidentielle du 15 septembre. Dans l’une des ses rares interviews, cet homme discret se confie sur les motivations de sa candidature, sa vision de la fonction présidentielle et les premières mesures qu’il prendrait s’il est élu.
Dissensions présumées au sein d’Ennahdha, vision de la fonction présidentielle, premières mesures… Abdelfattah Mourou, le premier candidat du parti islamiste à se présenter à une élection présidentielle, répond aux questions de Jeune Afrique.
98 concurrents ont déposé leur candidature auprès de l’Instance électorale en vue du scrutin présidentiel anticipé du 15 septembre. Parmi les 30 dossiers retenus, Jeune Afrique vous présente cinq choses à savoir sur les principaux prétendants.
98 concurrents ont déposé leur candidature auprès de l’Instance électorale en vue du scrutin présidentiel anticipé du 15 septembre. Parmi les 30 dossiers retenus, Jeune Afrique vous présente – classés par ordre alphabétique – les dix principaux prétendants.
98 concurrents ont déposé leur candidature auprès de l’Instance électorale en vue du scrutin présidentiel anticipé du 15 septembre. Parmi les 30 dossiers retenus, Jeune Afrique vous présente les principaux prétendants.
98 concurrents ont déposé leur candidature auprès de l’Instance électorale en vue du scrutin présidentiel anticipé du 15 septembre. Parmi les 30 dossiers retenus, Jeune Afrique vous présente les principaux prétendants.
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Reconverti dans l’humanitaire, l’ex-patron de Nessma TV est candidat à la présidentielle de novembre et s’apprête à créer son propre parti pour participer aux législatives. Entretien avec un trublion de la classe politique qui a le vent en poupe.
Nommé en 2016, Youssef Chahed, le chef du gouvernement tunisien, se maintient à son poste contre vents et marées. Et se prépare à briguer la magistrature suprême en novembre.