Ce Franco-Sénégalais, diplômé de l’Iseg et conseiller spécial du secrétaire d’État français à l’Europe et aux Affaires étrangères, vient d’être nommé administrateur général des chemins de fer du Mali et du Sénégal. À 44 ans, il a été gérant associé de Diéwol Investissements et a piloté le développement d’Aigle Azur sur le continent.
À l’import comme à l’export, les flux de marchandises explosent. Après avoir modernisé les ports, de grands groupes multiplient les projets de plateformes pour mieux servir l’hinterland. Le textile, la pharmacie, les télécoms, les mines boostent le phénomène.
Fleurons mondiaux du secteur de la manutention, les groupes chinois et singapouriens rechignent à exploiter les plateformes portuaires qu’ils construisent.
Les liens personnels jouant parfois un rôle clé dans les relations d’affaires, les instituts portuaires français se trouvent en première ligne pour tisser des rapports privilégiés avec les acteurs africains de la filière.
Le trafic vers et depuis l’Afrique représente 11,8 % de l’activité du port d’Anvers, soit 26 493 066 tonnes. Le Nigeria, le Togo et l’Afrique du Sud sont en tête de ces échanges avec le port belge.
Après un nouveau communiqué de l’opérateur dubaïote évincé du terminal de Doraleh, le patron de du port de Djibouti, Aboubaker Omar Hadi, s’est dit prêt à négocier et à conclure un arrangement avec DP World d’ici la fin du mois.
Le futur TGV marocain, première ligne à grande vitesse d’Afrique qui entrera en service fin 2018, a été baptisé par le roi du Maroc, Mohammed VI, « Al Boraq », en référence à une « fantastique monture ailée », a indiqué jeudi l’Office national des chemins de fer (ONCF).
Les capitales du Mali, de la Guinée et du Niger ne sont pas à la hauteur des besoins de leur pays, estime la Banque mondiale, qui préconise de remédier à la situation par la création d’un marché foncier et d’un réseau de transports publics efficace.
Pour la première fois, un jury d’experts réuni par Jeune Afrique et Africa CEO Forum a sélectionné les réalisations les plus novatrices et les plus structurantes dans le domaine des transports. Se distinguent le Corridor logistique de Nacala (Mozmabique-Malawi), le projet aéroportuaire malgache Ravinala Airports et les terminaux portuaires d’Owendo, au Gabon.
Concurrence, expansion territoriale, élargissement de l’offre… Pour Jeune Afrique, le dirigeant passe au crible la méthode et les ambitions du géant californien.
Opérateur historique au port autonome de Conakry, où il est présent depuis 1989, l’agent maritime Jean-Pierre Grenier livre sa version des relations entre Getma, Necotrans, le groupe Bolloré Africa Logistics et les occupants du palais Sékhoutouréya, de Lanssana Conté à Alpha Condé, en passant par Moussa Dadis Camara.
Lors du dernier Conseil des ministres, le 11 juin, Macky Sall a demandé au gouvernement d’accélérer la finalisation, avant fin juin 2018, du processus de renégociation des tarifs de péage de l’autoroute Patte d’Oie-Aéroport international Blaise Diagne (AIBD).
L’État burkinabè vient de signer un protocole d’accord avec les sociétés Scania et RATP pour le renforcement du réseau de bus de sa capitale, à travers la fourniture de 550 véhicules et la création de 4 lignes structurantes pour 200 millions d’euros.
Des épaves de vieux bateaux entravant l’activité et la compétitivité du port de Douala au Cameroun, le plus grand d’Afrique centrale, ont commencé à être enlevées cette semaine, a annoncé le directeur général du port.
Rien ne va plus entre l’opérateur DP World et l’autorité portuaire de Djibouti. Déjà en conflit depuis plusieurs années, les deux camps sont à couteaux tirés depuis le 22 février, et la décision prise par les autorités djiboutiennes de résilier le contrat de concession accordé à l’opérateur dubaïote sur le terminal à conteneurs de Doraleh,
Jusque-là resté confidentiel, un courrier daté de 2008 et adressé par la présidence guinéenne au ministère des Transports soulignait des « insuffisances » dans le contrat de concession signé avec l’opérateur portuaire français Getma.
Relance d’Air Burkina, réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Kaya, construction d’une nouvelle ligne ferrée entre Ouagadougou et Accra et d’un aéroport à Donsin, à 35 km au nord-est de la capitale… Le nouveau ministre burkinabè des Transports, Vincent Dabilgou, détaille ses priorités.
George Serre, ambassadeur français en poste à Abdijan d’avril 2012 à juillet 2017, était de retour en Côte d’Ivoire le 7 mai dernier. Cette fois, en tant que conseiller Afrique de l’armateur français CMA CGM.
De passage à Paris, Sory Camara, qui fut le directeur général adjoint du Port autonome de Conakry de 2011 à 2016, revient pour JA sur la longue histoire de ce poumon commercial de la Guinée. Il en profite pour démentir certaines rumeurs et en confirmer d’autres…
Les concessions portuaires accordées au groupe Bolloré à Lomé et Conakry sont actuellement au centre de « l’affaire Bolloré », ouverte avec la mise en examen pour « corruption d’agents étrangers dépositaires de l’autorité publique » de l’homme d’affaires français Vincent Bolloré, le 25 avril. Tour d’horizon des ports du continent où le groupe est présent.
Le nouveau Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, en visite à Djibouti le 28 avril, a proposé un marché inédit à son hôte, le président Ismaïl Omar Guelleh : prendre des parts dans les infrastructures portuaires en cours ou à venir sur Djibouti, en échange d’actions de la compagnie Ethiopian Airlines ou d’opérateurs du secteur télécom éthiopien.
Mis en examen, le 25 avril, dans une enquête portant sur des concessions portuaires à Conakry et Lomé, Vincent Bolloré a su se tailler un costume d’acteur-clé dans le secteur maritime africain. Entre ses activités portuaires, logistiques, ferroviaires et agricoles, le groupe Bolloré se rend de plus en plus indispensable et a enchaîné les victoires pendant des années. Avant d’essuyer la concurrence et de fortes déconvenues…
La mise en examen de Vincent Bolloré a relancé la controverse autour de la concession du terminal à conteneurs du port de Conakry. Tandis que l’opposition en fait son miel, l’entourage du président Alpha Condé conteste le scénario privilégié par les juges d’instruction français.
L’ancien associé du magnat breton, qui gérait à travers son entreprise Progosa la concession du terminal à conteneurs du Port de Lomé avant son attribution à Africa Bolloré Logistics, en 2009, attend notamment de la mise en examen de Vincent Bolloré qu’elle lui évite, entre autres, la prison en Espagne.
Selon Thierry Dal Farra, avocat spécialisé en droit pénal des contrats publics, et associé du cabinet UGGC Avocats, les délits dont Vincent Bolloré est soupçonné seront délicats à prouver par la justice.