Une attaque attribuée au groupe jihadiste Ansar Eddine a eu lieu lundi contre l’armée dans la région de Mopti, au centre du Mali. Au moins cinq soldats sont portés disparus depuis.
Le gouvernement malien a, pour la première fois jeudi, évoqué le cas de six soldats de l’armée nationale portés disparus depuis l’attaque du camp de Nampala par des jihadistes dans la région de Ségou le 19 juillet. Cependant le groupe Ansar Eddine, qui a diffusé une vidéo de revendication montrant des militaires maliens otages, n’a fait aucun commentaire à ce sujet.
Qui est derrière l’attaque du camp militaire de Nampala, qui a fait 17 morts et une trentaine de blessés dans les rangs de l’armée malienne le 19 juillet ?
Le chef d’une unité du groupe Ansar Eddine opérant dans le centre du pays a été arrêté mardi par les forces spéciales près de Nampala, récemment attaquée.
Le pays a rendu hommage jeudi à ses 17 soldats tués dans une attaque terroriste à Nampala, dans le centre du pays, et annoncé l’ouverture d’une enquête sur ce meurtre.
Dix-sept soldats maliens ont été tués mardi dans l’attaque du principal camp militaire de Nampala, à 500 kilomètres au nord-est de Bamako. Le gouvernement dénonce une opération « terroriste coordonnée », revendiquée par deux groupes armés, un peul et un jihadiste.
Boubacar Sawadogo, un des cadres d’Ansar Eddine sud qui avait pour mission d’implanter une filiale au Burkina, a été arrêté au Mali. Détenu à Bamako, il pourrait être prochainement extradé vers Ouagadougou.
L’ouverture du procès devant la CPI d’Ahmad Al Faqi est prévue pour le 22 août, à La Haye, mais ceux avec qui il a fait régner la terreur à Tombouctou en 2012 semblent ne plus rien avoir à craindre.
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a diffusé jeudi une vidéo datant du mois de mai, apportant une preuve que l’otage suisse Béatrice Stockly est en vie, a rapporté le centre américain de surveillance de sites jihadistes SITE. Elle se trouve aux mains du groupe terroriste depuis janvier au Mali.
Yacouba Touré, numéro deux d’Ansar Eddine Sud, a été arrêté jeudi à la périphérie de Bamako, selon des sources sécuritaires maliennes. Il est soupçonné d’avoir fourni des armes à des groupes islamistes au Mali et au Burkina Faso.
L’armée malienne et des milices tuent et arrêtent-elles « injustement » des civils peuls pris pour des jihadistes ? C’est en tout cas ce que dénonce une association malienne regroupant des membres de cette communauté.
La Mission de l’ONU au Mali (Minusma) a indiqué mardi que deux manifestants avaient été tués lundi à Kidal lors de violentes protestations contre la force française Barkhane.
Peuls, Songhaïs, Mossis ou Bambaras, ils sont de plus en plus souvent recrutés comme combattants au sein d’Aqmi et de ses filiales sahéliennes,
dont la hiérarchie reste dominée par des Algériens.
Entre l’unité anti-terroriste du MNLA et le groupe jihadiste Ansar Eddine de Iyad Ag Ghali, la guerre est déclarée dans la région de Kidal. Les deux frères ennemis règlent leurs comptes loin des caméras, dans la plus grande discrétion.
Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive. Parmi eux, Iyad Ag Ghaly, leader d’Ansar Eddine.
À Bamako, deux semaines après l’attaque du 20 novembre contre l’hôtel Radisson (22 morts), l’identité des deux assaillants tués lors de l’assaut des forces de l’ordre restait inconnue.
Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Le flou qui entourait il y a encore quelques mois les deux derniers nés de la galaxie jihadiste au Mali, le Front de libération du Macina (FLM) et la katiba Khalid Ibn Walid, plus connue sous le nom d’« Ansar Eddine Sud », se dissipe peu à peu.
Suite à la prise d’otages de l’hôtel Radisson de Bamako, ce vendredi, tous les regards se tournent vers les groupes terroristes nombreux en Afrique de l’Ouest. Au Mali sont notamment implantés Aqmi, Al Mourabitoune, le Front de libération du Macina, ou encore Ansar Eddine, dont le chef Iyad Ag Ghali a récemment dénoncé les accords de paix d’Alger et appelé à combattre la France.
L’imam de Barkérou, village proche de Nampala, a été exécuté par des hommes armés encore non identifiés. Selon un élu municipal, les auteurs de l’assassinat seraient des jihadistes d’Amadou Koufa, prédicateur islamiste radical soupçonné d’être l’inspirateur de nombreuses attaques dans le sud et le centre du pays.
Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne a mis ses pas dans ceux d’Alassane Ouattara, qui en 2012 avait commencé à renouer avec l’État hébreu. Oublié, le soutien de Tel-Aviv à Laurent Gbagbo.
Plusieurs jihadistes ont été tués jeudi par l’armée malienne dans la région de Sikasso et leur camp a été détruit, à la frontière avec la Côte d’Ivoire.
Soupçonné de manoeuvrer en coulisses en faisant régner la terreur parmi les Touaregs, le leader d’Ansar Eddine, Iyad Ag Ghali, demeure introuvable. Une ombre au tableau des négociations intermaliennes qui ont repris à Alger le 16 février.
Les jihadistes d’Ansar Eddine ont revendiqué lundi l’attaque d’un camp de la Minusma à Tessalit. C’est la première revendication du groupe fondé par Iyad Ag Ghali depuis près d’un an.
Une vidéo publiée le 5 août sur YouTube par al-Andalus, la chaîne d’Aqmi, fait parler Iyad ag Ghali, le leader d’Ansar Eddine, qui avait disparu des écrans depuis 2012.